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Libye - Sonatrach invitée à reprendre ses activités sur les blocs de Ghadamès
Selon des sources informées, la compagnie pétrolière libyenne, NOC, a adressé un courrier à la Sipex (Sonatrach International Petroleum Exploration & Production) via l’entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP), lui demandant de faire un état des pertes subies du fait de la cessation de ses activités. Le même courrier, adressé à toutes les compagnies étrangères présentes dans le secteur des hydrocarbures en Libye, invitait l’entreprise algérienne à reprendre ses activités.
Selon la même source, citée par le journal El Khabar, l’ENTP a répondu que les pertes subies sur les sites où elle travaille sont négligeables en comparaison de celles subies par les compagnies pétrolières internationales. « Sonatrach a eu de la chance par rapport aux autres entreprises » a-t-elle déclaré. Pour rappel, l’entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP) et l’ENAGEO (entreprise algérienne de géophysique) travaillent en Libye pour le compte de SIPEX, (Sonatrach International Petroleum Exploration & Production) qui dispose de deux blocs d’exploration dans le bassin de Ghadamès, prés des frontières algériennes.
Sipex qui a confié à une entreprise libyenne privée le soin de surveiller ses sites n’a enregistré aucune perte dans les équipements et engins restés sur place après la dégradation de la situation sécuritaire et l’évacuation de ses personnels. SIPEX, indique la même source, est prête à reprendre ses activités après l’assurance d’une stabilisation de la situation sécuritaire dans la région. La présence en Algérie des cadres évacués des sites pétroliers libyens a été mise à profit par terminer les études relatives aux deux blocs concédés à Sipex dans la région de Ghadamès. Ces courriers adressés aux compagnies étrangères répondent à la volonté des nouvelles autorités libyennes de reprendre rapidement les activités dans le secteur des hydrocarbures. Selon les estimations de l’Opep, la reprise de la production se fera plus vite que prévue, les dégâts subis par les infrastructures pétrolières ont été relativement limitées.
Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El Badri, a indiqué que la « Libye atteindra sa production normale d'ici la fin du deuxième trimestre 2012, avec 1,58 million de barils par jour (mbj)», a-t-il dit, ajoutant que «la production revient très rapidement, ce qui a surpris presque tout le monde». Avant le début de la révolte en Libye mi-février, le pays, membre de l'Opep, produisait 1,6 mbj de pétrole, pour des exportations de 1,3 mbj. Cette production avait ensuite quasiment cessé, jusqu'à la relance des premiers champs le 12 septembre, puis la reprise des exportations. En novembre, la Libye a repassé le cap des 600 000 barils par jour, et le chef de la Compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC), Nouri Berouin, avait indiqué à l'époque qu'il espérait un retour à la normale d'ici la fin 2012. Le groupe Sonatrach avait annoncé en mai 2010 avoir réalisé en partenariat avec la NOC une seconde découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès près des frontières algéro-libyennes. Cette découverte a été réalisée par la Sonatrach international petroleum exploration & production (SIPEX). La première découverte a été réalisée dans le bloc 65, attribué à Sonatrach par la NOC en mars 2005.
Maghreb Emergent
Selon la même source, citée par le journal El Khabar, l’ENTP a répondu que les pertes subies sur les sites où elle travaille sont négligeables en comparaison de celles subies par les compagnies pétrolières internationales. « Sonatrach a eu de la chance par rapport aux autres entreprises » a-t-elle déclaré. Pour rappel, l’entreprise nationale des travaux aux puits (ENTP) et l’ENAGEO (entreprise algérienne de géophysique) travaillent en Libye pour le compte de SIPEX, (Sonatrach International Petroleum Exploration & Production) qui dispose de deux blocs d’exploration dans le bassin de Ghadamès, prés des frontières algériennes.
Sipex qui a confié à une entreprise libyenne privée le soin de surveiller ses sites n’a enregistré aucune perte dans les équipements et engins restés sur place après la dégradation de la situation sécuritaire et l’évacuation de ses personnels. SIPEX, indique la même source, est prête à reprendre ses activités après l’assurance d’une stabilisation de la situation sécuritaire dans la région. La présence en Algérie des cadres évacués des sites pétroliers libyens a été mise à profit par terminer les études relatives aux deux blocs concédés à Sipex dans la région de Ghadamès. Ces courriers adressés aux compagnies étrangères répondent à la volonté des nouvelles autorités libyennes de reprendre rapidement les activités dans le secteur des hydrocarbures. Selon les estimations de l’Opep, la reprise de la production se fera plus vite que prévue, les dégâts subis par les infrastructures pétrolières ont été relativement limitées.
Le secrétaire général de l'Opep, Abdallah El Badri, a indiqué que la « Libye atteindra sa production normale d'ici la fin du deuxième trimestre 2012, avec 1,58 million de barils par jour (mbj)», a-t-il dit, ajoutant que «la production revient très rapidement, ce qui a surpris presque tout le monde». Avant le début de la révolte en Libye mi-février, le pays, membre de l'Opep, produisait 1,6 mbj de pétrole, pour des exportations de 1,3 mbj. Cette production avait ensuite quasiment cessé, jusqu'à la relance des premiers champs le 12 septembre, puis la reprise des exportations. En novembre, la Libye a repassé le cap des 600 000 barils par jour, et le chef de la Compagnie pétrolière nationale libyenne (NOC), Nouri Berouin, avait indiqué à l'époque qu'il espérait un retour à la normale d'ici la fin 2012. Le groupe Sonatrach avait annoncé en mai 2010 avoir réalisé en partenariat avec la NOC une seconde découverte de pétrole dans le bassin de Ghadamès près des frontières algéro-libyennes. Cette découverte a été réalisée par la Sonatrach international petroleum exploration & production (SIPEX). La première découverte a été réalisée dans le bloc 65, attribué à Sonatrach par la NOC en mars 2005.
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