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Changement au DRS : la dernière carte de Toufik

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  • Changement au DRS : la dernière carte de Toufik

    Allah Yestir ! Cela fait peur ! Il va y avoir encore du sang algérien qui va couler !! La malédiction ne veut absolument pas quitter mon pays ...



    Par Yahia Bounouar, KalimaDZ, 24 décembre 2011
    Le général Abdelkader Kherfi, allias « général Ahmed », patron de la DSI ( Direction de la Sécurité Intérieur) au sein du DRS ( Département du renseignement et de la Sécurité) a été démis et remplacé par le général Bachir Tartag, allias, Athman. Contrairement à certaines informations, Abdelkader Kherfi, n’a pas été remplacé pour son implication dans des affaires de corruption,- en Algérie, on ne limoge pas un général pour quelques milliards- mais pour des raisons de changement stratégique.
    Conscients de la situation géopolitique avec les changements radicaux en Afrique du Nord, Tunisie, Egypte, Libye, et Maroc, l’Algérie se retrouve « au milieu » et les généraux savent pertinemment que les lignes vont bouger. En Algérie, contrairement aux autres pays d’Afrique du Nord, où les dictateurs en poste étaient connus, le pouvoir est une chose invisible. Difficile, donc pour l’opposition mais également pour l’ensemble de la société de cibler le vide. Là ou les dictateurs étaient clairement identifiés, la contestation les a chassé, d’une manière ou d’une autre. En Algérie, les choses sont autrement plus compliquées. Une contestation d’ampleur, une révolte, une révolution et les généraux utiliseront Bouteflika comme un fusible. Un scénario à l’Égyptienne. Cela sera t-il suffisant ? Pas si sur ! Et si, « la rue » ne se contente pas du « symbole » du régime mais pousse pour un changement radical, comme c’est justement le cas actuellement en Egypte ? La leçon semble avoir été retenue à Alger ou, de plus, la majorité des officiers supérieurs du DRS, sont impliqués, d’une manière ou d’une autre, dans la décennie sanglante et risqueraient en cas de changement de régime de se retrouver, au mieux à La Haye, sinon, dans une prison algérienne, « Ad vitam æternam » . Ce qui n’est pas le cas des officiers égyptiens qui au pire, retourneront dans leurs casernes.
    Le sécuritaire plutôt que le militaire

    Dès lors, après de multiples consultations, y compris des occidentaux, le DRS envisage plusieurs scénarios. Selon des indiscrétions occidentales, confirmées par des sources algériennes, les généraux qui détiennent la réalité du pouvoir en Algérie, ne font plus confiance en l’armée classique en cas de « troubles sérieux ». Ils ne prendront donc pas le risque que l’armée nationale puisse sympathiser avec la population, comme cela a été le cas en Egypte et en Tunisie, ou rejoindre l’opposition comme cela a été le cas en Libye et actuellement en Syrie avec la création de « l’armée Libre » constituée par les déserteurs.
    Considérant que la menace pour le régime n’est pas militaire mais sécuritaire, des plans ont été élaborés avec l’appui de « boites de conseils » américaines et européennes. Il s’agit, selon nos sources de renforcer l’orientation « sécuritaire » de l’armée. En d’autres termes, réduire les effectifs de l’armée « classique » pléthorique et budgétivore et renforcer en parallèle le coté sécuritaire, c’est à dire le DRS pour mieux contrôler et l’appareil étatique et la société. Un rééquilibrage en faveur du DRS et au détriment de l’état-major.
    Bouteflika amuse la galerie

    Sur le plan international, le régime a « acheté » la bienveillance des puissances occidentales en « liquidant » tous les contrats « en instance » au profit des USA, de la France, de la Grande Bretagne, sans oublier les alliés traditionnels que sont La Chine et la Russie.
    A l’intérieur, pendant que Bouteflika « amuse » la galerie avec des « reformes » qui n’en sont pas- dans bien des cas, il s’agit de net recul en matière de liberté- les généraux tentent de reprendre la main et de se réorganiser.
    C’est dans ce cadre qu’intervient le limogeage du général Abdelkader Kherfi, qui n’a pas su, ou pas pu, empêcher la multiplication des émeutes, des grèves, des rassemblements et le retour médiatique et sur le terrain de l’opposition radicale. Il n’y a plus une semaine sans que des jeunes militants manifestent pour les droits de l’homme ou pour dénoncer des violations et des injustices. Le discours de l’opposition est de plus en plus audible auprès de la population, soit à travers les médias locaux, soit à travers les chaînes satellitaires. Deux chaines de télévisions algériennes considérées comme « opposantes » émettent désormais à partir de l’Europe et leurs discours entrent dans les foyer algérien. Des sites internet d’information qui échappent totalement au contrôle du régime diffusent librement des informations.
    Sur le plan diplomatique, et c’est une première, des opposants, des représentants du mouvement Rachad, ont été reçus avec honneur, en Libye et en Tunisie notamment, damant le pion à une diplomatie moribonde qui a fait le choix des dictatures contre celui des peuples en révolte.
    Tertag pour fermer la brèche

