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Le FIS est il un parti salafiste?

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  • Le FIS est il un parti salafiste?

    Le FIS est un front ou une nebuleuse de courants dont le programme politique est quasi inexistant sinon confus. Beaucoup d'observateurs classent ce parti dans la mouvance salafiste. Ali Benhadj, le vénéré et violent chef charismatique du FIS se reclame lui ouvertement de ce courant.

    Qu'en pensez vous? Merci de partager des informations sur l'ideologie veritable du FIS[B].

    _______
    "Ali Belhadj (arabe : علي بن الحاج\بلحاج) est le cofondateur, avec Abassi Madani, du Front islamique du salut. Représentant des salafistes au sein du FIS1, il est en possession d'un certain talent charismatique, son discours étant plus poétique que rationnel1..."
    Source: wikipedia.org

  • #2
    ta oubliè le père est le saint esprit

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    • #3
      Le FIS est il un parti salafiste?
      Le FIS est un mouvement politique fourre tout un peu à l'image de l'UMP francais...à l'époque, il était censé rassembler tous les courants islamistes algériens.

      Voici un texte, trouvé sur internet, qui explique un peu la situation du mouvement islamiste algérien:
      BRÈVES DU MOUVEMENT ISLAMISTE ALGÉRIEN
      Les frères de la dawaa unie divergent:
      Formé dans les petites écoles coraniques de Blida, Nahnah a été un islamiste de la première heure. Avec salim qlalcha, boudjelkha, bouslimani et djaballah, Nahnah participait aux prêches tenue par le penseur malek benabi à la faculté centrale d’alger.
      Ce dernier tenait une halaqua hebdomadaire avec eux. C’est de leurs participation a ce cercle de « poètes apparues » que se réclameront les futurs tendances islamistes algériennes pour mystifier leurs parcours.
      L’islamisme algérien en était encore à ses balbutiements. Cependant après la mort de bennabi, deux grandes tendances se frayèrent un chemin, les islamistes francophones élitistes algérianistes et les islamistes arabophones populistes mondialistes.
      C’est de la première tendance que sera issue la mouvance de la Djazaara dite algérianniste. Ses leaders surtout Haddam et moustafa brahmiya (clan de tlemcen), assez médiocre en culture arabe et musulmane, refusaient toute liaison dans leurs travail politique avec l’orient un peu trop arabe à leurs goûts. Les autres leaders de cette mouvance tel que barghouth, boudjelkha, mohamed said étaient en constante opposition au clan de tlemcen pour ses options trop anti-arabe. Selon les époques, le clan de Tlemcen sévissait plus ou moins vigoureusement dans la Djezâara.
      A l’antipode de la Djezâara, les autres cheikhs se battaient pour bénéficier de la bénédiction des mouvances islamistes étrangères surtout celle des frères musulmans d’égypte. D’ailleurs c’est par l’intermédiaire de professeurs égyptiens venu enseigner dans les écoles algériennes, que les « frères musulmans » ont essayés sans grand succès de s’implanter en algérie. Vu leur faible implantation dans cette partie du monde, ils cherchaient depuis longtemps un représentant dans le maghreb.
      Abassi tel un derviche tourneur ne savait pas où donner de la tête, tantôt avec Nahnah, tantôt avec la djezâara tantôt avec Boussaq (qui est neutraliste). Les affrontements entre Nahnah et djaballah furent incessant, chacun d’eux voulait chopper la représentation du mouvement des frères musulmans dans le maghreb. Nahnah vu son age, sa stature et son charisme évinça non sans difficultés djaballah. Après avoir fait serment d’allégeance auprès du guide suprême égyptien, nanah intégra le bureau de l’organisation mondiale. Il devint le « guide suprême » (Almourshed al âam) pour tous le maghreb. Djaballah lui en voudra depuis de lui avoir ravi sa place, il coupera même avec sa belle famille qui est lié au cheikh bouslimani.
      Au début des années quatre vingt, en parallèle à ces deux djamaa cités, la Haraka Elislamiya Elmoussalaha (Mouvement islamique armée) plus connue sous le nom du groupe de bouali commencé à se former et se fortifier, appuyé par les cheiks larbaoui et soltani à ses débuts, bouali feras beaucoup parlé de lui. Cet ancien moudjahid voulait vraiment purifier les structures de l’état algérien, pour cela il voulait l’appui indéfectible de tous les cheikhs de la mouvances islamiste. Nahnah, Ali Belhadj et Abassi ont eu beaucoup de mal à l’éviter, ils osaient pas lui dire non de face, mais il le désavouèrent à plusieurs occasions, dès qu’il était au loin et en cavales. L’escapade bouali finira tristement dans les faubourgs d’alger en 1986
      La consécration :
