Des stocks de bouffe par crainte du chaos
- Certains Suisses remplissent leur cave de vivres. Afin de ne pas être pris au dépourvu en cas de crise économique majeure.
«J’ai stocké du riz, des pâtes, du vinaigre et de l’huile. Mes réserves sont bien cachées, pour éviter que d’autres personnes ne les découvrent et me les volent.» Comme Sandro B.*, ils sont de plus en plus nombreux à constituer des réserves, «au cas où». Leurs craintes vont d’une chute des marchés financiers aux catastrophes naturelles, en passant par un chaos social généralisé, relate «20 Minuten».
Selon les calculs de Sandro, ses réserves devraient lui permettre de tenir un mois. «Beaucoup de choses ne vont pas bien dans ce monde. L’euro s’effondre et les centrales nucléaires débloquent. Mes stocks m’apportent une certaines sécurité», explique-t-il.
«Le début de la fin»
Il n’est pas le seul à penser de la sorte: «La crise économique est le début de la fin. La Suisse ne sera pas épargnée. J’ai investi une grande partie de mon argent dans de l’or ou de l’argent», affirme de son côté Urs Dahinden. Même si ces personnes sont souvent traitées de paranoïaques, une étude de «Coopération» montre que 75% des Suisses auraient des réserves chez eux pour manger quelques jours.
Max Stickel, retraité, donne des séminaires sur l’autosuffisance: «J’encourage les gens à avoir des stocks de céréales, afin de pouvoir survivre seuls en temps de crise.» Ce conseil, Sandro B. l’a pris au pied de la lettre. «J’ai acheté une ration annuelle de graines spéciales. Si la civilisation s’effondre, je pourrais quand même cultiver des légumes dans mon jardin.»
Berne conseille de faire des réserves
L’Office fédéral de l’approvisionnement économique du pays (OFAE) conseille de toujours avoir un petit lot d’urgence chez soi. Soit: 9 litres d’eau, du riz, de l’huile et des conserves afin de pouvoir survivre pendant sept jours. «L’approvisionnement idéal n’existe pas. Les aliments doivent être adaptés aux habitudes de consommation de chaque individu», explique l’OFAE. Ce dernier rappelle qu’une telle réserve est utile pour affronter une situation inhabituelle.
20 minutes.Ch
- Certains Suisses remplissent leur cave de vivres. Afin de ne pas être pris au dépourvu en cas de crise économique majeure.
«J’ai stocké du riz, des pâtes, du vinaigre et de l’huile. Mes réserves sont bien cachées, pour éviter que d’autres personnes ne les découvrent et me les volent.» Comme Sandro B.*, ils sont de plus en plus nombreux à constituer des réserves, «au cas où». Leurs craintes vont d’une chute des marchés financiers aux catastrophes naturelles, en passant par un chaos social généralisé, relate «20 Minuten».
Selon les calculs de Sandro, ses réserves devraient lui permettre de tenir un mois. «Beaucoup de choses ne vont pas bien dans ce monde. L’euro s’effondre et les centrales nucléaires débloquent. Mes stocks m’apportent une certaines sécurité», explique-t-il.
«Le début de la fin»
Il n’est pas le seul à penser de la sorte: «La crise économique est le début de la fin. La Suisse ne sera pas épargnée. J’ai investi une grande partie de mon argent dans de l’or ou de l’argent», affirme de son côté Urs Dahinden. Même si ces personnes sont souvent traitées de paranoïaques, une étude de «Coopération» montre que 75% des Suisses auraient des réserves chez eux pour manger quelques jours.
Max Stickel, retraité, donne des séminaires sur l’autosuffisance: «J’encourage les gens à avoir des stocks de céréales, afin de pouvoir survivre seuls en temps de crise.» Ce conseil, Sandro B. l’a pris au pied de la lettre. «J’ai acheté une ration annuelle de graines spéciales. Si la civilisation s’effondre, je pourrais quand même cultiver des légumes dans mon jardin.»
Berne conseille de faire des réserves
L’Office fédéral de l’approvisionnement économique du pays (OFAE) conseille de toujours avoir un petit lot d’urgence chez soi. Soit: 9 litres d’eau, du riz, de l’huile et des conserves afin de pouvoir survivre pendant sept jours. «L’approvisionnement idéal n’existe pas. Les aliments doivent être adaptés aux habitudes de consommation de chaque individu», explique l’OFAE. Ce dernier rappelle qu’une telle réserve est utile pour affronter une situation inhabituelle.
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