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L'absence des adlistes affaiblit le 20 février

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  • L'absence des adlistes affaiblit le 20 février

    L'absence des adlistes affaiblit le 20 février

    Comme à l’accoutumée, le Mouvement du 20 février a organisé, dimanche 25 décembre, des manifestations dans certaines villes. Mais, cette fois-ci, le défi était de taille pour ce Mouvement qui revendique plus de réformes démocratiques.


    Comme à l’accoutumée, le Mouvement du 20 février a organisé, dimanche 25 décembre, des manifestations dans certaines villes. Mais, cette fois-ci, le défi était de taille pour ce Mouvement qui revendique plus de réformes démocratiques. Il s’agit de la première descente dans la rue des manifestants après la défection de la mouvance d’Al Adl Wal Ihssane. Comme prévu, le constat a été frappant pour le 20 février. L’absence des adlistes de cheikh Yassine a affaibli notablement le Mouvement. A Rabat par exemple, fief des leaders emblématiques du M20, le nombre de manifestants était entre 300 et 500 personnes seulement, selon des sources locales. Alors que de l’aveu même des membres du 20 février, pas moins de 2.000 à 3.000 manifestants prenaient part aux marches du Mouvement du temps d’Al Adl. Même chose pratiquement pour les autres villes marocaines où le 20 février s’est montré incapable de s’assurer le grand nombre de manifestants après le départ des islamistes de cheikh Yassine.

    Ainsi, ce constat vient corroborer les analyses ayant mis en doute la capacité du Mouvement de se maintenir et d’assurer sa survie à la lumière des derniers développements. «Le faible nombre de manifestants enregistré dimanche 25 décembre lors de la dernière manifestation du 20 février n’est une surprise pour personne. D’ailleurs, tout le monde considère qu’Al Adl Wal Ihssane est le socle même du Mouvement du 20 février», souligne Mohamed Darif, politologue, dans une déclaration à ALM. «En effet, personne ne peut négliger la capacité de sensibilisation et de mobilisation d’Al Adl Wal Ihssane qui pouvait ameuter des milliers de fidèles et de sympathisants lors des précédentes manifestations. On commence, dans ce sens, à se poser des questions sur l’avenir du Mouvement du 20 février sans le soutien d’Al Adl. Cependant, je pense qu’il ne faut pas faire d’amalgames entre l’aspect quantitatif et l’aspect qualitatif des manifestations du 20 février. Leurs revendications sont les mêmes bien que leur nombre n’est plus aussi important», poursuit M. Darif. Pour sa part, le Mouvement du 20 février tient toujours à minimiser l’impact du départ des adlistes.

    Pour lui, les manifestations du 25 décembre auraient au contraire montré que «le 20 février est indépendant vis-à-vis de l’ensemble des forces politiques». «L’absence d’Al Adl Wal Ihssane n’a pas eu d’impact sur le Mouvement notamment à Rabat, Casablanca et Tanger. On disait auparavant que des villes comme Casablanca, Tanger, Fès et Meknès constituaient des fiefs des adlistes. Et voilà que les manifestations du 25 décembre ont prouvé le contraire», explique Najib Chawki, membre influent du 20 février à Rabat, dans une déclaration à ALM. «Le M20 ne mourra jamais car ce sont les citoyens qui l’appuient et non pas des organisations politiques. Aussi, on n’est pas censé dire que le Mouvement a retrouvé sa virginité avec le départ d’Al Adl car il ne l’a jamais perdue», ajoute-t-il. A noter que lors des marches de dimanche 25 décembre, les manifestants du 20 février ont de nouveau scandé des slogans en faveur de la poursuite des réformes démocratiques et du renforcement de la justice sociale.

    Le 27-12-2011 à 10:37
    Par : Mohamed Aswab
    ALM

  • #2
    Saïd Elakhal : «Bientôt les gauchistes du 20 février seront épuisés»

    Saïd Elakhal : «Bientôt les gauchistes du 20 février seront épuisés»

    Saïd Elakhal estime qu’à travers les manifestations de dimanche 25 décembre, le Mouvement du 20 février cherchait essentiellement à défier Al Adl Wal Ihssane.


    ALM: Quelle lecture faites-vous des manifestations du 25 décembre?
    Saïd Elakhal : En descendant dans la rue dimanche, le Mouvement du 20 février cherchait essentiellement à défier Al Adl Wal Ihssane. L’organisation des manifestations était essentiellement pour montrer que le Mouvement a la capacité de persister sans Al Adl de cheikh Yassine. Mais, cela ne va pas durer très longtemps. Les gauchistes n’ont pas une grande capacité de mobilisation. Cela s’explique par deux principales raisons : la capacité de financement des gauchistes est assez limitée alors que la logistique demande des investissements importants. Aussi, contrairement aux adlistes, les gauchistes n’ont pas un grand nombre de sympathisants pour donner du volume aux manifestations. Bientôt, ils seront fatigués, épuisés, voire ennuyés.

