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Certifié indemne du H5N1, le redoutable Canard s'est donné un malin plaisir à flinguer le gentil corbeau qui ne pouvait dès lors échapper aux becs des poulets.
Décidement, il ne fait pas bon être un volatile par les temps qui courent!
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Le corbeau gardé à vue
Costume gris, chemise blanche, tête baissée, Jean-Louis Gergorin, qui a reconnu être le corbeau de l'affaire Clearstream, a été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la Division nationale des investigations financières (DNIF), à Nanterre. L'ex-vice président d'EADS est arrivé vers 9 h 15 à Nanterre à bord d'un 4x4 gris pour être entendu. Il a fui la presse et n'a fait aucune déclaration.
Gergorin a reconnu par deux fois dans la presse la paternité de courriers dénonciateurs sur des listings – qui se sont révélés truqués – de comptes mettant en cause plusieurs personnalités du monde industriel et politique dont Nicolas Sarkozy. Les envois adressés au juge Renaud van Ruymbeke en charge de l'affaire des frégates de Taïwan dénonçaient ces personnalités comme ayant prétendument touché des rétrocommissions en marge du contrat avec Taïwan. Gergorin a toutefois récusé le terme de «corbeau» en précisant qu'il s'était identifié auprès du juge et que ses envois n'avaient donc rien d'anonymes.
Selon son avocat, Gergorin est «heureux de pouvoir enfin s'expliquer, ainsi qu'il l'avait demandé». A l'issue de sa garde à vue, qui durera au maximum quarante-huit heures, il pourrait toutefois être mis en examen pour «dénonciation calomnieuse» par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, en charge du dossier.
Par Liberation
Décidement, il ne fait pas bon être un volatile par les temps qui courent!
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Le corbeau gardé à vue
Costume gris, chemise blanche, tête baissée, Jean-Louis Gergorin, qui a reconnu être le corbeau de l'affaire Clearstream, a été placé en garde à vue mardi matin dans les locaux de la Division nationale des investigations financières (DNIF), à Nanterre. L'ex-vice président d'EADS est arrivé vers 9 h 15 à Nanterre à bord d'un 4x4 gris pour être entendu. Il a fui la presse et n'a fait aucune déclaration.
Gergorin a reconnu par deux fois dans la presse la paternité de courriers dénonciateurs sur des listings – qui se sont révélés truqués – de comptes mettant en cause plusieurs personnalités du monde industriel et politique dont Nicolas Sarkozy. Les envois adressés au juge Renaud van Ruymbeke en charge de l'affaire des frégates de Taïwan dénonçaient ces personnalités comme ayant prétendument touché des rétrocommissions en marge du contrat avec Taïwan. Gergorin a toutefois récusé le terme de «corbeau» en précisant qu'il s'était identifié auprès du juge et que ses envois n'avaient donc rien d'anonymes.
Selon son avocat, Gergorin est «heureux de pouvoir enfin s'expliquer, ainsi qu'il l'avait demandé». A l'issue de sa garde à vue, qui durera au maximum quarante-huit heures, il pourrait toutefois être mis en examen pour «dénonciation calomnieuse» par les juges Jean-Marie d'Huy et Henri Pons, en charge du dossier.
Par Liberation