    La nomination du général Bachir Tertag, allias Athmane, qui aime lui même à se faire appeler « Bombardier », un dur parmi les durs, annonce clairement un retour à la répression et aux méthodes barbouzardes. Là où son prédécesseur avait tenté de ralentir le flux de la contestation qui s’est engouffré dans la brèche ouverte par les émeutes de janvier 2011 et les révoltes arabes, le général Tertag, va s’atteler à fermer cette brèche, rapidement et brutalement si cela est nécessaire.
    Alors que partout à travers le monde, des « sages » tentent d’accompagner les changements et les bouleversements aussi pacifiquement que possible, les généraux algériens ont décidé d’élever une digue contre le sens de l’histoire. En agissant ainsi, le DRS et son chef tout puissant, le général major, Mohamed Mediene, allias Toufik, semble jouer sa dernière carte, celle du « TOUT OU RIEN ». Il prend le risque, dans ce cas, qu’une vague beaucoup plus haute, ne brise sa digue en morceaux et n’emporte tout dans son sillage.
    Y.B
    Dernière modification par Aloha, 25 décembre 2011, 20h09.

  • #2
    Dès lors, après de multiples consultations, y compris des occidentaux, le DRS envisage plusieurs scénarios. Selon des indiscrétions occidentales, confirmées par des sources algériennes, les généraux qui détiennent la réalité du pouvoir en Algérie, ne font plus confiance en l’armée classique en cas de « troubles sérieux ». Ils ne prendront donc pas le risque que l’armée nationale puisse sympathiser avec la population, comme cela a été le cas en Egypte et en Tunisie, ou rejoindre l’opposition comme cela a été le cas en Libye et actuellement en Syrie avec la création de « l’armée Libre » constituée par les déserteurs.

    Considérant que la menace pour le régime n’est pas militaire mais sécuritaire, des plans ont été élaborés avec l’appui de « boites de conseils » américaines et européennes.
    Ben ..si c’est confirmé, bon débarras à tous ces traitres de généraux, incapables d’élaborer [B]leur propre[/B doctrine] sécuritaire…

    Vivement un raz de marée populaire qui les emportera tous…

    encore une fois le peuple algérien servira de chaire à canon pour le bien etre des occidentaux

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    • #3

      oh lala !! mais quesqu'il ne faut pas lire Yahia Bounouar vient de révéler un

      plan machiavélique tissé par la DRS
      La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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      • #4
        supernova ! C'est qui Yahia Bounouar

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        • #5
          apparemment c'est une agence de renseignement à lui seul
          La mer apportera à chaque homme des raisons d'espérer , comme le sommeil apporte son cortège de rêves C.C.

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          • #6
            . Il n’y a plus une semaine sans que des jeunes militants manifestent pour les droits de l’homme ou pour dénoncer des violations et des injustices.
            « Puis-je rendre ma vie
            Semblable à une flûte de roseau
            Simple et droite
            Et toute remplie de musique »

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            • #7
              temerlan, tu es content que c est un mensonge lol
              بارد وسخون
              M.Alhayani

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              • #8
                j'ai juste trouvé juste cette phrase drôle.....j'ai imaginé nos jeunes chaque jours manifester pour les droits de l'homme..puis je me suis dit que cet "article "n’était pas pour notre consommation peut etre..
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

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                • #9
                  En tout cas c'est bien s'ils commencent à limoger des gens ... il faut que tout cela se fasse pacifiquement ...

                  Commentaire


                  • #10
                    c’est à dire le DRS pour mieux contrôler et l’appareil étatique et la société. Un rééquilibrage en faveur du DRS et au détriment de l’état-major.

                    Si les généraux algériens misent sur la DRS et la répression des services secrets, c'est qu’ils sont bien trop cons dans ce cas. Recréer le model tunisien ne va mener qu'a son éclatement a la façon tunisienne ...

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                    • #11
                      Sur le plan diplomatique, et c’est une première, des opposants, des représentants du mouvement Rachad, ont été reçus avec honneur, en Libye et en Tunisie notamment, damant le pion à une diplomatie moribonde qui a fait le choix des dictatures contre celui des peuples en révolte.
                      quand on sait avec qui travaille le Rachad en Europe, on ne peut que se dire que ce journaliste ferait mieux de changer de métier plutôt que de vouloir lui aussi nous prendre pour des naifs. quand aux honneurs qu'ils auraient eu en Lybie, ça contrarie leurs positions que d'être reçu par le juge des infirmières bulgares. Il aurait du rajouter quelques photos pour qu'on puisse croire à cette fable
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Oh DRS .........Mmmmmmmm...Le KGB algerien......Aaaaah!Les yeux et les oreilles qui vous guettent partout,au boulot,dans la rue,a la maison,rrrrrrrrr!!!Attention a vous,Toufik et cie sont la.
                        Cet article nous prend pour des imbiciles????
                        Ya Zaitour......................
                        Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

