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La tension s'accentue L’ouest en panne d'essence

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  • La tension s'accentue L’ouest en panne d'essence

    La tension s'accentue L’ouest en panne d'essence

    Depuis jeudi dernier, les stations-service d’Oran et celles de bon nombre de l’ouest du pays n’ont pas été approvisionnées en essence super.
    Si vendredi et samedi, les automobilistes ont pu faire leurs pleins, hier et avant-hier, la tension a été très perceptible au niveau de l’ensemble des stations de la wilaya d’Oran, à quelques rares exceptions.

    Du coup, les utilisateurs de ce carburant très demandé par les usagers possédant des véhicules à essence roulent à l’économie et même les chauffeurs de taxis ont estimé que si cette pénurie venait à durer encore deux ou trois jours, il serait impossible de dénicher un taxi à Oran.

    Aussi bien au centreville d’Oran qu’à la périphérie, les pompes servant ce carburant étaient sèches et même dans les zones à faible demande comme la Corniche où l’on dénombre 4 stations-service avec celle de Mers El-Kébir, les usagers n’ont pu s’approvisionner et ont dû se rabattre sur l’essence sans plomb, dont le prix est légèrement inférieur à celui du super.

    Quant aux usagers occasionnels, ils ont préféré immobiliser leurs véhicules et attendre, comme nous le fait remarquer ce citoyen, qui ne veut nullement changer de type de carburant afin d’éviter toute surprise. Approché à cet effet, le responsable de la section stations-service de l’UGCAA a estimé que ces perturbations sont devenues récurrentes et que, depuis près d’un mois, le manque d’essence super a duré deux jours.

    Notre source précise qu’au niveau du dépôt Naftal de Petit Lac, les deux réservoirs alimentés à partir d’Arzew par pipe sont vides.

    Rappelant que le pays est importateur de ce produit, le représentant des gérants de stations-service a expliqué cette perturbation par les difficultés inhérentes à toute opération d’importation et qui nécessite une procédure complexe et que toute perturbation peut inéluctablement engendrer une rupture de stocks. Ainsi et devant cette pénurie, même l’essence sans plomb risque de manquer étant donné qu’il est acheminé à partir d’Alger par camions-citernes et ce, en raison de la demande qui va croître.

    Cependant, notre interlocuteur a estimé que ces perturbations ne peuvent pas s’expliquer seulement par les contretemps d’une programmation, mais également à travers certaines défaillances de gestion, sinon comment expliquer que certaines stations de la ville d’Oran n’ont pas été alimentées, hier, en tous produits en raison de la défaillance de quelques chauffeurs de camions- citernes. Pour plus de détails, toutes nos tentatives auprès des chargés de communications de la direction générale de Naftal sont restées vaines.

    Par ailleurs, depuis quelques semaines, la wilaya de Tlemcen vit une crise de carburant sans précédent. Les tensions autour du ravitaillement montent dans pratiquement toutes les villes de la wilaya. Une véritable ruée vers… l’or noir. Tous les jours, les automobilistes se précipitent vers les pompes pour tenter de faire le plein. Mais, au fil des heures, celles-ci ferment les unes après les autres victimes de la pénurie, et de longues et interminables files de voitures se forment pendant toute la journée.

    Cette situation intenable a même poussé certains automobilistes à faire le déplacement jusqu’à la wilaya de Sidi Bel- Abbès pour s’approvisionner en carburant. D’autres ont poussé jusqu’à Aïn Témouchent et ses différentes daïras pour essayer de faire le plein. Quelques automobilistes se déplacent jusqu’à El-Amria, distante d’une quarantaine de kilomètres seulement d’Oran pour s’approvisionner en ce liquide devenu très précieux par les temps qui courent.

    Selon la plupart des récits avancés par les consommateurs et les gérants des stations-service, la crise est due à deux principales raisons : la première est la réduction (ou le rationnement) des quotas de livraison du carburant. La deuxième raison de la pénurie de carburant à Tlemcen a trait à la difficulté de s’approvisionner en ces produits auprès des stations d’essence à cause du nombre grandissant des hallaba (trafiquants de carburant) qui agissent au su et vu de tout le monde.

