Ighav laaqliw (L’esprit égaré)
voici mon cœur, la colère le possède,
Les tourments en lui débordent,
auprès des gens, je suis insipide.
Je suis Homme solitaire
et je prend l'a coté, loin de leurs chemins.
Je travaille dans une mine d'alun
pour une bouché de malheurs
qu'ils t'arrachent d'entre les dents.
mon esprit s'est égaré,
dieu me pardonne !
tu me parle je ne t'entends pas.
mon esprit s'est égaré, mes yeux s'éclairent,
tu me parle, je ne t'entends pas.
Toi qui tire sur la corde,
tu peut bien parler ;
son bout est entre mes mains.
Tu efface mes péchés
puisque tu me jalouse.
As-tu en dépit, agis comme moi.
Cette langue que je veut meurtrir,
je le sais, je la raterai,
je n'atteindrai que les mâchoires.
O saints ! Embourbés, nous voici,
venez au secours des villages,
la souffrance soit suivie de repos.
Je suis tel un oiseau par les plaines,
contre lui les fusils abondent,
quel chasseur ne nous vise ?
je t'invoque noble Wedris, manifeste-toi,
il n'est plus de fuite
mais celui qui tombe, je le relève.
Le siècle quatorze est de scandale,
toute une mêlée se met à invoquer;
on ne craint plus la damnation.
Les novices prennent la parole,
les sages se taisent,
la parole leurs est ravie.
ils ont semé une graine noble,
ont labouré avec art
sur une terre sombre et fertile;
ils semèrent, leurs moisson est de rebut.
Homme ou est la foi sincère?
la sanctuaire est devenu lieu de péché.
que les saints sont allé en exil.
L’humain suit l'exemple de satan
qui asservit les négligents,
le maudit tu, il vient à toi :
pardon, o toi l'unique!
l'ami du solitaire est de fer,
la nuit ou le jour,
serait-ce une aiguille.
à l'homme fier on enlève sa promise,
il voit l'indignité de ses yeux.
le singe se saisi d'un poignard,
sur la gorge lui pose la lame,
et l'homme digne lève les bras :
l'ami du solitaire est de fer.
Maitre, pour nous élucidée songe :
nous avons rêvé que nous nagions
dans une mer sans eau.
Nous avons rêvé que nous traversions le ciel,
nous sommes sorti des nuées,
mais nous n'avions pas d'ailes.
« Votre nage dans une mer sans eau,
ce sont des tourments ou vous pénétrez;
vous n'avez pas la force de les affronter.
vous avez volé sans ailes ?
vous convoitez la richesse,
mais vous ne travaillez pas,
pourquoi ne travaillez-vous pas? »
O paysans harassés !
vos mains sont écorchées,
vos sueurs vous balayez de votre tablier de cuir.
Que de demeures vous bâtissez
et que vous n'habitez pas,
vous pétrissez le mortier pieds nus.
Et que dire des neiges piquantes,
Ou du soleil embrasé ?
Eux, toujours, attendent Dieu
mon esprit s'est égaré,
Tu me parle,
Je ne t’entends pas.
Y.S
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