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Le président Bouteflika fustige les intermédiaires

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  • Le président Bouteflika fustige les intermédiaires

    Bonjour, si les régles ne sont pas réspéctées, il suffit d'augmenter les barriéres douaniéres sur certains produits, c'est aussi simple que cela.
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    La manifestation enregistre de nouveau le rush des traders. Le chef de l’État veut mettre le holà
    à ce phénomène qui touche, en particulier, des produits chinois importés via le Luxembourg, au détriment du commerce loyal et du véritable partenariat.

    Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, qui a inauguré jeudi, en présence des membres du gouvernement, la 39e édition de la Foire internationale d’Alger, contrairement à ses habitudes, n’a pas été très critique.
    À l’exception de quelques incursions, le chef de l’État tout au long de sa visite de trois heures des stands de différents exposants étrangers n’a fait qu’écouter ses interlocuteurs en les invitant “à profiter du climat d'affaires favorable pour multiplier les accords de partenariat avec des entreprises algériennes”. “Le moment est favorable pour la conclusion d'accords de partenariat avec les entreprises algériennes”, martèle le président de la République, critiquant les entreprises étrangères qui se contentent d'écouler leurs marchandises en Algérie. “Ce genre d'activité commerciale ne profite pas à l'économie algérienne”, souligne M. Abdelaziz Bouteflika, expliquant que “l’avenir est dans le partenariat dans la mesure où ce type d'association non seulement permet à la fois de répondre aux besoins du marché algérien mais aussi d'ouvrir des perspectives à l'exportation”.

    Le président de la République, s’adressant aux opérateurs étrangers, précise que “l’État leur apportera l'aide nécessaire pour la réussite de leurs projets”. C’est au niveau des pavillons de la Chine et de celui de l’Allemagne que le Président a tenu à lancer des mises au point à certains opérateurs économiques étrangers et des messages à des gouvernements de quelques pays.

    Dans le stand chinois, le président Bouteflika s'est élevé contre les pratiques “malhonnêtes” de certains intermédiaires qui font transiter les produits chinois importés par des pays tiers, dans le but de doubler leur prix de vente. Le président de la République a affirmé que l’Algérie n’a pas “besoin de ces intermédiaires”. “Je le dis devant la presse. Nous connaissons leur nom. La banque à Luxembourg leur appartient”, précise-t-il, sans citer le nom de la banque en question.

    M. Abdelaziz Bouteflika a demandé à l'ambassadeur de Chine à Alger d'informer son gouvernement de la volonté de l'Algérie de “traiter directement” avec Pékin. “Les relations entre l’Algérie et la Chine sont caractérisées par la transparence, la clarté et l'honnêteté”, explique-t-il. Le président de la République, profitant de sa visite au stand du concessionnaire automobile Volks-wagen dont des modèles sont exposés à la fois au pavillon allemand et stand du Brésil, a voulu adresser un message aux pays détenteurs de la technologie.

    Évoquant la problématique du “transfert de la technologie”, M. Abdelaziz Bouteflika parle de tricherie entre le Nord et le Sud. “Si vous commercialisez un produit, il faut vendre le produit d’origine. Si vous vendez le substitut du produit, il faut trouver une séparation”, explique le président de la République, précisant qu’il “ne critique pas une industrie d’un pays ami avec lequel l’Algérie entretient des relations solides et très importantes”. “Je suis simplement en train de dire que si vous vendez la Volkswagen, vous vendez une Volkswagen. Il y a un stand du Brésil qui lui expose ses produits. Je n’aime pas que vous mélangiez les choses. C’est pas bon pour le goût des Algériens”, relève-t-il. “C’est un véhicule contrôlé par la maison mère en Allemagne”, explique le responsable du stand sans vraiment convaincre le Président. “Les produits des années 1970 était contrôlés aussi par la maison mère, pour autant ils n’étaient pas dignes de la maison mère”, rétorque M. Abdelaziz Bouteflika. Pour autant le président de la République ne vise nullement le concessionnaire. Le problème ne concerne pas seulement l’Allemagne et le Brésil, il concerne aussi d’autres détenteurs de la technologie. “Il y a une différence qu’on ne vous donne pas, même dans le Coca-Cola, dans le médicament…”, souligne le chef de l’État.

    Meziane rabhi
    03 Juin 2006 Liberté
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin
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