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Incapable de digérer sa défaite aux élections législatives, Silvio Berlusconi s'est à l'évidence rappellé du score sans appel obtenu par son ami Bouteflika à la présidentielle algérienne. Il lui a donc écrit une lettre pour lui signifier que malgré sa défaite face à Prodi, il reste avant tout un homme d'affaires qui étudierait toute proposition du maître d'Alger!
Bouteflika ne semble pas du tout gêné de se lier d'amitié avec le "délinquant" qui jurait que la civilisation occidentale était supérieure à la musulmane...
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Silvio Berlusconi écrit à Bouteflika - “Je veux travailler avec vous…”
L’ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, qui vient de perdre son poste suite à sa défaite électorale aux législatives, a adressé un message au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans lequel il a tenu à lui exprimer ses “remerciements” pour avoir contribué à l’établissement d’un rapport d’amitié entre les deux pays et son souhait de poursuivre leur collaboration.
Dans une missive qui ne s’apparente pas tout à fait à un message d’adieu, mais plus à un simple “au revoir”, l’ancien homme fort du pouvoir en Italie rappelle au chef de l’État algérien le souhait qui était le sien avant que la déroute de son parti aux dernières élections législatives italiennes n’en décide autrement. “J’avais vraiment envie de travailler avec vous pour promouvoir les idéaux de la démocratie et de la liberté dans le bassin méditerranéen (…)”, a écrit, en effet, M. Berlusconi.
D’autant, a-t-il ajouté, qu’un tel travail pouvait être grandement aidé par le “rapport personnel d’amitié” que les deux hommes avaient “instauré” et que le leader de la droite italienne n’a pas omis d’évoquer. Le chef du gouvernement déchu se lance ensuite dans l’esquisse de son propre bilan. Selon lui, ses cinq années d’exercice du pouvoir ont permis à son pays de vivre une période de stabilité institutionnelle “sans précédent dans l’histoire de la République italienne”.
Mieux encore, le richissime homme d’affaires et néanmoins ancien chef du gouvernement rappelle avoir “lancé 36 importantes réformes” dans le cadre de la modernisation de son pays et “développé une expérience particulière (…) et positive dans les relations entre les collègues des autres pays du bassin de la méditerranée”.
M. Berlusconi conclut sa lettre au président Bouteflika en lui souhaitant “plein succès” ainsi qu’à l’Algérie, ajoutant qu’il demeure à sa disposition pour “œuvrer de concert en faveur des relations italo-algériennes et d’un avenir des peuples méditerranéens sur la base des idéaux auxquels nous croyons tous les deux”, non sans assurer le chef de l’État algérien qu’il compte en Italie “un ami qui (l’) apprécie”.
La politique extérieure de l’Italie étant depuis peu aux mains de la coalition de gauche conduite par Romano Prodi, il ne reste à Berlusconi que sa qualité d’homme d’affaires pour prétendre peser dans les relations entre Rome et Alger. Par le biais d’un telle missive, qui n’est pas rédigée sous forme d’un message d’adieu classique, l’ancien chef du gouvernement italien tient-il à assurer le chef de l’État algérien de sa disponibilité à investir la sphère économique algérienne ? Possible, car les affaires ne connaissent pas de frontières.
Par Liberté
Bouteflika ne semble pas du tout gêné de se lier d'amitié avec le "délinquant" qui jurait que la civilisation occidentale était supérieure à la musulmane...
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Silvio Berlusconi écrit à Bouteflika - “Je veux travailler avec vous…”
L’ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, qui vient de perdre son poste suite à sa défaite électorale aux législatives, a adressé un message au président de la République, Abdelaziz Bouteflika, dans lequel il a tenu à lui exprimer ses “remerciements” pour avoir contribué à l’établissement d’un rapport d’amitié entre les deux pays et son souhait de poursuivre leur collaboration.
Dans une missive qui ne s’apparente pas tout à fait à un message d’adieu, mais plus à un simple “au revoir”, l’ancien homme fort du pouvoir en Italie rappelle au chef de l’État algérien le souhait qui était le sien avant que la déroute de son parti aux dernières élections législatives italiennes n’en décide autrement. “J’avais vraiment envie de travailler avec vous pour promouvoir les idéaux de la démocratie et de la liberté dans le bassin méditerranéen (…)”, a écrit, en effet, M. Berlusconi.
D’autant, a-t-il ajouté, qu’un tel travail pouvait être grandement aidé par le “rapport personnel d’amitié” que les deux hommes avaient “instauré” et que le leader de la droite italienne n’a pas omis d’évoquer. Le chef du gouvernement déchu se lance ensuite dans l’esquisse de son propre bilan. Selon lui, ses cinq années d’exercice du pouvoir ont permis à son pays de vivre une période de stabilité institutionnelle “sans précédent dans l’histoire de la République italienne”.
Mieux encore, le richissime homme d’affaires et néanmoins ancien chef du gouvernement rappelle avoir “lancé 36 importantes réformes” dans le cadre de la modernisation de son pays et “développé une expérience particulière (…) et positive dans les relations entre les collègues des autres pays du bassin de la méditerranée”.
M. Berlusconi conclut sa lettre au président Bouteflika en lui souhaitant “plein succès” ainsi qu’à l’Algérie, ajoutant qu’il demeure à sa disposition pour “œuvrer de concert en faveur des relations italo-algériennes et d’un avenir des peuples méditerranéens sur la base des idéaux auxquels nous croyons tous les deux”, non sans assurer le chef de l’État algérien qu’il compte en Italie “un ami qui (l’) apprécie”.
La politique extérieure de l’Italie étant depuis peu aux mains de la coalition de gauche conduite par Romano Prodi, il ne reste à Berlusconi que sa qualité d’homme d’affaires pour prétendre peser dans les relations entre Rome et Alger. Par le biais d’un telle missive, qui n’est pas rédigée sous forme d’un message d’adieu classique, l’ancien chef du gouvernement italien tient-il à assurer le chef de l’État algérien de sa disponibilité à investir la sphère économique algérienne ? Possible, car les affaires ne connaissent pas de frontières.
Par Liberté
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