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Les narcotrafiquants du Rif marocain viennent d’essuyer un énième échec dans l’Ouest algérien. En effet, dans la nuit de dimanche à lundi, un convoi transportant 5 tonnes de cannabis a été intercepté dans la localité de Souahlia, relevant de la daïra de Ghazaouet (Tlemcen). La marchandise, dissimulée dans les 4 caches aménagées et les parois d’un camion semi-remorque de marque Renault, a vraisemblablement été préparée la veille du réveillon pour tromper la vigilance des services de sécurité. Mais c’était compter sans la prouesse des gendarmes qui avaient déjà le renseignement faisant état de l’acheminement d’une importante quantité de kif à partir de Ghazaouet vers Oran. Fort heureusement, le dispositif déployé pour renforcer la sécurité à l’occasion des fêtes de fin d’année a été maintenu. Croyant que les points de surveillance étaient levés, le chauffeur du camion a pris la route à toute allure avant de tomber sur un barrage de contrôle dressé par les gendarmes.
Le camion sera alors intercepté au centre-ville de Souahlia. Selon notre source, cette quantité impressionnante de kif traité, et dont la valeur marchande avoisine les 200 milliards, était introduite dans de petits sacs et dissimulée dans des entrepôts situés dans les environs de Ghazaouet.
D’ailleurs, lors de la fouille du camion et de la remorque, les enquêteurs ont découvert la drogue conditionnée dans 184 paquets, fermés sous forme de valises. Âgé de 30 ans et originaire de Sidi Bel-Abbès, le chauffeur, repris de justice, était déjà poursuivi pour trafic de drogue à l’Ouest algérien. Alors que le camion est immatriculé à Oran, la remorque, elle, est immatriculée à Batna. Ce qui a contraint le chauffeur à falsifier la plaque d’immatriculation pour détourner l’attention des gendarmes postés dans les barrages de Tlemcen.
L’enquête enclenchée par les gendarmes et l’interrogatoire du chauffeur interpellé permettront sans doute de déterminer la provenance de ces 5 tonnes qui s’ajoutent aux 40 tonnes de la même substance saisies en 2011. Les investigations détermineront également la destination de cette drogue, surtout que l’opération de convoyage s’est effectuée à quelques encablures du port de Ghazaouet et destinée vers Oran.
En ce sens, cette opération nous rappelle l’affaire des
5 tonnes de kif saisies en 2009 au port d’Alger et le procédé utilisé par les narcotrafiquants pour détourner l’attention des services de sécurité, tant sur la route qu’au port. Cela suppose à bien des égards que cette marchandise serait destinée à l’exportation vers l’Europe, sinon les convoyeurs auraient tenté le passage via les bandes frontalières du Sud-Ouest, comme Béchar, Adrar ou encore Tindouf. Mieux, ce procédé est semblable à celui utilisé par les narcotrafiquants arrêtés à Biskra par les gendarmes de Batna et qui avaient saisi, en avril dernier, 3 tonnes de kif traité. Et pour un début d’année, il s’agit d’un véritable coup de filet dans le milieu des trafiquants de stupéfiants, surtout que cette saisie coïncide avec le lancement par le gouvernement d’une vaste campagne de lutte contre la toxicomanie.
liberte.
Le camion sera alors intercepté au centre-ville de Souahlia. Selon notre source, cette quantité impressionnante de kif traité, et dont la valeur marchande avoisine les 200 milliards, était introduite dans de petits sacs et dissimulée dans des entrepôts situés dans les environs de Ghazaouet.
D’ailleurs, lors de la fouille du camion et de la remorque, les enquêteurs ont découvert la drogue conditionnée dans 184 paquets, fermés sous forme de valises. Âgé de 30 ans et originaire de Sidi Bel-Abbès, le chauffeur, repris de justice, était déjà poursuivi pour trafic de drogue à l’Ouest algérien. Alors que le camion est immatriculé à Oran, la remorque, elle, est immatriculée à Batna. Ce qui a contraint le chauffeur à falsifier la plaque d’immatriculation pour détourner l’attention des gendarmes postés dans les barrages de Tlemcen.
L’enquête enclenchée par les gendarmes et l’interrogatoire du chauffeur interpellé permettront sans doute de déterminer la provenance de ces 5 tonnes qui s’ajoutent aux 40 tonnes de la même substance saisies en 2011. Les investigations détermineront également la destination de cette drogue, surtout que l’opération de convoyage s’est effectuée à quelques encablures du port de Ghazaouet et destinée vers Oran.
En ce sens, cette opération nous rappelle l’affaire des
5 tonnes de kif saisies en 2009 au port d’Alger et le procédé utilisé par les narcotrafiquants pour détourner l’attention des services de sécurité, tant sur la route qu’au port. Cela suppose à bien des égards que cette marchandise serait destinée à l’exportation vers l’Europe, sinon les convoyeurs auraient tenté le passage via les bandes frontalières du Sud-Ouest, comme Béchar, Adrar ou encore Tindouf. Mieux, ce procédé est semblable à celui utilisé par les narcotrafiquants arrêtés à Biskra par les gendarmes de Batna et qui avaient saisi, en avril dernier, 3 tonnes de kif traité. Et pour un début d’année, il s’agit d’un véritable coup de filet dans le milieu des trafiquants de stupéfiants, surtout que cette saisie coïncide avec le lancement par le gouvernement d’une vaste campagne de lutte contre la toxicomanie.
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