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Benguerir: Bataille rangée entre forces de l’ordre et habitants

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  • Benguerir: Bataille rangée entre forces de l’ordre et habitants

    · Une marche organisée par Al Adl wal Ihssane tourne au drame

    · 6 policiers blessés, 8 personnes présentées devant le parquet

    Mardi 30 juin. La petite ville de Benguerir était quasiment en état de siège. De violents affrontements ont opposé les forces de l’ordre et des habitants du quartier douar Jdid, non loin de l’avenue Moulay Abdellah. A l’origine, une marche de protestation «non autorisée» de quelque 800 personnes qui s’est terminée en bataille rangée. Une scène digne d’un film d’action américain. Malheureusement, ce jour-là la fiction a été rattrapée par une réalité bien cruelle. Plusieurs versions sont données: selon des sources locales, le mouvement avait pour objectif de protester contre des mesures prises par les autorités à l’encontre de marchands ambulants; d’autres disent que ce sont les commerçants qui auraient été montés contre les marchands ambulants, mais rien n’est clair…. «En tout cas, cela a mal tourné car il y a eu manipulation de part et d’autre», indique un responsable qui requiert l’anonymat. De fait, la marche qui était annoncée pour le mercredi a été précédée plusieurs jours durant par la distribution de tracts.
    Aussi, quand les forces de sécurité, appelées «chichane» dans la région, sont arrivées sur les lieux, elles ont tout de suite rencontré une résistance de la part des manifestants. Et apparemment, certains membres étaient déterminés à «aller jusqu’au bout». Le déploiement sécuritaire autour du quartier douar Jdid -fief aussi des membres d’Al Adl wal Ihssane- a tourné à l’émeute, ces derniers ayant refusé de se rendre aux sommations policières. Et ont répondu par jets de pierre et coups de sabre.
    Les scènes, d’une rare violence, ont été filmées. L’objectif des manifestants était notamment de bloquer la circulation sur la route nationale reliant Casablanca et Marrakech. Des dizaines d’automobilistes ont été stoppés plusieurs heures, le temps que les choses soient réglées.
    Selon le pacha de Benguerir, Abdelouahed Fadel, la «bataille» s’est achevée avec des blessés de part et d’autre: 4 policiers et deux auxiliaires des forces de l’ordre ont été transportés à l’hôpital pour blessures graves. Par contre, aucun chiffre n’a été donné sur les dégâts dans le camp adverse. Une chose est sûre, huit personnes ont été appréhendées et présentées hier devant le parquet avec pour chef d’accusation, trouble de l’ordre et port d’arme blanche. A l’heure où nous mettions sous presse, les forces de sécurité étaient toujours mobilisées.
    A noter que les évènements de cette municipalité rappellent vaguement un autre mouvement de protestation à Aït Ourir, qui s’est transformé en un affrontement avec les services de l’ordre. Services qui avaient dû déployer de gros moyens (bombes lacrymogènes et matraques) pour maîtriser la foule (cf. www.leconomiste.com).
    D’après les autorités de Benguerir, les activistes du mouvement Al Adl wal Ihssane sont très présents dans la bourgade. Ils participent à l’encadrement des ONG. «Au début, leurs interventions se limitaient à l’action sociale à Dar Chabab, via la distribution de denrées alimentaires, ftours au ramadan… et d’assistance aux personnes en situation précaire.
    Aujourd’hui, ils s’activent tous azimuts, demandant à chaque corps de métier de créer une association professionnelle pour protester contre les autorités», affirme une source proche du dossier.

    *************************

    Comme d’autres régions du Tensift Haouz, Benguerir est vulnérable. Sa vocation est essentiellement agricole. Ses réserves de phosphates et son emplacement sur l’axe routier Casablanca-Marrakech la prédisposent à un développement certain. Pourtant, la municipalité n’a pas encore connu son essor. Fort taux de chômage, couverture sanitaire insuffisante, infrastructure hospitalière éloignée, faibles taux d’alimentation en eau potable et électricité.
    Sans compter l’absence de structures touristiques, la défaillance de l’assainissement ou encore la faiblesse des équipements socioculturels et sportifs dans cette petite bourgade qui ne profite pas des «paillettes» et du succès de Marrakech.

    De notre correspondante,
    Badra BERRISSOULE
    L'economiste

  • #2
    je ne sais pas TIZI, mais c'est la deuxieme fois que tu te trompe de rubrique, c'est pas de l'économie ca.
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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    • #3
      Vigilence les gars. On a connu ce scenario à la fin des années 80. Cela a débouché sur un drame national.
      Les mêmes techniques: associations caritaves (dont la finalité et l'embrigadement et le recrutement), Création de syndicats islamistes, provocations, affrontements, utilisation des mosquées à des fins partisanes. Sur ce dernier point, un leader politique algeriens repondait à une question relative à l'organisation des organisations islamistes :" difficile de les concurrencer; il ont cinq réunions par jour et une assemblée générale, le Vendredi".
      Re Vigilence les gars.

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      • #4
        Oui Oujdi, t'as raison !! je ne m' en suis rendu compte qu'apres !!

        Je sus sûr que kl'un des moderateurs va s'en rendre compte et le deplacera !!

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