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Génocide arménien : que s’est-il passé en 1915-1916 ?

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  • Génocide arménien : que s’est-il passé en 1915-1916 ?

    Nouvel échelon de tension dans la polémique sur la proposition de loi réprimant les génocides, dont celui des Arméniens. Valérie Boyer, la députée UMP à l'origine de cette proposition, déclare avoir reçu des menaces de mort et son site web a été piraté.

    Déjà jeudi 23 décembre, le Premier ministre turc, réagissait très violemment à la proposition de loi en accusant à son tour la France de génocide en Algérie.

    Que s'est-il donc passé en 1915-1916 et pourquoi la Turquie ne veut pas entendre parler de génocide ?
    1. Un massacre débuté au XIXe siècle

    Le génocide arménien a eu lieu d'avril 1915 à juillet 1916 et a coûté la vie à un million deux cent mille Arméniens, soit les deux-tiers de la population arménienne vivant en Turquie à l'époque. C'est l'un des premiers génocides du XXe siècle. Mais les exactions contre les Arméniens avaient commencé dès la fin du XIXe siècle.

    A la veille de la grande guerre, la décadence de l'empire ottoman s'accélère. Pour consolider son pouvoir, le sultan Abdul-Hamid II attise les haines religieuses, à l'instar des derniers tsars de Russie.

    Entre 1894 et 1896, comme les Arméniens réclament des réformes et une modernisation des institutions, le sultan en fait massacrer 200 à 250 000 avec l'aide des montagnards kurdes.

    Un million d'Arméniens sont dépouillés de leurs biens et des milliers sont convertis de force. Des centaines d'églises sont brûlées ou transformées en mosquées... Le sultan tente de s'imposer en chef spirituel des musulmans en tant que calife. Mais il est déposé en 1909 par le mouvement des Jeunes-Turcs . Ces derniers lui reprochent de livrer l'empire aux appétits étrangers et de favoriser les Arabes.
    2. Des tueries poursuivies par les Jeunes-Turcs

    Les Jeunes-Turcs installent au pouvoir un Comité Union et Progrès dirigé par Enver Pacha, et désignent un nouveau sultan, Mohamed V. Le nouveau pouvoir donne au pays une Constitution laïque... ainsi qu'une devise empruntée à la France: "Liberté, Égalité, Fraternité". Mais leur idéologie s'appuie sur un nationalisme exacerbé et notamment le "touranisme".

    Cette idéologie prône l'union de tous les peuples de langue turque ou assimilée, partout dans le monde et jusqu'en Chine : Anatolie, Azerbaïdjan, Kazakhstan... Cette doctrine s'appuie aussi sur une vision racialement homogène de la nation turque. Dès 1909, les Jeunes-Turcs s'attaquent aux Arméniens d'Asie : entre 20 000 et 30 000 d'entre eux sont tués à Adana le 1er avril 1909.

    La guerre déclarée par le sultan le 1er novembre 1914 leur donne l'occasion de mettre en place leur projet d'épuration ethnique. Sous prétexte de déplacer les populations pour des raisons militaires, les Arméniens sont déportés vers Alep (en Syrie) dans des conditions telles que la plupart meurent en chemin.

    Puis les massacres seront encore plus directement ordonnés. En 1914, le ministre de l'Intérieur Talaat Pacha ordonne l'assassinat des Arméniens d’Istanbul puis des Arméniens de l'armée, avant de s'attaquer aux Arméniens des sept provinces orientales.

    Le télégramme du ministre à la direction des Jeunes-Turcs de la préfecture d'Alep est édifiant :

    "Le gouvernement a décidé de détruire tous les Arméniens résidant en Turquie. Il faut mettre fin à leur existence, aussi criminelles que soient les mesures à prendre. Il ne faut tenir compte ni de l'âge, ni du sexe. Les scrupules de conscience n'ont pas leur place ici."

    Une "loi provisoire de déportation" du 27 mai 1915 fixe le cadre réglementaire de la déportation des survivants ainsi que de la spoliation des victimes.
    3. Une réalité niée pour raisons politiques

    Le gouvernement allemand, allié militaire de la Turquie, censure alors les informations sur le génocide. Il faut dire que l'Allemagne a placé durant le conflit pas moins de 12 000 hommes dans le pays. Ce n'est pas le moment de déstabiliser ce soutien stratégique.

