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Newt Gingrich, nouveau favori des républicains

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  • Newt Gingrich, nouveau favori des républicains

    En dépit de propos controversés surle Proche-Orient, il devance Mitt Romney.

    Newt Gingrich a beau avoir traité les Palestiniens de «terroristes» et de «peuple inventé», il reste bien en tête dans la course à la nomination républicaine pour la présidentielle de 2012. En tout cas pour l'instant. Les sondages le placent largement devant les autres candidats, avec 33% d'intentions de vote, contre 21,3% à son principal concurrent, Mitt Romney. Un résultat qui ne devrait pas être fondamentalement affecté par le débat télévisé animé organisé samedi dans l'Iowa entre six des candidats républicains, à trois semaines du caucus du 3 janvier.

    Comme tout le monde s'y attendait, Gingrich y a été la cible de nombreuses attaques de ses concurrents, Mitt Romney en tête. L'ancien gouverneur du Massachusetts a tenté de déstabiliser le nouveau favori de l'opinion, critiquant avec force son statut d'«insider» politique lié aux intrigues de Washington et à «K Street», la rue des lobbyistes, pour se présenter lui-même en homme neuf, venu du secteur privé pour «réparer» un pays en panne. Il a aussi exprimé ses doutes et sa désapprobation après les «propos incendiaires lancés dans le chaudron bouillonnant» de la politique moyen-orientale par Gingrich, estimant que l'Amérique devait prendre garde à ne pas enflammer les passions, même si elle doit «rester résolument aux côtés d'Israël». «Moi, je ne suis pas un lanceur de bombes, ni rhétoriques ni littérales», a-t-il martelé. Façon de mettre en doute la fiabilité de Gingrich, un politique intelligent mais arrogant qui a acquis la réputation de se laisser emporter par ses passions… jusqu'au dérapage.

    Mais l'ancien speaker a tenu bon, se posant «en historien» qui sait de quoi il parle. «Ai-je raison historiquement? Oui… Quelqu'un doit avoir le courage de dire la vérité. Ces gens sont des terroristes, qui enseignent le terrorisme dans leurs écoles», a-t-il dit des Palestiniens, renvoyant dos à dos le Hamas et le Fatah. Curieusement, personne parmi les candidats présents à DesMoines n'a bataillé avec lui sur ce terrain. Un mutisme qui en dit long sur le prisme prosioniste de la droite américaine. En comparaison, George W. Bush fait figure de propalestinien farouche…

    Politicien compromis
    Très à l'aise à l'oral, restant maître de lui, Newt Gingrich n'a pas cillé sous les attaques. «Vous seriez devenu un politicien washingtonien si vous n'aviez pas échoué à battre le sénateur Ted Kennedy en 1994», a-t-il rétorqué à Mitt Romney, qui cherchait à lui coller une image de politicien compromis. Surpris, l'ancien gouverneur du Massachusetts a accusé le coup. Il est resté guindé et un peu convenu, trop technocrate comme à chaque débat. Dimanche, les journaux lui reprochaient surtout d'avoir proposé au débotté un pari de 10.000 dollars au gouverneur Rick Perry. Le Texan l'accusait d'avoir réécrit un passage de son livre sur la réforme de la santé. «Rick, tu veux parier 10.000 dollars?», lui a demandé Romney. Une parole qui prouvera aux classes moyennes à quel point cet homme d'affaires millionnaire est éloigné d'eux, suppute la presse.

    À Desmoines, les analystes se gardent pourtant d'être trop affirmatifs sur l'issue du duel. Ils reconnaissent qu'en prenant la tête du camp anti-Romney, Gingrich a de bonnes chances. Mais ils s'interrogent sur sa capacité à convaincre l'électorat chrétien conservateur de l'Iowa, déstabilisé par son passé d'infidélité et ses divorces, ainsi que par ses liens avec l'argent des lobbies. «Newt attire parce qu'il a de l'expérience, cela rassure les gens en quête de repère dans cette période d'incertitude. Beaucoup de gens sont prêts à lui pardonner ses erreurs passées. Mais nous voulons savoir si d'autres révélations peuvent venir, si nous pouvons lui faire confiance», résume Bob Vander Plaats, le président de l'influente organisation Family Council d'Iowa. L'éditorialiste du DesMoines Register Katherine Obradovich l'encourage à soigner l'organisation de sa campagne, quasi inexistante dans l'Iowa. Première représentante républicaine à avoir soutenu Gingrich, Liz Upmeyer reste toutefois confiante: «C'est vrai que son organisation est faible, mais il vaut mieux avoir pour soi l'enthousiasme populaire que des permanences.»

    Les démocrates en tout cas se frottent les mains, persuadés que l'ancien speaker sera plus facile à battre que le technocrate Romney. En un sens ils ont raison, note le politologue Dennis Goldford. «Gingrich reste le plus grand ennemi de Gingrich, il peut exploser sur un mot de trop.» Mais cet observateur averti de la politique américaine appelle à rester prudent. «Je suis trop vieux pour ne pas me souvenir de l'époque Reagan. Carter était hilare quand il a appris qu'il serait son rival. Mais il a perdu.»

    source: Le Figaro
    12
    aucune chance.
    8,33%
    1
    pourquoi pas?
    25,00%
    3
    je ne vois pas le rapport (entre le nom du candidat et la fonction de Président)
    66,67%
    8

    Ce sondage a expiré.


