Tweet
Le front Polisario devient-il une organisation terroriste à l’image d’AQMI ? L’on est tenté de répondre par l’affirmative au vu de certains événements qui se passent actuellement dans le sahel : rapts, trafics d’armes et de drogue et autres règlements de comptes.
Le 8 décembre dernier, la quiétude de la petite localité malienne El Hank, est troublée par l’irruption d’un commando dont les éléments appartiennent au front Polisario.
Armés jusqu’aux dents, ces éléments étaient arrivés dans l’intention de libérer un membre du Polisario qui avait été fait prisonnier par ses complices (des arabes maliens) dans un trafic de drogue qui a mal tourné. Le Sahraoui avait tenté de doubler les Maliens…
C’est suite à cette affaire, que le Polisario a organisé une opération punitive contre les trafiquants maliens basés à El Hank.
Le commando, une fois arrivé, dans cette localité, a pris pour cible trois arabes membres du réseau de trafiquants. Ils furent capturés par les Sahraouis. Dans ce règlement de comptes, un autre sahraoui (complice des Maliens), Mohamed Ould Laabid alias ‘Robio’, est appréhendé par le commando. « Robio » est présenté comme étant un proche d’un haut responsable de l’organisation, mais qui opère entre le Mali, l’Algérie et les camps de Tindouf. Il est à la fois trafiquant, homme de main, passeur et membre du Polisario Au cours de l’opération punitive des sahraouis, un gros trafiquant du secteur est également abattu. Il s’agit de Mohamed Yeyia Ould Hamed dit «Double tête». Arabe originaire de la région de Tombouctou, «Double tête » était connu dans le milieu du trafic au nord. Il avait des « contacts d’affaires» avec le sommet du Polisario. A en croire des sources sécuritaires, il aurait opposé une farouche résistance aux membres du commando avant d’être tué.
Le maquillage des responsables du Polisario
Cette opération (règlement de comptes), est vite récupérée par certains responsables du Polisario.
En effet, le 15 décembre, un responsable du mouvement annonce l’arrestation de trois personnes «impliquée » dans l’enlèvement, fin octobre, de trois humanitaires espagnols, à Rabouni (Tindouf).
En réalité, aucune arrestation ne s’est opérée dans le cadre de cette affaire. Et les prétendus « ravisseurs » ne sont que les trois arabes maliens capturés dans la localité d’El Hank.
Dans le montage opéré autour de cette affaire, une brèche s’est subitement ouverte dans la stratégie du Polisario. Car, citant une source mauritanienne l’Afp, indique dans une dépêche, que « les sahraouis se sont excusés » auprès de la famille de « Double tête ». Ils se seraient trompés sur son cas croyant qu’il avait été impliqué dans l’enlèvement des trois humanitaires.
Mais les responsables du mouvement sont loin d’étaler toute la vérité autour de cette affaire…
Connexion AQMI-Polisario
L’annonce de l’arrestation des trois présumés ravisseurs était, en réalité une manière pour les responsables du Polisario de détourner l’attention de l’opinion sur une affaire qui implique ses éléments dans ce sanglant règlement de comptes. Au moment où la connexion contre le Polisario et des réseaux (armés) dans le trafic au sahel ne fait plus de doute.
Aussi, le rapt des humanitaires à Tindouf (Algérie) a suffisamment apporté de preuves sur les rapports (complicités) entre AQMI et le Polisario. Mieux, des observateurs indiquent que le rapt de Tindouf serait plutôt l’œuvre de membres du Polisario et qui ont bénéficié de complicités à l’intérieur des camps, où les Espagnols ont été kidnappés.
Après ce triple rapt, certains responsables du Polisario avaient immédiatement indiqué que les ravisseurs étaient venus du Mali. Mais aujourd’hui, ces accusations s’avèrent non fondées, avec l’accumulation de preuves contre des éléments proches ou appartenant au mouvement.
Et chaque jour apporte son lot de révélations sur les liens terroristes qu’entretiennent désormais AQMI et le front Polisario. Les deux organisations font, en conséquence, peser de grosses menaces sur les pays du Sahara.
Si pour AQMI c’est surtout les enlèvements d’otages, le Polisario opère sur plusieurs fronts : trafics d’armes, de drogue et…rapts.
Selon les observateurs, le Polisario ne traite pas qu’avec AQMI. Des connexions entre lui et certains cartels (latino-américains) de la drogue seraient établis. Dans cette activité, le Polisario prête ses services aux narco-latino pour convoyer des cargaisons de drogue qui transitent par le Sahel.
C’est dire que le règlement de comptes d’El Hank est, en réalité, une preuve supplémentaire au sujet des activités criminelles du Polisario dans le Sahel.