    Après la guerre, le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920 entre les Alliés et l'empire ottoman, prévoit la mise en jugement des responsables du génocide.

    L'arrivée au pouvoir le 1er novembre 1922 de Moustafa Kémal (surnommé plus tard Atatürk, "père des Turcs") entraîne une amnistie générale, le 31 mars 1923. Il faut dire que de nombreux fondateurs de la nouvelle République sont issus du mouvement des Jeunes-Turcs. Il s'agit pour Kémal de ne pas se fâcher avec eux.

    Depuis cette époque, la République turque ne nie pas la réalité des massacres mais en conteste la responsabilité et surtout rejette le qualificatif de génocide. Il s'agit pour la Turquie actuelle d'une cruelle conséquence de la guerre, mais pas d'un acte prémédité et formalisé.

    Aujourd'hui encore, de nombreux hommes politiques turcs sont issus du mouvement des Jeunes-Turcs, d'où leur réticence à revenir sur cet épisode qui met en lumière la responsabilité de leur parti politique.

    Par ailleurs, reconnaître le génocide arménien implique des enjeux financiers et territoriaux pour la Turquie. La reconnaissance du génocide ouvrirait la voie à des demandes de dommages-intérêts pour les préjudices humain, moral et matériel, comme ce fut le cas pour l'Allemagne après la Shoah.

    Le pays pourrait aussi être forcé de restituer des territoires à l'Arménie, ce dont le gouvernement d'Ankara ne veut bien sûr pas entendre parler...

    source Quoi Info
    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

  • #2
    Après la guerre, le traité de Sèvres, signé le 10 août 1920 entre les Alliés et l'empire ottoman, prévoit la mise en jugement des responsables du génocide.

    L'arrivée au pouvoir le 1er novembre 1922 de Moustafa Kémal (surnommé plus tard Atatürk, "père des Turcs") entraîne une amnistie générale, le 31 mars 1923. Il faut dire que de nombreux fondateurs de la nouvelle République sont issus du mouvement des Jeunes-Turcs. Il s'agit pour Kémal de ne pas se fâcher avec eux.

    Dans un premier temps les auteurs du genocide ont été condamnés par ce qu'il restait de l'Empire Ottoman ensuite la Turquie, la Republique a preferé eluder la question, nier

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    • #3
      Sioux

      C'est ce que tout le monde semble oublier, les arméniens ont été massacrés par les ottomans comme tous les peuples qui se sont opposés à leur occupation. Turcs et français se renvoient la balle mais l'important est que ce génocide soit reconnu pour que d'autres puissent aussi se voir reconnus dans leurs droits. Tel les algériens.
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Les Algeriens n'y parviendront pas , pas même le crime contre l'humanité ou le crime de guerre ( je laisse même de côté le crime de genocide ( bien sûr qu'il reste des Tutsis mais crime de genocide quand même , ) qui n'est pas le genocide stricto sensu ( extermination totale d'une ethnie)

        Désolé mais à mon avis , les Algeriens n'y parviendront pas pour diverses raisons , avec ou sans le pataques Franco Turc, Erdogan contre Sarkozy.

        et je dis cela , ayant un parent proche victime de crime de guerre . Allah y rahmo
        Dernière modification par Sioux foughali, 26 décembre 2011, 17h49.

        Commentaire


        • #5
          .

          ............................................
          Dernière modification par Sioux foughali, 26 décembre 2011, 17h52.

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          • #6
            Qui ne tente rien n'a rien....
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #7
              Il faut savoir une chose, c'est que cette epoque est une epoque noire dans l'histoire turque et ottomane: Les nationalistes turcs etaient originaires de provinces europeennes qu'ils ont du quitter apres les guerres balkaniques (Ataturk par exemple est originaire de Salonique en Grece actuelle), guerres balkaniques causees elles-memes par le probleme des minorites nationales. Alors une fois au pouvoir, ils ont decide de liquider le probleme des minorites nationales en se "debarassant" d'une maniere ou d'une autre des minorites chretiennes d'Anatolie, et ils s'en sont pris aux armeniens, mais aussi aux grecs et aux assyriens et ca a donne le genocide armenien ainsi que d'innombrables autre massacres, et une famine deliberement provoquee au Liban.