      Consacré Nahnah usera de ce titre, pour se faire une renommée internationale. Il parcoura ainsi les quatre coins de la planète. Avec tourabi le soudanais, arbakane le turc et la dajamâa islamiya pakistanaise il participe à plusieurs reprises sans succès à des tentatives de structurations des mouvances islamistes au niveau international.
      En même temps au niveau interne, il activait avec bouslimani pour monter la structure naissante de la dajamâa. Les frères se structuraient en plusieurs osra (cellule) qui sont chapeauté par un bureau de ville puis de régions qui fait tous remonter à la hiérarchie. Adoptant le tandhim (l’organisation) des frères musulmans égyptiens, Nahnah renforça ainsi son assise et sa base militante..
      Après les événements d’octobre 1988 et l’ouverture de la scène politique algérienne, de graves dissensions s’établirent entre Nahnah et les frères d’égypte. Pour ne pas semer la discorde, les égyptiens donnèrent leurs approbation difficilement à Nahnah pour son projet de création d’un second parti politique islamiste en algérie. Il étaient pour le renforcement du travail dans l’association mère, el islah wa ilrchad et aussi au sein de la fédération de toutes les mouvances tenue par le cheikh sahnoune (rabitat aldawa).
      Nahnah due se battre pour imposer son autonomie au seins des frères musulmans, la participation aux différents scrutins électoraux fut à chaque fois compromise. Les égyptiens très lents à la détente ne concevaient pas la possibilité d’affrontements de plusieurs parti islamistes lors d’une élection.
      Le cheikh se politise :
      L’incompréhension persiste toujours entre Nahnah et les frères musulmans, le clash et la radiation à souvent été évité de justesse. Mais Nahnah en fin négociateur su toujours imposé ses options et ses choix. La controverse fut virulente lorsque Nahnah décida de participer aux élections présidentielles contre zeroual en 1995, les frères musulmans ne comprenaient pas que l’on puisse cautionner une telle démarche électorale qui ne vise qu’as cacher la face despotique du régime algérien. Des réunions houleuses eurent lieu en arabie saoudite, en turquie et en égypte pour décider de l’opportunité de cette participation. On reprochait à Nahnah son culot, comment pouvait il se permettre de participer aux élections alors que des milliers de frères (du fis) était cloîtrés dans les camps de concentrations du sud.
      Sa relation avec abassi fut pénible, ils ont eu auparavant divers accrochages sur les questions qui secouaient la mouvance islamiste, tel que l’obligation de se prononcer sur la proposition de bouiali de combattre le pouvoir impie, aussi face aux troubles berbero gauchiste de la fac ou aussi bien après face à la révolte du peuple en octobre 1988.
      Avec l’ouverture du champs politique, abbassi qui n’avait rien à perdre (puisque il n’était à la tête d’aucun groupe ni d’aucune djamaa) s’allia à la nébuleuse sallafiste pour créer le FIS. Aucune djamaa n’avait approuvé sa démarche et pourtant sa réussite fût fulgurante et inattendue. Il su manier la populace grâce à la verve du jeunot Ali Belhadj. En entrant dans la politique, les salaffistes se divisèrent en trois principales tendances, celle qui intégra le FIS, celle des loyalistes salafiya ilymiya tenue par abdelmalek (du quartier huppé de la colonnes), il refusaient toute rébellion par rapport au chef des croyants chadli bendjedi et celle des takfirs et hidjra tenue par le tourne veste sahnouni hachemi de la mosquée kaboul (dans le quartier populeux de belcourt). Abassi joua à merveilles avec la première et la dernière de ces tendances pour asseoir son parti et le faire évoluer en organisme le plus populaire qu’est connu l’algérie indépendante. Juste avant les émeutes de 1992, abassi s’est vu obligé d’intégrer la Djazaara dans son parti pour faire face aux sallafistes qui ne maîtrisaient pas la gestion des affaires publiques, ces dernier en profitèrent pour évincer tous le monde de la direction politique du FIS.
      (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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      • #4
        Pas grand chose à dire sur le FIS puisqu'Allah a montré les preuves. Abassi Madani vit au Qatar auprès de Cheick Khalifa Ahmad tandis que le fils d'Ali Belhadj avait choisit de se réfugier dans les montagnes de ceux que son père appelait les "mangeurs de sangliers".
        Dernière modification par zwina, 16 décembre 2011, 23h46.
        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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        • #5
          Qu'en pensez vous? Merci de partager des informations sur l'ideologie veritable du FIS.
          c'est exactement ça. l'islamisme est une idéologie. c'est-à-dire le résultat de la pensée humaine. et dans ce cas précis, une pensée obscure et ténébreuse.
          la curiosité est un vilain défaut.