    Il faut souligner, dans ce contexte, que le trafic est devenu, ces dernières années, une activité très florissante qui génère d’importants profits. Les trafiquants de carburant sont pourtant facilement identifiables avec leurs vieux véhicules poussiéreux de marques Toyota (Prado), Peugeot Expert et 406, Renault 21 et 25, Mercédès et Passat ainsi que des camions à double réservoir. «C’est la quatrième pompe que je fais», explique un fonctionnaire faisant la queue dans une file d’une centaine de voitures à la station- service de Koudia.

    Dans toutes les stations de la ville de Tlemcen, les pompistes ont clairement annoncé la couleur en bloquant les entrées avec des barrières métalliques. «Je suis à bout de nerfs. C’est une situation insupportable », se lamente un autre automobiliste de Mansourah. Les services de sécurité (gendarmerie, police, douanes…), qui ont mené de grandes opérations pour réduire un tant soit peu le trafic de carburant vers le Maroc, n’arrivent pas à éradiquer ce fléau qui mine l’économie et pénalise les automobilistes.

    Salah C. et K. Boumediene
    27 Décembre 2011, Le Quotidien d'Oran

  • #2
    c'est grave dans un pays comme l’Algérie ...........
    mais comment sa peut arrivé sa ?!!!!!!!!!

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    • #3
      Depuis jeudi dernier, les stations-service d’Oran et celles de bon nombre de l’ouest du pays n’ont pas été approvisionnées en essence super.
      Si vendredi et samedi, les automobilistes ont pu faire leurs pleins, hier et avant-hier, la tension a été très perceptible au niveau de l’ensemble des stations de la wilaya d’Oran, à quelques rares exceptions.
      Il prend la route de l'ouest, pour se retrouver de l'autre coté de la frontière.
      Mr NOUBAT

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      • #4
        y'en alors qui se sont bien remplis les poches il faut trouver une solution a ce traffic dans les frontières faut des sanctions juridiques exemplaires

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        • #5
          Ya djma3a,

          J'ai un ami Algerien installé aux usa, il a personnellement proposer une solution de gestion de stocks carburants, il l'a fait auprès de NAFTAL DG cheraga, et ce en 2007, une solution hi-tech utiliser partout dans le monde , cette solution permet d'avoir accès instantanément aux stocks ainsi que la possibilité de mise en place de statistique pour prévoir et facilité la distribution, mais... NAFTAL cela n’arrange personne , je suis curieux de savoir le taux de perte sur leurs produits... les histoires de bidons vide suspendus a l’intérieur des citernes de livraisons ect...

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          • #6
            Pas d'industrie chimique.

            L'Algérie est comme l'Iran. Elle exporte du brut mais importe les produits raffinés.

            Il n'y a pas d'industrie chimique.
            Dernière modification par abdelbaki, 29 décembre 2011, 04h04.

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            • #7
              Manque de management stratégique de la Sonatrach

              Faute d’un management stratégique, la compagnie nationale est réduite à une augmentation de ses importations en gasoil.

              Abderrahmane Mebtoul

              A partir du constat que l’Algérie importait entre 200 millions de dollars de gasoil entre 2005/2006 (ce montant a été de 300 millions de dollars en 2009), que le parc automobile national tendait à la “diesilisation” avec un accroissement de 27 à 30% du nombre de véhicules Diesel d’une augmentation de la consommation et après avoir analysé la répartition par secteur d’activité et à partir de comparaisons internationales faisant ressortir durant cette période que le gasoil était à travers le monde à raison de 35 DA le litre, alors qu’en Algérie son prix était fixé à 13,70 DA, un prix qui vient loin derrière ceux pratiqués pour les autres carburants, en 2006 j’avais présenté personnellement un projet opérationnel reposant sur des comparaisons internationales réussies, à la demande du ministère Energie/Sonatrach en tant qu’expert international sur la stratégie à mettre en œuvre en matière de carburants et ce devant la commission économique de l’Assemblée populaire Nationale APN en présence de son président, des députés des différentes formations politiques.

              Pour cette étude réalisée sous ma direction, qui a permis la parution d’un ouvrage collectif sous ma direction, j’avais été assisté du bureau d’étude international américain Ernest Young, de l’ensemble des cadres de Sonatrach et d’experts et professeurs d’Universitaires algériens. Ce dossier avait été transmis et étudié en conseil du gouvernement de l’époque et par les plus hautes autorités du pays.

