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Pour sauver les apparences!!!
Assailli par les journalistes après son allocution ce jeudi devant les coordinateurs de wilayas du RND ce jeudi, Ahmed Ouyahia a voulu mettre fin à toutes les supputations liées à des divergences qui prévaleraient entre lui et le chef de l’Etat en ce qui concerne notamment la révision constitutionnelle :
«Il n’ y a pas de divergences entre le président Bouteflika et moi. Vous m’interrogez au sujet de la Constitution, je réaffirme que sa révision relève exclusivement des prérogatives du Président. J’ai à maintes occasions affirmé lorsque j’étais chef du gouvernement que je ne suis pas contre l’amendement d’un article constitutionnel permettant un troisième mandat pour le président de la République».
«Il n’y a pas de désaccord avec le Président»
Dans ce même contexte, le secrétaire général du RND a voulu expliquer à l’opinion publique que sa démission n’est nullement liée à un quelconque désaccord avec le président Bouteflika : «Hors ou dans le Pouvoir, majoritaire avec 23 ministres ou minoritaire avec 6 ministres, le RND lors des deux mandats a toujours soutenu le président Bouteflika et son programme. Aujourd’hui, nous continuons à le soutenir et ce soutien a été réitéré lorsque j’ai présenté ma démission du poste de chef du gouvernement. Aujourd’hui, notre mot d’ordre à nos élus, cadres et militants demeure : le soutien au programme du président Bouteflika». Aux yeux de M. Ouyahia, la révision constitutionnelle reste une préoccupation partisane (du FLN, Ndlr) dont le chef de l’Etat n’a pour l’heure rien décidé.
«Nous restons dans l’alliance»
M. Ouyahia a dans ce même registre mis un terme aux commentaires faisant état du retrait de son parti de l’alliance : «Nous restons dans l’alliance dont nous sommes les initiateurs». Dans son allocution, il a souhaité un plein succès au gouvernement de Abdelaziz Belkhadem : «C’est avant tout le gouvernement de mon pays et je lui souhaite un grand succès.» Relativement aux critiques qu’il a essuyées de la part du FLN et du Msp l’accusant d’avoir freiné l’exécution du programme de Bouteflika, l’ex-chef de l’Exécutif a rétorqué via un bilan de sa gestion gouvernementale : «50% des grands projets ont démarré, la réduction du chômage qui est passé de 23 à 17% ce n’est pas moi qui le dis c’est l’ONS, 360 mille logements ont été réalisés, concernant le pouvoir d’achat, il faut rappeler la réussite du dialogue social dans les différentes tripartites : le SNMG a augmenté en 2003, les fonctionnaires ont bénéficié d’augmentations indemnitaires oscillant entre 20 et 30 %. En 2006, les négociations autour des conventions de branches pour le secteur économique et les salaires pour les fonctionnaires sont fin prêtes et devraient être finalisées en septembre 2006…» Dans ce contexte, le secrétaire général du RND a récusé en le laissant entendre la démarche populiste de ses alliés le FLN et le Msp.
« Nous contrôlerons les élections »
Le secrétaire général du RND a par ailleurs, évoqué les prochains rendez-vous électoraux, les législatives 2007 : «Nous irons aux prochaines élections rassurés. Nous serons présents avec la force de la loi et de nos hommes (dans les bureaux de vote). Sans un commentaire au FLN qui craignait Ouyahia pour 2007. Il a appelé son parti à « se mobiliser avec les choix marquant l’identité politique du RND et surtout en en tirant les leçons passées…»
La Nouvelle Republique
Assailli par les journalistes après son allocution ce jeudi devant les coordinateurs de wilayas du RND ce jeudi, Ahmed Ouyahia a voulu mettre fin à toutes les supputations liées à des divergences qui prévaleraient entre lui et le chef de l’Etat en ce qui concerne notamment la révision constitutionnelle :
«Il n’ y a pas de divergences entre le président Bouteflika et moi. Vous m’interrogez au sujet de la Constitution, je réaffirme que sa révision relève exclusivement des prérogatives du Président. J’ai à maintes occasions affirmé lorsque j’étais chef du gouvernement que je ne suis pas contre l’amendement d’un article constitutionnel permettant un troisième mandat pour le président de la République».
«Il n’y a pas de désaccord avec le Président»
Dans ce même contexte, le secrétaire général du RND a voulu expliquer à l’opinion publique que sa démission n’est nullement liée à un quelconque désaccord avec le président Bouteflika : «Hors ou dans le Pouvoir, majoritaire avec 23 ministres ou minoritaire avec 6 ministres, le RND lors des deux mandats a toujours soutenu le président Bouteflika et son programme. Aujourd’hui, nous continuons à le soutenir et ce soutien a été réitéré lorsque j’ai présenté ma démission du poste de chef du gouvernement. Aujourd’hui, notre mot d’ordre à nos élus, cadres et militants demeure : le soutien au programme du président Bouteflika». Aux yeux de M. Ouyahia, la révision constitutionnelle reste une préoccupation partisane (du FLN, Ndlr) dont le chef de l’Etat n’a pour l’heure rien décidé.
«Nous restons dans l’alliance»
M. Ouyahia a dans ce même registre mis un terme aux commentaires faisant état du retrait de son parti de l’alliance : «Nous restons dans l’alliance dont nous sommes les initiateurs». Dans son allocution, il a souhaité un plein succès au gouvernement de Abdelaziz Belkhadem : «C’est avant tout le gouvernement de mon pays et je lui souhaite un grand succès.» Relativement aux critiques qu’il a essuyées de la part du FLN et du Msp l’accusant d’avoir freiné l’exécution du programme de Bouteflika, l’ex-chef de l’Exécutif a rétorqué via un bilan de sa gestion gouvernementale : «50% des grands projets ont démarré, la réduction du chômage qui est passé de 23 à 17% ce n’est pas moi qui le dis c’est l’ONS, 360 mille logements ont été réalisés, concernant le pouvoir d’achat, il faut rappeler la réussite du dialogue social dans les différentes tripartites : le SNMG a augmenté en 2003, les fonctionnaires ont bénéficié d’augmentations indemnitaires oscillant entre 20 et 30 %. En 2006, les négociations autour des conventions de branches pour le secteur économique et les salaires pour les fonctionnaires sont fin prêtes et devraient être finalisées en septembre 2006…» Dans ce contexte, le secrétaire général du RND a récusé en le laissant entendre la démarche populiste de ses alliés le FLN et le Msp.
« Nous contrôlerons les élections »
Le secrétaire général du RND a par ailleurs, évoqué les prochains rendez-vous électoraux, les législatives 2007 : «Nous irons aux prochaines élections rassurés. Nous serons présents avec la force de la loi et de nos hommes (dans les bureaux de vote). Sans un commentaire au FLN qui craignait Ouyahia pour 2007. Il a appelé son parti à « se mobiliser avec les choix marquant l’identité politique du RND et surtout en en tirant les leçons passées…»
La Nouvelle Republique