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Des hommes et des faits...

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  • Des hommes et des faits...

    Après la très attendue élection de Liamine Zeroual, ce dernier devait agir avec les mains libres et sans entraves selon des ententes et des accords qu’il avait au préalable passés avec le général Khaled Nezzar et le patron du DRS Toufik. Mais après que Zeroual ait exprimé sa volonté de nommer Mohamed Betchine au poste de ministre de la Défense, un vent de panique s’empara de Mohamed Lamari, et de Mediene Toufik, ces derniers ne pouvaient plus se faire à l’idée de perdre leurs postes. De cette façon, le premier désaccord de taille venait d’avoir lieu entre le président Zeroual et le gouvernement secret de l’Algérie.
    Aussitôt et voulant les prendre de court, Zeroual avait essayé de faire passer par la force la nomination de Saidi Fodil à la tête de la DCSA. De cette façon, il était sûr d’avoir pied dans la structure trouble et opaque du DRS. Malheureusement la signature, au début du mois de juin 1996, du décret de nomination (l’arrêt de mort pour son ami Saidi Fodil), Smain Lamari envoya le 03 juin 1996 une équipe de son escadron de la mort à la 4ème région (région de Ouargla) avec pour mission la liquidation de Saidi Fodil. Deux équipes du service action furent chargées de cette mission. Le chef du groupe Abderezak Kadri surnommé (le diable) un agent du DRS natif d'Alger, appartenant à l'unité 192 et au GIS (groupe d'intervention spécial du contre espionnage), de Hakim Benloucif, un ancien agent de la DCE originaire de Constantine dit (le français) appartenant à la redoutable (C.C.S3). Cette dernière est une Cellule spéciale de renseignements au cachet ultra secret et, qui n'a aucun statut légal au sein l'organigramme du ministère de la défense algérienne. C’est une cellule fantôme commandée tout juste par le feu Smain Lamari et, actuellement encore par le général de corps d'armée Toufik Mediene, et de deux autres chefs du DRS.
    C’est une organisation qui regroupe des agents du DRS et du DCE en activité et ceux en retraite, des agents triés sur le volet venants pour la plus part des services d'élites du DRS et dont la mission première et d'exécuter des opérations ou des missions clandestines sans couverture pour le compte du tout puissant Département du renseignement et de la sécurité, comme les liquidations des opposants dans la fin des années 80 et 90. Ces agents vouent une loyauté sans faille à cette organisation qui est la C.S.S3. Kadri Abderezak (le diable), a été avec son groupe les premiers sur le terrain pour superviser en compagnie d'émissaires du DRS les détails de l’opération et à en rendre compte directement à la centrale d'Alger avec pour chef de groupe le commandant Bouselouane Hassane dit (le vietnam), un vieux barbouze sans scrupule, originaire de Skikda, actuellement en retraite dorée, du commandant Redouane dit la “pointe” responsable des liaisons et de la coordination inter-services au DRS et membre de la (C.S.S3), reconverti dans les affaires depuis.
    De l'agent Bensaaif Mounir analyste à la DCE originaire de Bab El Oued, membre de la C.S.S3, Benloucif Badis agent retraité du service action propriétaire d'une imprimerie industrielle à Mila, et du chef de mission le lieutenant colonel Mohamed originaire de Batna, membre de la C.S.S3 sans foi ni loi promu responsable du service action au sein du DRS, propriétaire d'un chic restaurant sur les hauteur d'Alger et de beaucoup d'autres ayant écumé beaucoup de privilège pour leur services rendus. Bien que la voiture qu’il occupait était blindée, une charge d’une rare puissance placée sous la voiture lui ôta la vie sur une route droite et déserte, c’était le 04 juin 1996; le maquillage en accident de la route était parfait et le travail propre et net exécuté par les deux équipes de Smain, dépêchées par à bord de 2 hélicoptères Mi 24.
    A cet instant là, le message en direction de Zeroual était très clair. Une commission d’enquête fantoche avait été désignée par le président Zeroual afin de mettre à jour les détails et les circonstances du décès de son ami Saidi Fodil. L’enquête fut bâclée, et rien n’avait été fait pour punir les responsables, le dossier fut jeté aux oubliettes. Tout est maintenu à la thèse de l’accident de la route. Le destin avait voulu que le général Saidi fodil disparaisse tragiquement, sans que les véritables coupables ne payent le prix de leur trahison et crimes. Malheureusement jusqu'à ce jour Saidi fodil n’a pas eu le droit de mémoire par le gouvernement, si ce n’est l’attribution de son nom le 5 juillet 1996, un mois après son décès, à la promotion sortante de l’académie inter arme (Cherchell ).

    decembre 2009.Sphinx-dz
    Dernière modification par orrano, 31 décembre 2011, 09h06.
    Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano
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