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              • #8
                reconnaître le génocide arménien implique des enjeux financiers et territoriaux pour la Turquie.

                La reconnaissance du génocide ouvrirait la voie à des demandes de dommages-intérêts pour les préjudices humain, moral et matériel, comme ce fut le cas pour l'Allemagne après la Shoah.

                Le pays pourrait aussi être forcé de restituer des territoires à l'Arménie, ce dont le gouvernement d'Ankara ne veut bien sûr pas entendre parler.
                Je comprends mieux pourquoi les Turcs renoncent à reconnaitre leur génocide !
                Déjà dans le passé récent, les dirigeants du parti d'Erdogan reconnaissait en "Off" ce génocide.
                Maintenant, qu'ils sont au pouvoir, "Rendre des territoires à l'Arménie ?" L'équation leur est vraiment difficile à résoudre !!

                Et si on rajoute le fait que les Français exigent la reconnaissance par les turcs de ce génocide comme l'une des conditions d'entrée de la Turquie dans la communauté Européenne, c'est fermer la porte définitivement à cette entrée de la Turquie.

                Pour les Génocides commis par la France c'est tout pareil !

                Et en plus, ils ont peur que les responsables français encore vivants soient jugés pour crimes de guerre !

                Par conséquent, pour ce qui nous concerne,
                nous algériens, on n'est pas prêt, d'avoir cette reconnaissance de la part de la France.
                Dernière modification par absent, 27 décembre 2011, 17h07.

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                • #9
                  Ce sont les laïques, ultranationalistes, francs maçons comme Kemal qui se sont livrés à ces massacres! Ca n'a rien à voir avec les Ottomans!

                  D'ailleurs Aanis je suis sans t'apprendre que:

                  Il faut savoir que le mouvement des Jeunes Turcs au début du XXe siècle, la révolution kémaliste et le laïcisme occidental de la Turquie trouvent une partie de leurs origines dans le judaïsme. Les Donmehs ─ des juifs faussement convertis à l’islam (cf. Psychanalyse du judaïsme, pages 158-164) ─ ont effectivement joué un rôle important dans l’histoire récente de la Turquie. Voici ce qu’en dit Gershom Scholem, qui est l’un des grands penseurs juifs du XXe siècle : Les Donmehs, écrit-il, « ont fourni de nombreux membres à l’intelligentsia des Jeunes Turcs… Ils ont joué un rôle important dans les débuts du Comité Union et Progrès, organisation du mouvement Jeune Turc qui eut son origine à Salonique… On a la preuve que David Bey, un des trois ministres du premier gouvernement Jeune Turc et chef important du parti Jeune Turc, était un Donmeh. » (Le Messianisme juif, 1971, Calmann-Lévy, 1974, p. 235).

                  Le très influent directeur de presse Alexandre Adler confirme les origines juives et maçonniques de la Turquie kémaliste : « L’un des fondateurs au moins du mouvement Jeune Turc, le 14 juillet 1889, jour centenaire de la prise de la Bastille est un Donmeh avoué, Sükrü Dey. Plusieurs généraux Donmehs se battront à la tête de leurs troupes… dans les malheureuses guerres de l’empire. Mais l’entourage de Mustapha Kemal, malgré sa totale rupture avec son comploteur ministre des Finances donmeh Djazid Bey, sera toujours rempli de sabbatéens [les Donmeh, ndlr] (et par ailleurs d’une coterie de franc-maçons musulmans sunnites à l’origine, de rite écossais). » (Rendez-vous avec l’islam, page 175).

                  Dans une conférence du 14 mars 2005 à la maison Itshak Rabin, Alexandre Adler s’exprimait un peu plus librement, devant un public juif : « Vous ne serez pas étonnés d’apprendre que j’ai de nombreux amis Donmeh, c’est-à-dire disciples de Sabbataï Zevi, et je les trouve assez extraordinaires… S’il n’y avait pas autant de Donmeh dans les élites turques de la fin du XIXe et du début du XXe siècle, il n’y aurait pas eu de kémalisme. »

                  Et Adler ajoute : Les « grands Donmeh » ont été « à la tête de la réforme de l’école en Turquie » et ont créé « les premiers lycées modernes dont celui où Mustapha Kemal a fait ses études à Salonique. Bien sûr, poursuit Adler, les islamistes turcs disent que Kemal lui-même était un Donmeh, c’est faux. En revanche, son entourage, ses amis, étaient fortement Donmeh. » (http://www.beit-haverim.com/anoter/ConfAdler0305.htm).