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          • #6
            Le FIS est un front ou une nebuleuse de courants dont le programme politique est quasi inexistant sinon confus. Beaucoup d'observateurs classent ce parti dans la mouvance salafiste. Ali Benhadj, le vénéré et violent chef charismatique du FIS se reclame lui ouvertement de ce courant.

            Qu'en pensez vous ? Merci de partager des informations sur l'ideologie veritable du FIS.
            Je pense qu'il faut commencer par utiliser les verbes ''au passé'' : Le FIS était .....
            Dans la nuit noire, sur la pierre noire, une fourmi noire, ... Dieu la voit.

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            • #7
              Le Fis! certains le trouvaient bon d'autres le trouvaient mauvais.
              Là n'est pas la question.
              Il ne faut pas perdre de vue ceux d'en face qui étaient ... et qui le sont à ce jour.
              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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              • #8
                Le Fis! certains le trouvaient bon d'autres le trouvaient mauvais.
                Là n'est pas la question.
                Ceux qui eurent l'illusion qu'il fut bon ont eu 10 ans de cauchemar pour changer d'avis.

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                • #9
                  Le FIS est un front "politique" qui regroupait plusieurs tendance islamique : Salafistes, le qutbistes, les frères musulman, soufi, tabligh, frère de la Jaz'ara ( étudiant universitaire infulencé par Malek bennabi et l'association de savant algérien Ibn Badis .....)....
                  mais disant que le conseil consultatif et de fetwa était largement influencé par les salafistes.

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                  • #10
                    Qu'en pensez vous? Merci de partager des informations sur l'ideologie veritable du FIS.
                    en Bref .
                    le FIS son idéologie cachée
                    F : Fatima
                    I : Interdit
                    S de Sortir ..
                    t es BON pour Jawadj El Mout3a , pas de place pour toi dans la société algérienne ..
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      Ceux qui eurent l'illusion qu'il fut bon ont eu 10 ans de cauchemar pour changer d'avis.
                      Des fois les remèdes de cheval (comme le sont aujourd'hui en Tunisie et en Égypte) sont choisis à titre de réanimation d'un corps très amoché, qui était le cas de l'Algérie.
                      Les humains de tous bords ont leur limites et leur dérives. Est-ce un pire mal que l'autre ? personne ne le sait.

                      C'est paradoxal, beaucoup sont jusqu’à date tiraillés entre le droit du FIS à exercer et la conviction qu'il n'est pas bon.
                      Il reste que ce qui est bon pour un moment ne l'est plus pour un autre, le proverbe dit ''il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis''.
                      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                      • #12
                        ''il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis''.
                        de nature !
                        Imbéciles , ceux qui ne pensent pas comme nous
                        si je ne me tropmpes , je crois de Flaubert ..
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                        • #13
                          Comme je l'ai indique dans l'autre topic Ali Blehadj ne peut représenter le courant salafiste dans le front islamique du salut.
                          Écoutant le discours de Belhadj on découvre qu'il est loin du salafisme connu tout simplement parce qu'il ne revendique pas hautement leurs croyances et n'emprunte pas de leurs lagunage ni de leurs méthodes.
                          Bien qu'il se dit "salafiste" ce n'est que dans le sens ou tous les autres courants le déclarent. C'est a dire "adapte des ancêtres" .
                          Je ne crois pas qu'il voulait dire précisément les gens de hadiths "Ahl Al hadith" que les salafistes aiment s'identifier.

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                          • #14
                            Imbéciles , ceux qui ne pensent pas comme nous
                            Imbéciles!
                            chacun a ses appréhensions, son idéal et sa façon de voir les choses. Pour le moment il colle plus sur ceux qui se sont laissé trainer sur le terrain militaire où ils se sont fait broyés royalement. L’avènement FIS est devenu une école en soi, de partout dans le monde on ne veut pas répéter les mêmes erreurs ni se laisser infiltrer par les indésirables, qui ont jeté un discrédit et un flou sur ce parti-front.
                            Cette saga a malheureusement renforcé le système (à revigorer et à rajeunir) et fatigué le peuple.
                            وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                            • #15
                              ceux qui ont vécu en Algérie durant les années 80 -90 te dirons comment le FIS a raflé la mise lors du vote.

                              avant de voter, t'as qu'une seule question nichée dans ta tête "suis-je musulman?"....en faisant ton choix, te viens la réponse "je suis musulman, donc je vote FIS, si non rabbi yéddini lénnar". voilà l'éxploit du FIS...faire culpabiliser tout le monde.

                              sans parler des miracles, des mômes qui chialent, et du pain distribué gratis au peuple.

                              PEACEZ SUR LE FIS!
                              La Réalité est la Perception, la Perception est Subjective

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