Je suis à 99% certain qu'aucun chercheur algérien de l’intérieur n'a été probablement convié à cette conférence bureaucratique C'est encore pour faire semblant de mobiliser les experts algériens ... je ne connais pas cette association ACA ... non plus ... ni son but réel ...
Le pays a besoin de sincérité et non d'esbroufes ... la recherche, la science, le savoir commence à la base dans la société, dans les maternelles, dans les collèges, dans les lycées les dans universités ... il ne peut être décrété ni utilisé comme faire valoir ...
Le pays n'a pas besoin de boites payées à des prix qui font rêver les algériens rien que pour que des dirigeants incompétents puissent de temps à l'autre sortir des sottises elles sont payées pour donner des conseils sur comment faire de la recherche ...
La recherche a besoin d'argent mais ceux qui prennent cet argent en ce moment ne font pas de recherches ...
BISKRA - Des chercheurs algériens établis à l’étranger ont insisté, samedi à l’université de Biskra, sur "la mise en place, en Algérie, d’un code déontologique et méthodologique de la recherche".
Ces chercheurs, qui prennent part à l’université d’hiver de la recherche scientifique et technologique, ont indiqué que l’Algérie possède d’énormes compétences scientifiques dans beaucoup de domaines, capables d’obtenir des résultats "non moins importants que ceux des pays développés".
Un effort méthodologique et organisationnel "reste cependant à fournir par ces compétences qui travaillent souvent à l’ombre pour une meilleure adéquation avec leur environnement", ont-ils soutenu.
Pour le Pr. Nadir Farhi, établi depuis 22 ans en Grande-Bretagne, attaché au Centre de recherches sur le management du savoir à Londres, "la méthodologie est la première chose que chaque chercheur algérien doit apprendre et maîtriser" car elle représente, selon lui, ’’sa seule voie" pour faire connaître et reconnaître ses recherches au sein des cercles scientifiques internationaux".
’’C’est la méthodologie qui façonne la place du chercheur au sein de la communauté scientifique’’, a ajouté le Pr. Farhi, estimant que cette méthodologie "fait actuellement défaut à la majorité des chercheurs algériens" et les prive de publier leurs recherches en dépit de leur haut niveau.
Pour ce chercheur, "le temps est venu pour le chercheur algérien de maîtriser la culture de l’échange de savoir dont dépend le développement de l’université et du pays".
Vivant depuis 36 ans aux Etats-Unis, le Pr. Zoubir Ouahib, oncologue à l’hôpital universitaire de Boca Raton, en Floride, a indiqué à l’APS que lors de la première édition de cette université d’hiver, organisée à Alger, il avait trouvé qu’un grand nombre de chercheurs nationaux "ignorait les règles déontologiques liées aux recherches et à leur publication dans les revues scientifiques spécialisées’’.
Il a également estimé que ces règles, bien que simples, sont ’’nécessaires’’ et les ignorer "nuit à la notoriété des chercheurs et à leur pays au sein des institutions internationales".
Les chercheurs algériens, dont une grande partie possède de hautes compétences reconnues, "doivent concevoir leur propre charte qui doit être unifiée pour l’ensemble du territoire national", a indiqué Pr. Ouahib qui a considéré que "l’éthique de la recherche favorise l’esprit créatif".
De son côté, le Pr. Derradji Boumerah, spécialiste en chimie organique, installé depuis 22 ans en Grande-Bretagne, a mis l’accent sur "l’absence en Algérie de la relation vitale qui doit lier l’université aux entreprises économiques".
Ce chercheur a souligné, à ce propos, que ce lien doit être renforcé "pour apporter au chercheur les moyens dont il a besoin pour ses travaux et rendre plus utiles les résultats de ses recherches".
Le Pr. Boumerah a également indiqué que la majorité des projets de recherche en Algérie sont ’’déconnectés de la réalité locale et ne font l’objet d’aucune évaluation". Une situation, selon ce chercheur, qui prive l’université de jouer pleinement le rôle qui est le sien.
Professeur en informatique et électronique, le Pr. Abdeldjalil Ouahabi, résidant depuis 30 ans à Tours (France), plaide, pour sa part, pour une "bonne gouvernance" dans le domaine de la recherche scientifique en Algérie qui renferme, a-t-il dit, des "compétences inestimables qu’il propose de valoriser à travers l’encouragement des échanges entre chercheurs locaux et chercheurs algériens établis à l’étranger".
Il a également insisté sur la "nécessité de mettre à la disposition du chercheur algérien des moyens et des conditions appropriés pour travailler dans un environnement motivant", tout en étant "soumis, toutefois, à une évaluation régulière et sérieuse des résultats et de leurs utilités".
Le Pr. Ouahabi a également relevé que les compétences algériennes de l’étranger sont "disposées à contribuer au développement du pays et à mettre leur savoir au service l’université algérienne".
La plupart des chercheurs rencontrés par l’APS ont affirmé que par leur participation à cette université, ils entendent enseigner aux jeunes chercheurs du pays "l’importance d’une bonne gestion de leurs recherches et d’une méthode pour mieux faire valoir leurs travaux à l’échelle internationale".
L’objectif de la rencontre est de rapprocher les vues entre chercheurs algériens locaux et leurs homologues établis à l’étranger, et de former les étudiants-chercheurs à travers un contact direct avec les compétences scientifiques nationales établies à l’étranger, selon le Pr. Sid-Ahmed Benrouane, spécialiste du management stratégique et de l’organisation à l’université de l’Etat du Minnesota (Etats-Unis).
Le Pr. Benrouane est également coordinateur de l’Association des compétences algériennes (ACA) et président du comité d’organisation de cette université d’hiver organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en collaboration avec le secrétariat d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger et l’ACA.