                  C’est l’influence de ces juifs Donmeh, convertis faussement à l’islam, qui permet d’expliquer l’alliance actuelle entre la Turquie et Israël, explique Alexandre Adler : « S’il n’y avait pas eu de Donmeh qui ont occupé le poste de ministre des Affaires étrangères durant les trente premières années de la Turquie laïque et qui encore aujourd’hui représentent 40 % des ambassadeurs de Turquie dans le monde, dont la totalité des ambassadeurs de Turquie aux États-Unis, depuis maintenant 1950, sans doute que la Turquie ne serait pas l’alliée d’Israël. » (Cf. Psychanalyse du judaïsme, pages 158-164).

                  Il reste à savoir dans quelle mesure les généraux donmehs des armées turques ont joué un rôle dans les massacres des chrétiens en Turquie après la Première Guerre mondiale, et dans le génocide des chrétiens d’Arménie. Mais ceci est une autre histoire.

                  Hervé RYSSEN
                  Vous êtes dans tous les coups foireux!
                  Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                  Commentaire


                  • #10
                    Ceux qui ont pense que Shabtai Tsevi etait le Messie et qui ont adopte un syncretisme judeo-musulman sont aussi juifs que ceux qui pensaient que Jesus etait Messie et qui ont adopte un syncretisme judeo-hellenistique c'est a dire les chretiens modernes.
                    C’est l’influence de ces juifs Donmeh, convertis faussement à l’islam,
                    Ils ne se sont pas vraiment convertis a l'Islam, ils se sont crees une nouvelle religion, qui a eu beaucoup moins de succes que le christianisme, et se sont voulus plus turcs que les turcs et plus musulmans que les musulmans.
                    Vous êtes dans tous les coups foireux!
                    Qui ca vous? Je ne crois ni que Shabtai Tsevi soit le Messie ni que Mahomet soit prophete (ce que croyaient ces gars).
                    On vit quand meme une epoque formidable, des musulmans qui par haine des juifs reprennent la propagande de l'extreme droite antisemite, et des Juifs qui par haine des musulmans se retrouvent dans le meme camps que l'autre extreme droite islamophoble (genre bloc identitaire). C'est ce que j'appellerait mondialisation par la haine.
                    Et d'ailleurs, c'est quoi le rapport avec le genocide armenien?
                    Dernière modification par absent, 27 décembre 2011, 18h59.

                    Commentaire


                    • #11
                      Mkh

                      Ataturk ou Talaat Pacha étaient quoi ? suédois ?
                      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                      • #12
                        Merci mkh, Atatürk avait des liens étroits avec les franc-maçons et les mouvements sionistes.
                        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                        • #13
                          @ SidMark

                          que la Turquie reconnaisse le crime de genocide voire avec indemnisation ou restitution de titre de propriété privée , ce sera déjà pas mal et c'est envisageable si d'autres n'interferent pas trop .
                          La Turquie reste marquée par la resistance à la tentative de debarquement Anglais et Français (guerre des Dardannelles- Canakkalé 1915) et aussi par la tentative de depeçage et des guerres contre Grecs (Inonu 1921) ,

                          S'agissant du territoire de la Turquie , l'Est de la Turquie est aussi peuplé d'Arabes de Turquie, de Turcs ,de Kurdes et d'Armeniens ( le peu qui reste est souvent à l'Ouest vers Istanbul, Izmir ), le communiqué en question est issu d'un organe de diaspora qui facilite pas forcement les choses


                          on peut aussi dans la foulée imaginer une grande deflagration qui aurait d'ailleurs probablement des repurcussions jusqu'en Europe vu l'existence ce certains partis d'extreme droite en Fed de Russie par exemple une destruction de la Federation de Russie suite à troubles multiples et multidirectionnels et la constitution rien que par exemple d'un Etat Tatar et autres.
                          La Federation de Russie doit d'ailleurs s'assouplir mais être aussi vigilante , notamment Russes et Tatars doivent faire front pour leur bien être et quietude .

