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Les États-Unis ont réitéré, en 2011, leur soutien à la proposition marocaine d'autonomie au Sahara, sous souveraineté marocaine, la qualifiant de «sérieuse, réaliste et crédible», dans le sillage «d'une position constante de la politique étrangère américaine depuis l'Administration Clinton jusqu'à celle d'Obama en passant par l'Administration Bush».
«Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d'autonomie constitue une proposition sérieuse, réaliste et crédible, ainsi qu'une approche potentielle à même de satisfaire les aspirations» des populations sahraouies à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité, a souligné le chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse tenue le 23 mars dernier, avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri. La déclaration du chef de la diplomatie américaine s'inscrit, en effet, en droite ligne des propos tenus, lors d'une interview à la MAP en novembre 2009 dans laquelle elle avait dit: «Je ne veux pas que quiconque dans la région, ou ailleurs, ait le moindre doute au sujet de notre politique (concernant l'initiative marocaine d'autonomie), qui demeure la même». Plusieurs anciens ambassadeurs des États-Unis au Maroc ont, par la suite, «applaudi» cette déclaration publique de la secrétaire d'Etat dans laquelle elle a aussi fait part de son engagement «à approfondir davantage le fort partenariat stratégique» unissant son pays avec le Royaume.
«Nous tenons à applaudir votre déclaration publique, suite à votre entretien à Washington avec le ministre marocain des Affaires étrangères, dans laquelle vous avez fait part de votre engagement à «approfondir davantage le fort partenariat stratégique avec le Royaume»», ont affirmé ces anciens responsables US dans une lettre adressée au chef de la diplomatie américaine. Revenant sur la question du Sahara, la lettre note que Mme Clinton avait «fort justement réitéré la politique américaine, élaborée de longue date, selon laquelle le plan marocain d'autonomie est juste, réaliste et crédible», en soulignant que ladite proposition «a pour vocation de devenir l'instrument grâce auquel les Nations unies peuvent satisfaire les aspirations des populations sahraouies à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité». «Le Maroc, notre allié de la première heure, s'est toujours tenu aux côtés des États-Unis dans les moments stratégiques», ont rappelé les signataires de la lettre, qui ont réaffirmé leur soutien aux objectifs que la diplomatie américaine souhaite atteindre avec le Royaume.
Les signataires de cette lettre ont, d'autre part, tenu à saluer «les louanges» de Mme Clinton à l'égard du discours «historique» que S.M. le Roi Mohammed VI avait prononcé le 9 mars dernier et dans lequel le Souverain «a identifié un échéancier et un processus consultatif qui engagent le Maroc de manière décisive dans une logique d'accélération des réformes», estimant qu'il s'agit là d'une «exception louable» qui distingue le Maroc dans son environnement régional.«Cette évolution démocratique irréversible, voulue par le Souverain, bénéficiera également à la politique des États-Unis «, ont-ils soutenu, insistant que «vos encouragements continus et notre leadership national seront décisifs vis-à-vis des réformes politiques et sociales non seulement au Maroc, mais aussi dans d'autres parties du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord». La lettre a été, rappelle-t-on, signée par les anciens ambassadeurs américains au Maroc que sont Joseph Verner Reed, Jr, Thomas Nassif, Michael Ussery, Frederick Vreeland, Marc Ginsberg, Edward Gabriel, Margaret D. Tutwiler et Thomas Riley.
Le soutien de la proposition marocaine d'autonomie trouve également son expression dans les principales publications et les travaux et essais de think tank et experts américains influents, dont le point de vue a une incidence certaine sur la formulation de la politique étrangère des États-Unis. C'est dans ce cadre qu'ils ont à maintes reprises appelé l'Algérie et le polisario à se soumettre «au verdict de l'histoire et de la réalité sur le terrain» dans le but de trouver une solution au conflit du Sahara, qui, mettent-ils en garde, donne des ouvertures à une intensification «déstabilisatrice pour toute la région» des activités d'Al-Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI). «Au moment où le Maroc fait preuve d'ouverture et de transparence pour ce qui est de la situation des droits de l'Homme et de l'évolution de son processus démocratique, on remarque à ce sujet un manque de volonté manifeste de la part de l'Algérie et du polisario», soutiennent-ils, en déplorant «les abus dont souffrent les populations parquées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf».
Et d'appeler vivement les Nations unies et le Conseil de sécurité «à mettre Alger et le polisario face à leurs responsabilités», seul moyen, insistent-ils, de «donner du sens» aux pourparlers informels sur le Sahara». Dans l'absence d'une telle démarche, les autres parties ne feront que «persister dans leur déni de la vérité aussi bien historique que factuelle», relève-t-on dans le même contexte.
