Un Sahraoui a été arrêté, jeudi 15 décembre, à Mijek, dans les territoires libérés du Sahara occidental, par les services de sécurité de la RASD dans le cadre de l’enquête sur l’enlèvement, le 22 octobre dernier, de trois ressortissants européens à Tindouf. Cette nouvelle arrestation porte à onze le nombre de personnes arrêtées dans le cadre de cette affaire, a précisé ce vendredi à Tifariti le ministre sahraoui de la Défense, Mohamed El Bouhali, cité par l’agence APS. Parmi les onze membres de ce groupe arrêtés par les autorités sahraouies figurent des Maliens, des Sahraouis et un Mauritanien.
Le groupe, agissant au sein d'un réseau de crime organisé, a été arrêté à 90 km au sud du camp de réfugiés de Dakhla et à 150 km au sud‑est du camp de Hassi Rabuni. Un membre de ce groupe a été abattu après avoir résisté à l'interpellation, a précisé le ministre sahraoui en marge du 13e congrès du Polisario à Tifariti. Il a ajouté que le cerveau de ce groupe, d'origine malienne, s'adonnant au trafic de drogue et entretenant des connexions avec des groupes terroristes, est entre les mains des autorités sahraouies.
Le groupe a été appréhendé alors qu’il était « à la recherche d’un repreneur des trois otages » après « l’échec de l’opération de leur rachat par Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) », selon le responsable sahraoui.
Le ministre sahraoui a ouvertement mis en cause le Maroc dans cette affaire. Il a accusé les services de sécurité marocains d’être « derrière cet acte terroriste ». Selon lui, ces derniers « étaient surpris d’apprendre l’arrestation de ce groupe de criminels ». Les autorités marocaines avaient contacté le Burkina Faso pour engager une « médiation pour la libération des trois ressortissants européens enlevés », a affirmé M. El Bouhali tout en soulignant que le Front Polisario « refusait ce genre de médiations qui se termine par le paiement de rançons ».
Au lendemain de l’enlèvement des trois Européens, l’Algérie avait refusé d’attribuer cette action à Aqmi. Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, avait condamné « avec la plus extrême vigueur (…) l’acte terroriste ». Mais il avait pris soin de souligner : « pour le moment, je préfère réserver mon commentaire en attendant de disposer d’éléments d’information vérifiés sur les ravisseurs ainsi que sur leurs motivations ».
Rafik Tadjer
Le groupe, agissant au sein d'un réseau de crime organisé, a été arrêté à 90 km au sud du camp de réfugiés de Dakhla et à 150 km au sud‑est du camp de Hassi Rabuni. Un membre de ce groupe a été abattu après avoir résisté à l'interpellation, a précisé le ministre sahraoui en marge du 13e congrès du Polisario à Tifariti. Il a ajouté que le cerveau de ce groupe, d'origine malienne, s'adonnant au trafic de drogue et entretenant des connexions avec des groupes terroristes, est entre les mains des autorités sahraouies.
Le groupe a été appréhendé alors qu’il était « à la recherche d’un repreneur des trois otages » après « l’échec de l’opération de leur rachat par Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) », selon le responsable sahraoui.
Le ministre sahraoui a ouvertement mis en cause le Maroc dans cette affaire. Il a accusé les services de sécurité marocains d’être « derrière cet acte terroriste ». Selon lui, ces derniers « étaient surpris d’apprendre l’arrestation de ce groupe de criminels ». Les autorités marocaines avaient contacté le Burkina Faso pour engager une « médiation pour la libération des trois ressortissants européens enlevés », a affirmé M. El Bouhali tout en soulignant que le Front Polisario « refusait ce genre de médiations qui se termine par le paiement de rançons ».
Au lendemain de l’enlèvement des trois Européens, l’Algérie avait refusé d’attribuer cette action à Aqmi. Amar Belani, porte‑parole du ministère des Affaires étrangères, avait condamné « avec la plus extrême vigueur (…) l’acte terroriste ». Mais il avait pris soin de souligner : « pour le moment, je préfère réserver mon commentaire en attendant de disposer d’éléments d’information vérifiés sur les ravisseurs ainsi que sur leurs motivations ».
Rafik Tadjer
Commentaire