                          on peut aussi imaginer l'abandon par les USA de 4 Etats à la Nation Sioux etc etc ..puis le Texas et Nevada à la Nation Navajo ... voire aussi la recuperation du Koweit par l'Irak

                          Faut revenir sur terre et être constructif, realiste , escompter une evolution de la societe civile turque ( y a eu des evolutions ces dernieres années Orhan Pamuk, des petitions, une commemoration privée par des Tuurcs pour la premiere fois à Istanbul ) et une reconnaissance du crime de genocide voire des reparations à des individus , à moins de vouloir une quinzaine de guerres et puis la guerre de tous contre tous . Faut songer aussi à l'apaisement en Caucase entre Azerbaïdjan et Armenie et des ouvertures de frontieres entre differents pays , pour un peu les desenclaver en particulier la frontiere de Republique d'Armenie avec la Turquie et la frontiere entre Azerbaïdjan et Armenie ( fermée aussi , le groupe de MInsk essaie de faire evoluer les choses)



                          Pour les Génocides commis par la France c'est tout pareil !

                          Et en plus, ils ont peur que les responsables français encore vivants soient jugés pour crimes de guerre !

                          Par conséquent, pour ce qui nous concerne, nous algériens, on n'est pas prêt, d'avoir cette reconnaissance de la part de la France.
                          Oui et y a pas que ça , obstacles multiples et variés



                          PS: sur la fin, ce qui restait de l'Empire Ottoman , a , juste apres 1915 , condamné les responsables du genocide dans le mouvement jeunes turcs mais c'etait sans effet pour faire court
                          Dernière modification par Sioux foughali, 27 décembre 2011, 19h51.

                          Commentaire


                          • #14
                            Et d'ailleurs, c'est quoi le rapport avec le genocide armenien?
                            Le génocide arménien a été perpétré par les jeunes turcs eux-même constitués de donmehs (juifs) et de francs maçons. Donc si génocide il y a, mon petit doigt me dit que les juifs turcs n'y sont pas pour rien... Donc il ne sert à rien aux juifs français de donner la leçon aux turcs alors que ce sont les leurs qui ont en partie perpétré ce génocide et qui oint comploté contre le califat. Votre keyd est vraiment diabolique!
                            Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas? S21 V30

                            Commentaire


                            • #15
                              donmehs (juifs) et de francs maçons.
                              Les donmehs sont aussi juifs que les chretiens ne le sont, ils ont exclus (ou se sont exclus pour etre precis) de la communaute juive pour avoir adhere a un Messie comme les chretiens et je le repete, c'est une tentative (avortee) de syncretisme entre judaisme et Islam (Islam soufi apparement, je ne suis pas specialiste), ils faisaient les prieres musulmanes, le Ramadhan, croyaient en Mahomet, participaient a la priere du Vendredi...etc mais avaient aussi d'autres rites et d'autres prieres (en ladino) dont une priere pour leur Messie, Shabtai Tsevi. C'est un des nombreux courants tres eloignes aussi bien de l'orthodoxie juive que musulmane que les druzes, les alevi ou autres. Et c'est quoi le rapport avec la Franc-Maconnerie? Il y avait des franc-mac aussi bien parmi les leaders de l'Alliance que de l'Entente, et c'etait normal quand on connait les idees de l'epoque.
                              Donc si génocide il y a, mon petit doigt me dit que les juifs turcs n'y sont pas pour rien.
                              La quasi totalite des leaders jeunes turcs, ceux qui occupaient les postes les plus eleves sont issus de familles musulmanes et plus specialement, de famille musulmanes turques d'Europe qui ont soi ete expulsees et refoulees dans ce qui restait de l'Empire, soi qui risquaient de l'etre en cas de victoire russo-grecque (Talaat Pasha etait d'Edrine par exemple, non loin de la frontiere grecque). Pour les juifs, il n'y avait qu'un seul depute jeune turc juif originaire de Salonique et encore, je crois qu'il a fini en exil et en disgrace.
                              Dernière modification par absent, 27 décembre 2011, 23h52.

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