Par Fouad Arif (MAP) | LE MATIN
«Nous avons déjà fait part de notre conviction que le plan marocain d'autonomie constitue une proposition sérieuse, réaliste et crédible, ainsi qu'une approche potentielle à même de satisfaire les aspirations» des populations sahraouies à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité, a souligné le chef de la diplomatie américaine, lors d'une conférence de presse tenue le 23 mars dernier, avec son homologue marocain, Taib Fassi Fihri. La déclaration du chef de la diplomatie américaine s'inscrit, en effet, en droite ligne des propos tenus, lors d'une interview à la MAP en novembre 2009 dans laquelle elle avait dit: «Je ne veux pas que quiconque dans la région, ou ailleurs, ait le moindre doute au sujet de notre politique (concernant l'initiative marocaine d'autonomie), qui demeure la même». Plusieurs anciens ambassadeurs des États-Unis au Maroc ont, par la suite, «applaudi» cette déclaration publique de la secrétaire d'Etat dans laquelle elle a aussi fait part de son engagement «à approfondir davantage le fort partenariat stratégique» unissant son pays avec le Royaume.
«Nous tenons à applaudir votre déclaration publique, suite à votre entretien à Washington avec le ministre marocain des Affaires étrangères, dans laquelle vous avez fait part de votre engagement à «approfondir davantage le fort partenariat stratégique avec le Royaume»», ont affirmé ces anciens responsables US dans une lettre adressée au chef de la diplomatie américaine. Revenant sur la question du Sahara, la lettre note que Mme Clinton avait «fort justement réitéré la politique américaine, élaborée de longue date, selon laquelle le plan marocain d'autonomie est juste, réaliste et crédible», en soulignant que ladite proposition «a pour vocation de devenir l'instrument grâce auquel les Nations unies peuvent satisfaire les aspirations des populations sahraouies à gérer leurs propres affaires dans la paix et la dignité». «Le Maroc, notre allié de la première heure, s'est toujours tenu aux côtés des États-Unis dans les moments stratégiques», ont rappelé les signataires de la lettre, qui ont réaffirmé leur soutien aux objectifs que la diplomatie américaine souhaite atteindre avec le Royaume.
Les signataires de cette lettre ont, d'autre part, tenu à saluer «les louanges» de Mme Clinton à l'égard du discours «historique» que S.M. le Roi Mohammed VI avait prononcé le 9 mars dernier et dans lequel le Souverain «a identifié un échéancier et un processus consultatif qui engagent le Maroc de manière décisive dans une logique d'accélération des réformes», estimant qu'il s'agit là d'une «exception louable» qui distingue le Maroc dans son environnement régional.«Cette évolution démocratique irréversible, voulue par le Souverain, bénéficiera également à la politique des États-Unis «, ont-ils soutenu, insistant que «vos encouragements continus et notre leadership national seront décisifs vis-à-vis des réformes politiques et sociales non seulement au Maroc, mais aussi dans d'autres parties du Moyen-Orient et d'Afrique du Nord». La lettre a été, rappelle-t-on, signée par les anciens ambassadeurs américains au Maroc que sont Joseph Verner Reed, Jr, Thomas Nassif, Michael Ussery, Frederick Vreeland, Marc Ginsberg, Edward Gabriel, Margaret D. Tutwiler et Thomas Riley.
Le soutien de la proposition marocaine d'autonomie trouve également son expression dans les principales publications et les travaux et essais de think tank et experts américains influents, dont le point de vue a une incidence certaine sur la formulation de la politique étrangère des États-Unis. C'est dans ce cadre qu'ils ont à maintes reprises appelé l'Algérie et le polisario à se soumettre «au verdict de l'histoire et de la réalité sur le terrain» dans le but de trouver une solution au conflit du Sahara, qui, mettent-ils en garde, donne des ouvertures à une intensification «déstabilisatrice pour toute la région» des activités d'Al-Qaïda dans le Maghreb islamique (AQMI). «Au moment où le Maroc fait preuve d'ouverture et de transparence pour ce qui est de la situation des droits de l'Homme et de l'évolution de son processus démocratique, on remarque à ce sujet un manque de volonté manifeste de la part de l'Algérie et du polisario», soutiennent-ils, en déplorant «les abus dont souffrent les populations parquées dans des conditions inhumaines dans les camps de Tindouf».
Et d'appeler vivement les Nations unies et le Conseil de sécurité «à mettre Alger et le polisario face à leurs responsabilités», seul moyen, insistent-ils, de «donner du sens» aux pourparlers informels sur le Sahara». Dans l'absence d'une telle démarche, les autres parties ne feront que «persister dans leur déni de la vérité aussi bien historique que factuelle», relève-t-on dans le même contexte.
Par Fouad Arif (MAP) | LE MATIN
? se met à lancer les bobards , indice que les négociations approchent
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