              Faiblesse de la politique énergétique et manque de visibilité

              Hélas, nos recommandations n’ont pas été prises en compte et nos pronostics se sont avérées juste puisque via les traders 330.000 tonnes de gasoil seront importées en juillet et août 2011, l’Algérie important presque tout (75% des besoins des entreprises et des ménages) et exportant une seule ressource (98%) à l’état brut ou semi brut les hydrocarbures. Du fait du blocage systémique, cela montre une faiblesse évidente de la politique énergétique nationale, intimement liée au manque de visibilité et de cohérence de la réforme globale renvoyant à l’urgence d’une bonne gouvernance pour réaliser une véritable transition politique et économique au profit exclusif de l’Algérie.

              J’avais mis en garde le gouvernement sur les risques d’une importation massive du gasoil. J’avais préconisé une réorientation de la politique en relation avec notamment le ministère des Finances, le ministère des Transports et d’autres secteurs consommateurs notamment l’agriculture, les boulangers à travers des taxations ciblés, la création d’une chambre de compensation au niveau de la chefferie du gouvernement, à travers des taxations ciblés et la création d’une chambre de compensation au niveau de la chefferie du gouvernement, les subventions devant être budgétarisées au niveau du gouvernement après l’aval de l’APN et du Sénat afin de permettre une comptabilité claire et donc une transparence des comptes d’exploitation des sociétés et proposé un nouveau modèle de consommation énergétique plus optimal.

              Cette étude opérationnelle avait préconisée l’utilisation du Bupro qui ne nécessite pas de séparation du gaz naturel et donc pas de nouvelles unités d’unités de liquéfaction, à travers l′utilisation du GNC qui devait constituer un carburant principal dans notre paysage énergétique national à côté du GPLC. C’est que l’Algérie est un pays gazier et non pétrolier devant éviter l’épuisement de cette rente éphémère. La politique des prix doit être revue d’éviter le gaspillage intérieur et les fuites hors des frontières comme le démontre la forte consommation de gaz qui selon les prévisions du CREG au départ devait représenter 70% des exportations algériennes entre 2015/2020 avant d’être révisé à la baisse par l’abandon de bon nombre de projets restructurants à 50%. Ce qui laisse supposer que l’on a privilégié l’exportation du gaz brut au détriment de sa transformation au niveau du marché intérieur.

              500 milliards de dollars de dépenses entre 2004 et 2013


              Mais comme le note le FMI dans son rapport de juillet 2011 cela est une solution transitoire avec un rythme effrénée de la dépense publique (500 milliards de dollars entre 2004/2013), 70% allant aux infrastructures et très accessoirement au savoir et à l’entreprise, pourtant pilier du développement avec des impacts mitigés et des risques de tensions inflationnistes comprimés artificiellement par des subventions et des salaires sans contreparties productives.

              En effet, à moins d’un miracle de découvertes rentables financièrement, pour 4500 milliards de mètres cubes gazeux de réserves (2,5% des réserves mondiales de gaz conventionnel contre 30% pour la Russie, 15% pour l’Iran) et au vu de la révolution du gaz non conventionnel notamment aux USA à travers le forage horizontal qui permet de diminuer les coûts, le prix de cession sur le marché libre fluctuant actuellement à 4/5 dollars le MBTU alors que pour l’Algérie, du fait des coûts élevés et la déperdition des cadres, Medgaz et Galsi nécessitent une cession minimum de 9/10 dollars et 14 dollars pour les GNL et tenant compte également des nouvelles mutations énergétiques mondiales, nous aurons une durée de vie ne dépassant pas 25 ans (contre 16 ans pour le pétrole), la durée de vie des réserves se calculant selon le couple dialectique coût intérieur/prix international.

              Cette exploitation, comme d’ailleurs toute production de valeur ajoutée, est liée à un bon management stratégique et à la ressource humaine, comme en témoigne le poste services (assistance étrangère) qui est passé de 4 milliards de dollars en 2004 à plus de 11 milliards de dollars en 2010, Sonatrach ayant perdu entre 2004/2010 plusieurs milliers de ses meilleurs cadres et techniciens.

