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El-Bayadh-Naâma Des prisonniers pour lutter contre la désertification

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  • El-Bayadh-Naâma Des prisonniers pour lutter contre la désertification

    Ainsi, par cette stratégie de réinsertion des prisonniers, c’est toute la politique de l’État qui aura vécu un changement radical d’autant plus qu’il n’y a pas longtemps, ces mêmes prisonniers se faisaient punir, en arrachant de leurs propres mains des touffes d’alfa, procédure utilisée comme mesure disciplinaire.

    Dans le cadre d’une convention signée conjointement entre les ministères de l’Agriculture et du Développement rural et celui de la Justice, il est fait état de l’utilisation de la main-d’œuvre pénitentiaire, laquelle, en plus de l’exécution de la politique de réinsertion sociale, répondra à un autre objectif d’une manière indirecte, qui est celui de lutter contre la désertification par un programme de plantation pastorale.
    En effet, après l’expérience réussie de l’an passé où des prisonniers des établissements pénitenciers d’El- Bayadh et de Naâma sont arrivés à planter plus de 150 hectares à travers des parcours dégradés, cette année ils viennent d’être reconduits pour une autre campagne qui pourrait atteindre les 400 hectares, surtout qu’ils viennent d’entamer les travaux tôt par rapport à l’année dernière où la campagne n’a débuté qu’en fin du mois de janvier. Ainsi, par cette stratégie de réinsertion des prisonniers, c’est toute la politique de l’État qui aura vécu un changement radical d’autant plus qu’il n’y a pas longtemps, ces mêmes prisonniers se faisaient punir, en arrachant de leurs propres mains des touffes d’alfa, procédure utilisée comme mesure disciplinaire.
    Pour les initiateurs de ces programmes de réhabilitation de parcours dégradés, en l’occurrence les services des forêts et du haut-commissariat au développement de la steppe, il s’agit d’une stratégie porteuse de résultats surtout que la main-d’œuvre locale pour ce genre de travaux tend à disparaître à travers plusieurs communes de la région, due à l’absence de demandeurs d’emploi mais surtout aux modèles de contrats proposés, qui stipulent des durées déterminées de 6 à 8 mois par année, selon la cadence de chaque structure d’intervention.
    Enfin, faut-il le signaler, cette stratégie d’utilisation de la main-d’œuvre pénitentiaire s’applique en ce moment, selon nos échos, à travers quelque 12 wilayas steppiques du pays.
    A. Moussa/ Liberté
    la curiosité est un vilain défaut.
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