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Le Maroc compte 45 000 ONG
Une association sur cinq fonctionne avec un budget annuel de moins de 5 000 DH et seulement 5.4% disposent d'un budget de plus de 500 000 DH annuellement.
L'essor du monde associatif était palpable, mais on n’avait aucune donnée chiffrée sur le nombre d’ONG opérant au Maroc ni sur leurs activités. Une enquête du HCP, réalisée en cette fin d’année, a tenté de lever le voile sur cet invisible. Ainsi, en 2007 (année de réalisation de l’enquête), pas moins de 44 771 institutions sociales à but non lucratif (ISBNL) étaient actives, soit un taux de 145 associations pour 100 000 habitants (contre 1 749 en France en 2005). Elles sont dans tous les domaines, mais elles sont plus dynamiques dans le «développement et logement» (35,2%) et dans la «culture, sport et loisir» (27,1%). Elles ont attiré pour la même période 15 millions d’adhérents, dont la quasi-totalité (98,6%) sont des personnes physiques, et le tiers de sexe féminin. Mais ce sont surtout les conditions de travail «peu propices» au sein de ces institutions qui sont dénoncées par l’enquête : la moitié ne possédait pas de local et 30% étaient hébergées à titre gratuit.
Côté finances, une association sur cinq fonctionne avec un budget annuel de moins de 5 000 DH et seulement 5,4% disposent d'un budget de plus de 500 000 DH annuellement.
La Vie éco
L'essor du monde associatif était palpable, mais on n’avait aucune donnée chiffrée sur le nombre d’ONG opérant au Maroc ni sur leurs activités. Une enquête du HCP, réalisée en cette fin d’année, a tenté de lever le voile sur cet invisible. Ainsi, en 2007 (année de réalisation de l’enquête), pas moins de 44 771 institutions sociales à but non lucratif (ISBNL) étaient actives, soit un taux de 145 associations pour 100 000 habitants (contre 1 749 en France en 2005). Elles sont dans tous les domaines, mais elles sont plus dynamiques dans le «développement et logement» (35,2%) et dans la «culture, sport et loisir» (27,1%). Elles ont attiré pour la même période 15 millions d’adhérents, dont la quasi-totalité (98,6%) sont des personnes physiques, et le tiers de sexe féminin. Mais ce sont surtout les conditions de travail «peu propices» au sein de ces institutions qui sont dénoncées par l’enquête : la moitié ne possédait pas de local et 30% étaient hébergées à titre gratuit.
Côté finances, une association sur cinq fonctionne avec un budget annuel de moins de 5 000 DH et seulement 5,4% disposent d'un budget de plus de 500 000 DH annuellement.
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