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                        • #13
                          Comme avait dit Akram Belkaid lors d'une table ronde sur la nouvelle chaine Qarra :" Je défie quiconque d'être en mesure de nous expliquer la réalité du pouvoir algérien ".
                          L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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                          • #14
                            Voici une autre version, source : EL WATAN

                            Changement à la direction du renseignement et de la sécurité (drs)

                            Un nouveau patron pour le contre-espionnage


                            le 26.12.11 | 01h00
                            Le général Tartag ne se sentira pas dépaysé à la DSI. Non seulement il en est issu, mais il a déjà eu à en assurer l’intérim après notamment le décès, en 2007, de son patron, le défunt général-major Smaïn Lamari


                            Le départ du général Abdelkader Kherfi dit «général Ahmed» (donné officiellement pour raisons de santé) serait dû aux nombreux coups durs essuyés par les services de sécurité dans la lutte contre AQMI. Contrairement à son prédécesseur qui a un profil d’universitaire, le général Tartag est présenté comme un homme de terrain qui possède une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme.La Direction de la sécurité intérieure (DSI) a changé de main depuis la semaine dernière. C’est le général Bachir Tartag qui a été rappelé pour diriger cette importante structure de renseignements dépendante du Département du renseignement et de la sécurité (DRS) en remplacement du général Abdelkader Kherfi, allias «général Ahmed». L’installation officielle du général Tartag a eu lieu jeudi, mais l’information sur sa nomination à la tête de la DSI avait déjà circulé, dans Alger, dès mardi dernier.
                            Le départ du général Kherfi s’expliquerait par des raisons de santé. Des sources concordantes font d’ailleurs savoir que celui-ci a prévu de se rendre au courant de cette semaine à l’étranger pour y subir une intervention lourde. D’autres canaux disent par contre, mais sans toutefois en invoquer les causes, que le général Ahmed a été plutôt démis de ses fonctions. Une chose est sûre, le DRS n’a pas pour tradition d’ébruiter ses dissensions internes quand il y en a.
                            Quoi qu’il en soit, le général Tartag, aujourd’hui la soixantaine passée, ne se sentira pas dépaysé à la DSI. Non seulement il en est issu mais il a déjà eu à en assurer l’intérim après notamment le décès, en 2007, de son patron, le général-major Smaïn Lamari. Le choix du général Bachir Tartag, alias Athman, pour remplacer le général Abdelkader Kherfi à la tête de la DSI, n’est en tout cas pas du tout fortuit.
                            Contrairement à son prédécesseur qui a un profil d’universitaire, le général Tartag est surtout présenté comme un homme de terrain qui possède une longue expérience dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Une expérience acquise tout au long des années 1990. Et son rappel – il était à la retraire – peut correspondre à une volonté autant de la présidence de la République que du général de corps d’armée, Mohamed Mediène, le patron du DRS, de mettre le paquet pour éradiquer les derniers foyers d’Al Qaîda au Maghreb islamique (AQMI) qui subsistent encore dans le nord du pays et de prévenir une éventuelle prolifération du terrorisme aux frontières avec la Libye, le Niger et le Mali. Surtout après l’important chamboulement géopolitique que vient de connaître l’Afrique du Nord.
                            Le danger est d’autant plus important dans la mesure où la guerre en Libye a permis aux groupes djihadistes de se ravitailler en armes et en munitions. Preuve est en : AQMI a multiplié, ces derniers mois, les attaques contre les positions des armées malienne et mauritanienne. Une source proche de la gendarmerie a affirmé à El Watan que les éléments des GGF et de l’ANP interceptent régulièrement aux frontières des cargaisons d’armes légères en provenance de Libye ou du Mali. Actuellement, il y aurait tellement d’armes en circulation dans certaines régions qu’un pistolet automatique est cédé pour presque rien.
                            L’autre crainte serait en effet de voir aussi la Tunisie, la Libye, le Maroc et l’Egypte, des pays qui ont actuellement en commun d’être dirigés par des islamistes, décider de prêter main-forte à leurs «frères» d’Algérie pour boucler la boucle du Printemps arabe. La DSI est, rappelle-t-on, considérée comme la colonne vertébrale du DRS dans la mesure où, en plus de s’occuper des volets contre-espionnage et la lutte contre la subversion, son responsable est considéré comme l’interlocuteur privilégié des services secrets étrangers dans les dossiers liés au terrorisme. Une chose est certaine, le général Bachir Tartag, qui aime à se faire appeler lui même «le Bombardier» est un dur parmi les durs.

                            Zine Cherfaoui
                            " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                            • #15
                              D'apres les dires du capitaine Chouchane a qui on a convié de prendre le poste de Zitouni dans le temps des sinistres GIA il faut s'attendre au pire.
                              Tartag n'est pas un enfant de cœur, apparemment c'est le retour de l'axtra-judiciaire et de la violence de l'état.
                              Après avoir vu ce qui est arrivé en Tunisie et en Égypte et la débâcle du tout sécuritaire au profit de la bande au pouvoir les notres ont décidé de rappeler le pitbull.

                              À partir de 25ème minute :

                              وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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