  • #2
    aucune chance (d'être président). désolé pour la formulation de la première réponse...

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    • #3
      c'est un guignole pas plus et encore hmar dans la politique exterrieure .

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      • #4
        je vote ron paul, j'ai lu une de ces conférence, épatant!

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        • #5
          Envoyé par Neutrino
          aucune chance (d'être président)
          Si, justement. Le déchet humain qu'est Newt Gingrich a des chances de battre Obama si l'économie ne se redresse pas et si le taux de chômage ne baisse pas fortement avant l'automne 2012.

          Vu que le mormon Mitt Romney représente une plus grande menace pour Obama (certains sondages donnent Romney vainqueur), Obama espère intimement que Newt Gingrich sera le nominé républicain car ce dernier sera un peu plus facile à battre vu son casier lourd (hypocrite ayant trompé et abandonné 2 épouses malades, escroc condamné et chassé du Congrès...etc).

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          • #6
            Envers les musulmants tout les presidents americains se ressemblent candidats ou elus...Des a l'a.i.p.a.c ou Israel.leche....
            Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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            • #7
              Vu que le mormon Mitt Romney représente une plus grande menace pour Obama (certains sondages donnent Romney vainqueur), Obama espère intimement que Newt Gingrich sera le nominé républicain car ce dernier sera un peu plus facile à battre vu son casier lourd (hypocrite ayant trompé et abandonné 2 épouses malades, escroc condamné et chassé du Congrès...etc).
              le casier du bouffon de Washington (Obama) n'est pas mal non plus. notamment une totale passivité face à la conjoncture actuelle et l'incapacité à régler le problème du budget (soit-disant à cause des républicains). il n'a vraiment pas honte de se représenter. s'il avait un tant soit peu de dignité, il aurait pu saisir l'occasion de la supposée liquidation de Ben Laden. il n'a même pas vu le corps... c'est un affront! il aurait pu quitter le bateau à ce moment-là avec les honneurs. kèchemaken en colère...

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              • #8
                Envoyé par Neutrino
                le casier du bouffon de Washington (Obama)
                Je parlais du casier relatif aux questions personnelles. Obama qui a une vie personnelle/familiale plutôt sereine, demeure apprécié en tant que "personne" par près de 3 Américains sur 4, contrairement à Gingrich qui est détesté par de nombreux Américains y compris à droite (serial infidèle, hypocrite, escroc...etc). Gingrich représente l'exemple type du politicard pourri jusqu'à l'os.

                Quant aux questions économiques, il est vrai qu'Obama a été frileux et pas offensif face aux blocages des républicains mais si un républicain a été élu à sa place, la situation de l'économie américaine aurait très probablement été pire.

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                • #9
                  It's about the suitcase on his head.

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                  • #10
                    @ nassim
                    franchement, la vie personnelle des candidats, c'est vraiment des enfantillages. ça en dit long sur le légendaire QI de l'américain moyen. le pays est au bord du gouffre et tout ce qui intéresse les votants c'est les frasques des candidats. le peuple américain c'est vraiment la populace rêvée pour les rapaces en tout genre. pas étonnant que n'importe quel bouffon puisse finir représentant (parlementaire), sénateur, membre du gouvernement ou Président des Etats Unis...

                    la présidence des Etats Unis est à la portée d'un singe.

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                    • #11
                      franchement, la vie personnelle des candidats, c'est vraiment des enfantillages. ça en dit long sur le légendaire QI de l'américain moyen.
                      Au contraire je trouve que c'est un des bon aspects de la société US: ils font attention a la vie personnelle et a la famille du candidat.

                      Un président US n'a pas besoin d’être un technicien: ils ont des armées de spécialistes dans leur gouvernement. Le président des USA a besoin d’être quelqu'un de sage, de bon, capable de gérer un pays et donc... une famille et sa vie personnelle avant tout.

                      ∑ (1/i²) = π²/6
                      i=1

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                      • #12
                        Un président US n'a pas besoin d’être un technicien: ils ont des armées de spécialistes dans leur gouvernement. Le président des USA a besoin d’être quelqu'un de sage, de bon, capable de gérer un pays et donc... une famille et sa vie personnelle avant tout.
                        tu as parfaitement raison. je dirais même plus, les Etats Unis n'ont pas besoin de Président carrément! puisque les compétences ne comptent pas. et comme ils ont un problème de financement de leurs administrations, ils devraient fermer la Maison Blanche.

                        ça me fait penser... je vais modifier ma signature...

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                        • #13
                          je suis prêt a me couper une main si les états unis existeront toujours d'ici 2020 en tant qu'état fédéral ...
                          veni vidi vici .

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