APS
Le pays a besoin de sincérité et non d'esbroufes ... la recherche, la science, le savoir commence à la base dans la société, dans les maternelles, dans les collèges, dans les lycées les dans universités ... il ne peut être décrété ni utilisé comme faire valoir ...
Le pays n'a pas besoin de boites payées à des prix qui font rêver les algériens rien que pour que des dirigeants incompétents puissent de temps à l'autre sortir des sottises elles sont payées pour donner des conseils sur comment faire de la recherche ...
La recherche a besoin d'argent mais ceux qui prennent cet argent en ce moment ne font pas de recherches ...
BISKRA - Des chercheurs algériens établis à l’étranger ont insisté, samedi à l’université de Biskra, sur "la mise en place, en Algérie, d’un code déontologique et méthodologique de la recherche".
Ces chercheurs, qui prennent part à l’université d’hiver de la recherche scientifique et technologique, ont indiqué que l’Algérie possède d’énormes compétences scientifiques dans beaucoup de domaines, capables d’obtenir des résultats "non moins importants que ceux des pays développés".
Un effort méthodologique et organisationnel "reste cependant à fournir par ces compétences qui travaillent souvent à l’ombre pour une meilleure adéquation avec leur environnement", ont-ils soutenu.
Pour le Pr. Nadir Farhi, établi depuis 22 ans en Grande-Bretagne, attaché au Centre de recherches sur le management du savoir à Londres, "la méthodologie est la première chose que chaque chercheur algérien doit apprendre et maîtriser" car elle représente, selon lui, ’’sa seule voie" pour faire connaître et reconnaître ses recherches au sein des cercles scientifiques internationaux".
’’C’est la méthodologie qui façonne la place du chercheur au sein de la communauté scientifique’’, a ajouté le Pr. Farhi, estimant que cette méthodologie "fait actuellement défaut à la majorité des chercheurs algériens" et les prive de publier leurs recherches en dépit de leur haut niveau.
Pour ce chercheur, "le temps est venu pour le chercheur algérien de maîtriser la culture de l’échange de savoir dont dépend le développement de l’université et du pays".
Vivant depuis 36 ans aux Etats-Unis, le Pr. Zoubir Ouahib, oncologue à l’hôpital universitaire de Boca Raton, en Floride, a indiqué à l’APS que lors de la première édition de cette université d’hiver, organisée à Alger, il avait trouvé qu’un grand nombre de chercheurs nationaux "ignorait les règles déontologiques liées aux recherches et à leur publication dans les revues scientifiques spécialisées’’.
Il a également estimé que ces règles, bien que simples, sont ’’nécessaires’’ et les ignorer "nuit à la notoriété des chercheurs et à leur pays au sein des institutions internationales".
Les chercheurs algériens, dont une grande partie possède de hautes compétences reconnues, "doivent concevoir leur propre charte qui doit être unifiée pour l’ensemble du territoire national", a indiqué Pr. Ouahib qui a considéré que "l’éthique de la recherche favorise l’esprit créatif".
De son côté, le Pr. Derradji Boumerah, spécialiste en chimie organique, installé depuis 22 ans en Grande-Bretagne, a mis l’accent sur "l’absence en Algérie de la relation vitale qui doit lier l’université aux entreprises économiques".
Ce chercheur a souligné, à ce propos, que ce lien doit être renforcé "pour apporter au chercheur les moyens dont il a besoin pour ses travaux et rendre plus utiles les résultats de ses recherches".
Le Pr. Boumerah a également indiqué que la majorité des projets de recherche en Algérie sont ’’déconnectés de la réalité locale et ne font l’objet d’aucune évaluation". Une situation, selon ce chercheur, qui prive l’université de jouer pleinement le rôle qui est le sien.
Professeur en informatique et électronique, le Pr. Abdeldjalil Ouahabi, résidant depuis 30 ans à Tours (France), plaide, pour sa part, pour une "bonne gouvernance" dans le domaine de la recherche scientifique en Algérie qui renferme, a-t-il dit, des "compétences inestimables qu’il propose de valoriser à travers l’encouragement des échanges entre chercheurs locaux et chercheurs algériens établis à l’étranger".
Il a également insisté sur la "nécessité de mettre à la disposition du chercheur algérien des moyens et des conditions appropriés pour travailler dans un environnement motivant", tout en étant "soumis, toutefois, à une évaluation régulière et sérieuse des résultats et de leurs utilités".
Le Pr. Ouahabi a également relevé que les compétences algériennes de l’étranger sont "disposées à contribuer au développement du pays et à mettre leur savoir au service l’université algérienne".
La plupart des chercheurs rencontrés par l’APS ont affirmé que par leur participation à cette université, ils entendent enseigner aux jeunes chercheurs du pays "l’importance d’une bonne gestion de leurs recherches et d’une méthode pour mieux faire valoir leurs travaux à l’échelle internationale".
L’objectif de la rencontre est de rapprocher les vues entre chercheurs algériens locaux et leurs homologues établis à l’étranger, et de former les étudiants-chercheurs à travers un contact direct avec les compétences scientifiques nationales établies à l’étranger, selon le Pr. Sid-Ahmed Benrouane, spécialiste du management stratégique et de l’organisation à l’université de l’Etat du Minnesota (Etats-Unis).
Le Pr. Benrouane est également coordinateur de l’Association des compétences algériennes (ACA) et président du comité d’organisation de cette université d’hiver organisée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, en collaboration avec le secrétariat d’Etat chargé de la communauté nationale à l’étranger et l’ACA.
APS
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