Interrogé ce samedi 17 décembre en marge du 13ème congrès du Front Polisario, au sujet du dernier rapt de trois humanitaires dans les camps des réfugiés, le représentant du Front Polisario auprès des Nations unies, Mohamed Boukhari, a indiqué à Elwatan.com que les autorités de la RASD ne disposent pas encore de "preuves définitives pour écarter le maroc" de son implication dans cet acte terroriste. Il estime que la lutte antiterroriste nécessite plus que jamais coopération régionale honnête.
Tifariti (territoire libéré du sahara occidental),
De notre envoyé spécial.
Etant déjà confronté au colonialisme marocain, la république arabe sahraouie démocratique fait aujourd’hui face à une autre menace: le terrorisme. Cette nouvelle menace ne risque-t-elle pas de perturber la lutte pour l’autodétermination ?
Nous étions en effet victimes d’une opération terroriste et c’était pour nous une surprise. Mais, nous avons pris en charge les conséquences et les obligations à cet effet. Et nous avons démontré que nous pouvons relever de tels défis. Nous n’avons pas de preuves définitives pour écarter l’implication de la partie marocaine. L’enquête des services sécuritaires est toujours en cours. Mais, c’est un front. De toutes les façons cela démontre un démenti flagrant de toute une stratégie et une compagne menée par le Maroc pour avoir le soutien de certaines capitales dans le monde en se basant sur le risque sécuritaire qui existe dans la région. Ceci de manière à faire croire à certaines capitales, notamment Washington et Paris, que la seule force organisée dans la région pour faire face à cette menace c’est le Maroc. Et partant il faut sacrifier la légalité internationale au Sahara occidental pour donner la chance au Maroc d’être légitimé par la communauté internationale et par les pays d'envergure, comme l’Amérique, la France pour être en charge de la protection de l’occident.
Cela étant, nous avons répondu et nous continuons à assurer ce coté de la bataille et finalement je pourrais dire que la menace est commune. C’est un facteur qui doit encourager ou convaincre la communauté internationale et surtout les capitales impliquées dans le processus dans la décision politique concernant le Sahara occidental d’accélérer le processus des solutions du conflit pour à la fois débarrasser la région des tensions et du conflit initié par le Maroc depuis 1975. Nous voulons une solution qui nous permette à tous dans la région du Maghreb à faire face à cette réalité et joindre nos efforts pour construire l’avenir de toutes les générations maghrébines où les potentiels sont là disponibles. Mais, l’obstination marocaine de continuer la politique du fait accompli au Sahara occidental a empêché une action commune contre la menace et une projection commune pour construire l’avenir maghrébin.
Cette opération terroriste menée dans les camps des réfugiés vous a-t-elle amené à prendre d’autres mesures particulières sur le plan sécuritaire ?
Aux camps des réfugiés sahraouis il n y a pas de menace. Cette dernière est venue d’ailleurs et on connaît parfaitement son origine, dans un pays de la région. Mais il ne faut pas seulement se concentrer sur les auteurs des actes terroristes, il faut chercher qui est derrière cette opération.
C’est pour cela que dans les investigations d’après les sources sahraouies nous n’avons pas des preuves définitives pour écarter les suspicions qui existent sur l’implication marocaine de manières directes ou indirectes pour créer un problème supplémentaire au Front Polisario et au gouvernement de la RASD, notamment de dévier nos efforts vers un autre front. C’est vrai que nous avons les moyens pour faire face à un degré de la menace. Nous ne pouvons pas les faire seul, il faut une coopération régionale honnête.
Rabah Beldjenna - El Watan.
Tifariti (territoire libéré du sahara occidental),
De notre envoyé spécial.
Etant déjà confronté au colonialisme marocain, la république arabe sahraouie démocratique fait aujourd’hui face à une autre menace: le terrorisme. Cette nouvelle menace ne risque-t-elle pas de perturber la lutte pour l’autodétermination ?
Nous étions en effet victimes d’une opération terroriste et c’était pour nous une surprise. Mais, nous avons pris en charge les conséquences et les obligations à cet effet. Et nous avons démontré que nous pouvons relever de tels défis. Nous n’avons pas de preuves définitives pour écarter l’implication de la partie marocaine. L’enquête des services sécuritaires est toujours en cours. Mais, c’est un front. De toutes les façons cela démontre un démenti flagrant de toute une stratégie et une compagne menée par le Maroc pour avoir le soutien de certaines capitales dans le monde en se basant sur le risque sécuritaire qui existe dans la région. Ceci de manière à faire croire à certaines capitales, notamment Washington et Paris, que la seule force organisée dans la région pour faire face à cette menace c’est le Maroc. Et partant il faut sacrifier la légalité internationale au Sahara occidental pour donner la chance au Maroc d’être légitimé par la communauté internationale et par les pays d'envergure, comme l’Amérique, la France pour être en charge de la protection de l’occident.
Cela étant, nous avons répondu et nous continuons à assurer ce coté de la bataille et finalement je pourrais dire que la menace est commune. C’est un facteur qui doit encourager ou convaincre la communauté internationale et surtout les capitales impliquées dans le processus dans la décision politique concernant le Sahara occidental d’accélérer le processus des solutions du conflit pour à la fois débarrasser la région des tensions et du conflit initié par le Maroc depuis 1975. Nous voulons une solution qui nous permette à tous dans la région du Maghreb à faire face à cette réalité et joindre nos efforts pour construire l’avenir de toutes les générations maghrébines où les potentiels sont là disponibles. Mais, l’obstination marocaine de continuer la politique du fait accompli au Sahara occidental a empêché une action commune contre la menace et une projection commune pour construire l’avenir maghrébin.
Cette opération terroriste menée dans les camps des réfugiés vous a-t-elle amené à prendre d’autres mesures particulières sur le plan sécuritaire ?
Aux camps des réfugiés sahraouis il n y a pas de menace. Cette dernière est venue d’ailleurs et on connaît parfaitement son origine, dans un pays de la région. Mais il ne faut pas seulement se concentrer sur les auteurs des actes terroristes, il faut chercher qui est derrière cette opération.
C’est pour cela que dans les investigations d’après les sources sahraouies nous n’avons pas des preuves définitives pour écarter les suspicions qui existent sur l’implication marocaine de manières directes ou indirectes pour créer un problème supplémentaire au Front Polisario et au gouvernement de la RASD, notamment de dévier nos efforts vers un autre front. C’est vrai que nous avons les moyens pour faire face à un degré de la menace. Nous ne pouvons pas les faire seul, il faut une coopération régionale honnête.
Rabah Beldjenna - El Watan.
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