Cheick Sidy Mohamed
L'AUBE
Le 8 décembre dernier, la quiétude de la petite localité malienne El Hank, est troublée par l’irruption d’un commando dont les éléments appartiennent au front Polisario.
Armés jusqu’aux dents, ces éléments étaient arrivés dans l’intention de libérer un membre du Polisario qui avait été fait prisonnier par ses complices (des arabes maliens) dans un trafic de drogue qui a mal tourné. Le Sahraoui avait tenté de doubler les Maliens…
C’est suite à cette affaire, que le Polisario a organisé une opération punitive contre les trafiquants maliens basés à El Hank.
Le commando, une fois arrivé, dans cette localité, a pris pour cible trois arabes membres du réseau de trafiquants. Ils furent capturés par les Sahraouis. Dans ce règlement de comptes, un autre sahraoui (complice des Maliens), Mohamed Ould Laabid alias ‘Robio’, est appréhendé par le commando. « Robio » est présenté comme étant un proche d’un haut responsable de l’organisation, mais qui opère entre le Mali, l’Algérie et les camps de Tindouf. Il est à la fois trafiquant, homme de main, passeur et membre du Polisario Au cours de l’opération punitive des sahraouis, un gros trafiquant du secteur est également abattu. Il s’agit de Mohamed Yeyia Ould Hamed dit «Double tête». Arabe originaire de la région de Tombouctou, «Double tête » était connu dans le milieu du trafic au nord. Il avait des « contacts d’affaires» avec le sommet du Polisario. A en croire des sources sécuritaires, il aurait opposé une farouche résistance aux membres du commando avant d’être tué.
Le maquillage des responsables du Polisario
Cette opération (règlement de comptes), est vite récupérée par certains responsables du Polisario.
En effet, le 15 décembre, un responsable du mouvement annonce l’arrestation de trois personnes «impliquée » dans l’enlèvement, fin octobre, de trois humanitaires espagnols, à Rabouni (Tindouf).
En réalité, aucune arrestation ne s’est opérée dans le cadre de cette affaire. Et les prétendus « ravisseurs » ne sont que les trois arabes maliens capturés dans la localité d’El Hank.
Dans le montage opéré autour de cette affaire, une brèche s’est subitement ouverte dans la stratégie du Polisario. Car, citant une source mauritanienne l’Afp, indique dans une dépêche, que « les sahraouis se sont excusés » auprès de la famille de « Double tête ». Ils se seraient trompés sur son cas croyant qu’il avait été impliqué dans l’enlèvement des trois humanitaires.
Mais les responsables du mouvement sont loin d’étaler toute la vérité autour de cette affaire…
Connexion AQMI-Polisario
L’annonce de l’arrestation des trois présumés ravisseurs était, en réalité une manière pour les responsables du Polisario de détourner l’attention de l’opinion sur une affaire qui implique ses éléments dans ce sanglant règlement de comptes. Au moment où la connexion contre le Polisario et des réseaux (armés) dans le trafic au sahel ne fait plus de doute.
Aussi, le rapt des humanitaires à Tindouf (Algérie) a suffisamment apporté de preuves sur les rapports (complicités) entre AQMI et le Polisario. Mieux, des observateurs indiquent que le rapt de Tindouf serait plutôt l’œuvre de membres du Polisario et qui ont bénéficié de complicités à l’intérieur des camps, où les Espagnols ont été kidnappés.
Après ce triple rapt, certains responsables du Polisario avaient immédiatement indiqué que les ravisseurs étaient venus du Mali. Mais aujourd’hui, ces accusations s’avèrent non fondées, avec l’accumulation de preuves contre des éléments proches ou appartenant au mouvement.
Et chaque jour apporte son lot de révélations sur les liens terroristes qu’entretiennent désormais AQMI et le front Polisario. Les deux organisations font, en conséquence, peser de grosses menaces sur les pays du Sahara.
Si pour AQMI c’est surtout les enlèvements d’otages, le Polisario opère sur plusieurs fronts : trafics d’armes, de drogue et…rapts.
Selon les observateurs, le Polisario ne traite pas qu’avec AQMI. Des connexions entre lui et certains cartels (latino-américains) de la drogue seraient établis. Dans cette activité, le Polisario prête ses services aux narco-latino pour convoyer des cargaisons de drogue qui transitent par le Sahel.
C’est dire que le règlement de comptes d’El Hank est, en réalité, une preuve supplémentaire au sujet des activités criminelles du Polisario dans le Sahel.
Cheick Sidy Mohamed
L'AUBE
Commentaire