    Peut-on dire que le 20 février s’achemine vers la fin?
    Après la défection d’Al Adl, le Mouvement du 20 février va continuer à protester dans certaines villes marocains, mais cela ne va pas durer très longtemps. Les gauchistes n’ont pas les moyens pour faire durer le Mouvement. Contrairement aux islamistes, les gauchistes ne sont pas prêts à dépenser beaucoup d’argent dans le seul objectif de garantir la survie du Mouvement. Aussi, il ne faut pas perdre de vue qu’Al Adl a un grand nombre de sympathisants. Ces derniers assistaient à tour de rôle aux manifestations. Cela permettait un peu de les soulager. Pour Annahj et le PSU, ce sont toujours les mêmes personnes qui doivent assister, alors qu’elles ont des engagements personnels et professionnels.

    Les salafistes ont volé la vedette aux gauchistes d’Annahj et du PSU lors de la manifestation de Casablanca. Comment expliquez-vous cela?
    Certes, la présence des salafistes a été remarquable lors des manifestations de Casablanca. D’une manière générale, je pense que la défection d’Al Adl Wal Ihssane profite aux parties qui désirent faire perdurer le mouvement de protestation du 20 février afin de servir leurs propres intérêts. Il est fort probable que des parties au sein du PJD aient demandé aux salafistes de remplir le vide occasionné par le départ des adlistes. Les islamistes du PJD ont toujours joué la carte du M20 pour faire pression. La défection d’Al Adl et la fin du mouvement de protestation ne profitent nullement au PJD. Le parti dirigé par Benkirane ne cesse de dire qu’un éventuel échec de son gouvernement aurait des répercussions néfastes sur la stabilité du pays, notamment la possibilité de changement de vocation du 20 février, à l’image de ce qui se passe dans d’autres pays. Al Adl a saisi la démarche du PJD et lui a retiré cette carte de pression.
    Le 27-12-2011 à 10:39
    Par : Mohamed Aswab
    ALM

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    • #3

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      • #4
        Le M20 vient, en plus, de recevoir un cadeau involontaire mais précieux : le retrait de la Jamaâ Al Adl Wal Ihsane. C’est d’ailleurs la principale actualité de la semaine : les hommes de Cheikh Yassine quittent le M20.
        Un commentaire de telquel qui demonte un peu ce que dit le Said elkahal .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5

          Les islamistes de l’opposition se solidarisent- ils avec les islamistes
          du gouvernement ? (TNIOUNI)



          20 février. Al Adl jette l’éponge



          Les militants d’Al Adl Wal Ihsane quittent le Mouvement du 20 février. Dans un communiqué officiel, le cercle politique de la Jamaâ explique que ce retrait “ne reflète pas un changement de position à l’égard du régime politique marocain, mais nous refusons qu’on nous impose un plafond de revendications”. La confrérie de Cheikh Yassine fait référence à la revendication de monarchie parlementaire portée par plusieurs composantes du Mouvement du 20 février, dont le PSU. Selon plusieurs observateurs, Al Adl aurait ainsi décidé d’accorder une sorte de “trêve” au futur gouvernement piloté par Abdelilah Benkirane, SG du PJD. Faux,

          répond Fathallah Arsalane, porte-parole de la Jamaâ. “Le M20 n’est pas le seul moyen de protestation possible”, explique-t-il sans donner plus de précision. En face, les autres militants du mouvement restent confiants en leurs capacités d’organisation et de mobilisation. Premier grand test pour les indignés marocains : les marches du dimanche 25 décembre.


          Telquel

          Donc les jeunes ne vont pas s'essoufler, bien au contraire , je crois qu'ils sont libérés du poids pesant d'un mouvement qui est vraiment antidémocratique .
          " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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          • #6
            Al Adl aurait ainsi décidé d’accorder une sorte de “trêve” au futur gouvernement piloté par Abdelilah Benkirane, SG du PJD.

            qu'est ce qu'ils ont eu en échange???

            même si arsalane dit le contraire!!!

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            • #7
              le contraire m'aurait étonné!
              Ils sont comme ca les islmistes: se soutenir réciproquement, faut pas oublier qu'ils sont aussi des opportunistes, surtout ne rater aucune occasion, hier c'était les 20 fevrier, maintenant que des islamistes de Benkirane gouvernent, ils flirtent avec eux pour se gratter des avantages electoraux, surtout qu'ils ne peuvent risquer leur culs en s'opposants " aux musulmans" qui ont gagné les élections!

              Il y a 20 ans, les algériens voyaient aussi un espoire dans l'islamisme, quand rien ne marche plus, la mosqué tssalak!! le discours islamiste marche tjrs dans nos sociétés!

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              • #8
                ....

                American Diplomats in Morocco held secret meetings with members of ‘Al Adl Walihsane’



                Casablanca, December 23, 2011
                http://moroccoworldnews.com/2011/12/...alihsane/20256

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