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Accord de libre-échange avec les Etats-Unis

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  • Accord de libre-échange avec les Etats-Unis

    Bonjour, un accord qui va participer à un toilettage de la legislation algérienne dans le commerce, ce qui ne sera pas de trop.
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    L’Algérie doit d’abord adhérer à l’OMC

    Les Etats-Unis seraient prêts à conclure un accord de libre-échange avec l’Algérie, à l’instar de ce qu’ils ont fait avec le Maroc. Toutefois, l’aboutissement d’un tel projet dépendra de l’adhésion de l’Algérie à l’Organisation mondiale du commerce (OMC).

    C’est du moins ce qu’a laissé entendre le délégué du secrétaire du Commerce adjoint américain, M. Daniel E. Harris, lors d’une visite au pavillon des Etats-Unis à l’occasion de la 39e Foire internationale d’Alger (FIA). M. Harris a déclaré que son pays «espère conclure un accord de libre-échange élargi à tous les pays de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient».

    Les Etats-Unis ont déjà signé avec le Maroc et Bahreïn et mènent des discussions avec d’autres pays, a précisé M. Harris, avant d’ajouter que dans le cas de l’Algérie, «il est important qu’elle finalise son adhésion à l’OMC rapidement, en vue d’accélérer les discussions bilatérales».

    Cette adhésion «permettra de conclure un accord de libre-échange bénéfique aux deux pays», a-t-il encore ajouté. Le même responsable a également souligné l’intérêt de son pays aussi bien au niveau du gouvernement que des entreprises de développer des relations d’affaires avec l’Algérie.

    D’ailleurs, a-t-il indiqué, «notre ministère du Commerce travaille en étroite collaboration avec les sociétés privées dans le but d’aider l’économie algérienne», en précisant que les investisseurs américains recherchent «la sécurité, la transparence et la facilité dans le rapatriement des capitaux».

    Concernant le désir américain de venir en aide à l’économie algérienne, l’ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, M. Richard Erdman, estime qu’il peut être concrétisé à travers notamment le transfert technologique et l’apport du savoir-faire et de l’ingéniosité américains.

    «L’Algérie possède les ressources, mais ce dont elle a besoin c’est du savoir-faire», a-t-il déclaré, en précisant que les 44 entreprises américaines présentent cette année à la FIA «ne viennent pas seulement pour vendre mais pour connaître le marché algérien en vue d’y investir».

    Ces investissements ne sont pas à prévoir seulement dans le secteur des hydrocarbures, mais également dans le secteur hors hydrocarbures auquel les Etats-Unis accordent beaucoup d’intérêt. La preuve en est que sur les 44 compagnies, 18 sont de nouveaux participants et seulement 3 appartiennent au secteur des hydrocarbures, alors que les autres sont réparties, notamment, sur les secteurs des TIC (9 entreprises), de l’industrie automobile, aéronautique et nautique (6), du tourisme et du loisir (2), et de l’industrie pharmaceutique (3).

    M. Erdman a par ailleurs fait remarquer que les échanges commerciaux entre les deux pays sont en augmentation, puisqu’ils sont passés de 8,5 milliards de dollars en 2004 à 11,5 milliards de dollars en 2005. L’année dernière, les Etats-Unis ont réalisé 858 millions de dollars d’investissements directs en Algérie et, pour cette année, le potentiel est encore plus important, puisqu’il représente un montant de 2,5 milliards de dollars, selon l’ambassadeur américain.

    Ce dernier a ajouté que son pays soutient «les efforts de l’Algérie en vue de renforcer la qualité de la gestion et d’améliorer la transparence et le climat des affaires» et qu’il ne craint pas la concurrence des pays européens, pourvu qu’elle soit «juste et transparente».

    L’Algérie reste, selon lui, «le plus important marché d’Afrique du Nord pour les Etats-Unis». La visite du pavillon américain a permis à certains des exposants d’exprimer leur volonté d’investir réellement en Algérie. C’est le cas notamment pour la compagnie Active Power, spécialisée dans les onduleurs sans batterie, dont le représentant a parlé de l’ouverture d’une filiale algérienne au cours de cet été et d’une usine en Algérie dès l’année prochaine, qui permettra à la compagnie de desservir la région de l’Afrique du Nord.

    L’Algérie est le deuxième plus gros marché d’Active Power dans le monde avec un chiffre d’affaires qui tourne autour de 3 millions de dollars. La société Pulsar Development INC, spécialisée dans la construction, compte, quant à elle, des projets en Algérie évalués à 150 millions de dollars dans la réalisation de tours de bureaux, alors que la GE Money Bank s’apprête à s’installer en Algérie.

    Enfin, le représentant de la compagnie Algerian Development Corporation a, quant à lui, évoqué un projet de 6 à 7 milliards de dollars dont le maître d’ouvrage sera une compagnie américaine et qui serait réalisé dans la région Est ou Ouest du pays.

    Le projet, qui ne devrait pas aboutir avant 2015, sera notamment consacré à l’industrie de transfert du fer et comportera, entre autres, une station de dessalement et une centrale électrique. L’accord Open Skys toujours en attente L’ambassadeur des Etats-Unis, M. Erdman, a déclaré que l’accord Open Skys, devant être conclu entre l’Algérie et son pays, «est très près d’aboutir».

    «Mon souhait est de le conclure avant la fin de ma mission en juillet», a affirmé le diplomate américain qui a tenté de relativiser les effets de cet accord sur l’ouverture d’une ligne aérienne entre les deux pays. «La décision d’établir des liaisons aériennes reste du ressort des compagnies aériennes.

    L’accord entre les gouvernements ne fait que créer les conditions nécessaires aux entreprises pour prendre leur décision», a-t-il ajouté.

    par Safia Berkouk
    04 juin 2006 Le Jeune Indépendant
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Un suicide programmé

    Mettre en place un accord de libre échange rapidement négocié avec les USA alors que l'industrie et les exportations hors hydrocarbures sont sinistrées mais j'estime que c'est un suicide programmé surtout quand le gouvernement n’a rien prévu, pour relancer et protéger l’industries et l’agricultures !!!!!!!

    C’est vrai que les américains sont les chantres du libre échange mais contrairement au notre leur pays et bien protégé par des barrières douanières non tarifaires.

    Pour l'instant l'Algérie n'a nullement besoin de se lancer tête baissé dans un accord de libre échange avec les Etats-Unis juste pour faire comme les autres pays arabes, (Jordanie, Maroc, Bahreïn, Emirats Arabes Unis).

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