Après l'annonce surprise de sa candidature, voici venu le temps des explications.Ce mardi matin à Paris, Dominique de Villepin a détaillé les raisons qui l'ont poussé à se lancer dans la course à l'Elysée. «J'ai décidé d'être candidat à la présidentielle de 2012», avait-il lancé dimanche soir sur le plateau de TF1. Une déclaration abondamment commentée depuis. Qu'importe. Selon lui, la seule question qui vaille est : «Qui sera le mieux placé pour défendre l'intérêt général?» Prenant des accents gaulliens, il a défendu une candidature qui se veut au-dessus des partis, qui donne «le choix aux Français». Et, en cette période de crise, appelé à l'«union de tous», «condition du sursaut».
Refuser «la fatalité» et redonner «le pouvoir aux Français»
Dominique de Villepin a d'emblée mis en avant ses raisons. La première? «Je refuse la fatalité de la souffrance des Français.» La souffrance, donc, mais aussi «un sentiment d'impuissance» de la politique. Autre raison avancée par l'ex-Premier ministre, il veut «que ce rendez-vous redonne le pouvoir aux Français». Car, «l'élection présidentielle, c'est le rendez-vous de la nation».
Dans la droite ligne de de Gaulle, il a développé ce constat : «Qu'est devenu ce rendez-vous? Le rendez-vous des partis.» La présidentielle, c'est, selon lui, choisir «l'arbitre, le guide de la nation pour cinq ans». «C'est la rencontre entre un homme et un peuple, pas entre un parti et un peuple», a-t-il lancé.
Choisir «le mieux à même de défendre les intérêts de notre pays»
Dominique de Villepin l'assure, en ces temps de crise,«ce n'est pas un ajustement qu'il faut, c'est une refondation, c'est un sursaut». Selon lui, un tel mouvement ne pourra venir que du «rassemblement» et de «l'union de tous». Au passage, il jette une pierre dans le jardin de ses adversaires Sarkozy, Hollande, Bayrou. Car, assure-t-il, il ne faut «ni un hyper-président, ni un président normal, ni un président installé dans un fauteuil à bascule, tantôt à droite, tantôt à gauche». Il tacle également le président sortant sur son bilan : «On voit bien, depuis quatre ans, que la navigation à vue ne permet pas de défendre les intérêts de la France.»
Il faut, selon l'ancien Premier ministre, «choisir celui ou celle qui sera le mieux à même de défendre les intérêts de notre pays». En quoi est-il lui-même qualifié? Dominique de Villepin met en avant son expérience, acquise comme secrétaire général de l'Elysée, sous Jacques Chirac, et «pendant cinq ans comme ministre et Premier ministre». Mais aussi, selon lui, «depuis quatre ans en sonnant l'alarme». L'ancien chef du gouvernement a également fait valoir son «bilan politique». Autant de raisons, selon Dominique de Villepin, pour s'engager, «pour ne pas rester sur le banc de touche, pour vouloir apporter des réponses aux Français et changer la politique».
Villepin «ne mise pas sur un financement public» pour sa campagne
Interrogé à la suite de son intervention sur les parrainages et le financement de sa campagne, Dominique de Villepin a assuré vouloir «rassembler le plus grand nombre et à partir de cette mobilisation de trouver les réponses à la fois en termes de moyens et de signatures». «Je ne mise pas sur un financement public», a-t-il précisé, mais sur «le soutien des Français, le concours de Français» pour mener «une campagne économe». Son équipe de campagne et son projet en janvier, il les présentera en janvier.
Egalement questionné sur la possibilité d'un ralliement, l'ancien Premier ministre a tranché : «Le ralliement ne fait pas partie de mon programme. Ce n'est pas mon tempérament et ce n'est pas l'idée que je me fais d'une élection présidentielle.» Et de conclure : «Je me donnerai les moyens pour que cette candidature puisse aller jusqu'au bout.»
LeParisien
Refuser «la fatalité» et redonner «le pouvoir aux Français»
Dominique de Villepin a d'emblée mis en avant ses raisons. La première? «Je refuse la fatalité de la souffrance des Français.» La souffrance, donc, mais aussi «un sentiment d'impuissance» de la politique. Autre raison avancée par l'ex-Premier ministre, il veut «que ce rendez-vous redonne le pouvoir aux Français». Car, «l'élection présidentielle, c'est le rendez-vous de la nation».
Dans la droite ligne de de Gaulle, il a développé ce constat : «Qu'est devenu ce rendez-vous? Le rendez-vous des partis.» La présidentielle, c'est, selon lui, choisir «l'arbitre, le guide de la nation pour cinq ans». «C'est la rencontre entre un homme et un peuple, pas entre un parti et un peuple», a-t-il lancé.
Choisir «le mieux à même de défendre les intérêts de notre pays»
Dominique de Villepin l'assure, en ces temps de crise,«ce n'est pas un ajustement qu'il faut, c'est une refondation, c'est un sursaut». Selon lui, un tel mouvement ne pourra venir que du «rassemblement» et de «l'union de tous». Au passage, il jette une pierre dans le jardin de ses adversaires Sarkozy, Hollande, Bayrou. Car, assure-t-il, il ne faut «ni un hyper-président, ni un président normal, ni un président installé dans un fauteuil à bascule, tantôt à droite, tantôt à gauche». Il tacle également le président sortant sur son bilan : «On voit bien, depuis quatre ans, que la navigation à vue ne permet pas de défendre les intérêts de la France.»
Il faut, selon l'ancien Premier ministre, «choisir celui ou celle qui sera le mieux à même de défendre les intérêts de notre pays». En quoi est-il lui-même qualifié? Dominique de Villepin met en avant son expérience, acquise comme secrétaire général de l'Elysée, sous Jacques Chirac, et «pendant cinq ans comme ministre et Premier ministre». Mais aussi, selon lui, «depuis quatre ans en sonnant l'alarme». L'ancien chef du gouvernement a également fait valoir son «bilan politique». Autant de raisons, selon Dominique de Villepin, pour s'engager, «pour ne pas rester sur le banc de touche, pour vouloir apporter des réponses aux Français et changer la politique».
Villepin «ne mise pas sur un financement public» pour sa campagne
Interrogé à la suite de son intervention sur les parrainages et le financement de sa campagne, Dominique de Villepin a assuré vouloir «rassembler le plus grand nombre et à partir de cette mobilisation de trouver les réponses à la fois en termes de moyens et de signatures». «Je ne mise pas sur un financement public», a-t-il précisé, mais sur «le soutien des Français, le concours de Français» pour mener «une campagne économe». Son équipe de campagne et son projet en janvier, il les présentera en janvier.
Egalement questionné sur la possibilité d'un ralliement, l'ancien Premier ministre a tranché : «Le ralliement ne fait pas partie de mon programme. Ce n'est pas mon tempérament et ce n'est pas l'idée que je me fais d'une élection présidentielle.» Et de conclure : «Je me donnerai les moyens pour que cette candidature puisse aller jusqu'au bout.»
LeParisien
Commentaire