              Source Le Matin Dz

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              • #8
                Naftal fait de la communication...!!!.
                Entendu à la radio ce matin:
                "Naftal tient à rassurer les automobilistes. Elle annonce un retour à un approvisionnement normal prochainement."
                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                • #9
                  Il faut imperméabiliser la frontière (barbelés voire mur du coté de Oujda).
                  plutôt radicale comme solution tu ne trouve pas ?
                  veni vidi vici .

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                  • #10
                    C'est le résultat des trabendistes. La wilaya de Tlemcen est celle qui consomme le plus par habitant. Il faut imperméabiliser la frontière
                    (barbelés voire mur du coté de Oujda).

                    comme 80%du gvt dz est issu de cette region ils doivent avoir plus de voitures en circulation d'ou cette penurie

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                    • #11
                      Rendre les frontières complètement étanches est pratiquement impossible.
                      A la fin des années 1970 et au début des années 1980, au moment où la tension était au maximum entre l'Algérie et le Maroc, les soldats des deux pays avaient pour ordre de tirer sur tout ce qui bouge à proximité de la frontière. Il est arrivé que des passeurs y laissent leurs vies mais cela ne réduisait les trafics transfrontaliers que légèrement et seulement pour quelques jours à quelques semaines, pour reprendre "normalement" durant des mois. C'est justement (paradoxalement...???) durant cette période que se sont ouverts à Maghnia et à Oujda de vastes souks bien animés, spécialisés dans la vente au grand jour des produits qui viennent de "l'autre coté" pour chacune des deux villes.
                      C'est que la contrebande est une activité très lucrative qui implique de vastes réseaux capables de régler d'importants "droits de passage" (yechriou trig) et d'arroser large.

                      L'année dernière, tout mouvement de marchandises sur une bande de 30 km à partir de la frontière marocaine a été soumis à une autorisation préalable délivrée en bonne et due forme par les services de douanes et de la gendarmerie nationale du coin. Cela n'a en rien gêné les contrebandiers mais les honnêtes paysans et commerçants en ont subi d'énormes préjudices.

                      Pour les produits autres que la drogue et le carburant, la solution est tout simplement dans l'ouverture des frontières avec une grande liberté de circulation des personnes et des produits. Cela permettrait aux échanges commerciaux légaux entre les deux pays de se substituer à la contrebande des produits concernés. Reste à savoir si les mafias de l'informel et les puissants réseaux du trabendisme institutionnalisé ici et là-bas vont permettre que cela se fasse.
                      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                      • #12
                        C'est le résultat des trabendistes. La wilaya de Tlemcen est celle qui consomme le plus par habitant. Il faut imperméabiliser la frontière
                        Aligner le prix des carburants sur ceux pratiqués au Maroc, sera la seule manière d'arrêter le trafic.
                        Mr NOUBAT

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                        • #13
                          Aligner le prix des carburants sur ceux pratiqués au Maroc, sera la seule manière d'arrêter le trafic.
                          C'est en effet une mesure radicale contre le trafic transfrontalier de carburant en lui-même.
                          Sauf que l'effet direct en sera une multiplication par 3 et plus des tarifs de transport et de la facture énergétique des ménages et des entreprises (par exemple: le prix du pain doublera immédiatement). Comme il s'agit de consommations peu compressibles, cela va enclencher une spirale inflationniste incontrôlable et des crises aux conséquences imprévisibles.

                          Avec l'inflation en Algérie, le dinar va perdre de la valeur par rapport au dirham (une "dévaluation" de fait du dinar interviendra sur le marché informel du change) et on reviendra finalement à la situation de départ: le carburant algérien exprimé en dirham redeviendra attractif de l'autre coté de la frontière.

                          Un début de solution est dans la réduction des ressources des contrebandiers par le développement des échanges commerciaux légaux entre les deux pays.

                          _
                          "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                          • #14
                            Sauf que l'effet direct en sera une multiplication par 3 et plus des tarifs de transport et de la facture énergétique des ménages et des entreprises (par exemple: le prix du pain doublera immédiatement). Comme il s'agit de consommations peu compressibles, cela va enclencher une spirale inflationniste incontrôlable et des crises aux conséquences imprévisibles.

                            Il faut augmenter les salaires et supprimer les subventions sur les produits.
                            Mr NOUBAT

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