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Consolidation des principaux indicateurs financiers de l’Algérie à fin septembre 2011

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  • Consolidation des principaux indicateurs financiers de l’Algérie à fin septembre 2011

    Vous y comprenez quelque chose à l'économie algérienne ... l'argent c'est un moyen et non un but en soit ...
    Un pays qui a de l'argent mais qui est pauvre en imagination ...
    Comment peut on dire que le pays est riche en spéculant et en surfant sur des vaques éphèmères (Finances, banques et je ne sais quoi encore ...)

    La richesse c'est la matière grise, c'est l'innovation, c'est l'invention d'un avenir décent pour tous les algériens ... Ils n'ont toujours rien compris ...

    Il faut qu'ils arrête immédiatement de prendre les algériens pour des C...


    Source APS mardi 3 janvier 2012 18 : 43

    ALGER- Les principaux indicateurs financiers de l’Algérie se sont consolidés à fin septembre 2011 avec notamment une hausse à 176 milliards de dollars des réserves de changes, et un raffermissement de la solidité des banques, a affirmé mardi le gouverneur de la banque d’Algérie M. Mohamed Laksaci.

    Selon M. Laksaci, qui présentait une communication sur les principales tendances monétaires et financières durant les neuf premiers mois de 2011, les réserves officielles de change de l’Algérie ont atteint plus de 176 milliards de dollars à fin septembre 2011.
    "L’encours des réserves de change, or non compris, s’élève à 176,02 milliards de dollars à fin septembre 2011 alors qu’elles étaient à 175,63 milliards de dollars à fin juin dernier", a-t-il précisé.
    Les réserves de change de l’Algérie étaient à 162,22 milliards de dollars à fin décembre 2010.
    Il a ajouté que le solde global de la balance des paiements pour la même période a atteint 14,70 milliards de dollars contre 9,69 milliards de dollars pour la même période en 2010, alimentant l’accumulation des réserves officielles de change.
    "La position financière extérieure nette de l’Algérie est ainsi consolidée, en situation de recul de la dette extérieure qui s’élève à 4,423 milliards de dollars à fin septembre 2011, contre 5,681 milliards de dollars à fin décembre 2010", a-t-il tenu à affirmer.
    Le gouverneur de la banque d’Algérie a également affirmé que l’excès de liquidités des banques demeure en hausse pour les trois premiers trimestres de 2011.
    "L’excès de liquidités des banques reste structurel et en hausse pour les neufs premiers mois de l’année 2011, à plus de 247,4 milliards de dinars", a-t-il indiqué.
    La banque d’Algérie a continué à résorber l’excès de liquidités par des opérations de reprise à sept jours et trois mois pour un total de 1.100 milliards de dinars, a précisé M. Laksaci.
    "Les banques ont régulièrement placé les montants en sus de l’objectif de constitution des réserves obligatoires en facilité de dépôts rémunérés à 24 heures", a-t-il souligné.
    Il a fait remarquer qu’à l’exception des mois de février, mai et juillet, le montant total de ces placements en facilité de dépôts rémunérés a excédé l’encours des reprises de liquidités (1.100 milliards de dinars) au cours des neuf premiers mois de 2011.
    Le gouverneur de la banque d’Algérie a par ailleurs relevé que l’Algérie a connu durant les neuf premiers mois de 2011, une forte croissance des crédits à l’économie, un dynamisme qui lui permet d’accéder au groupe des pays émergents à croissance rapide du crédit.
    "Les crédits à l’économie y compris les rachats de crédits non performants par le Trésor, progressent à un rythme bien élevé, à 16, 52%, contribuant significativement à la création monétaire", a-t-il fait savoir.
    Selon M. Laksaci, cette dynamique des crédits concerne aussi bien les banques publiques (15, 84%) que les banques privées (21%), pendant que son rythme est inégal entre les banques.
    Cependant, l’évolution des crédits directs distribués par les banques est contrastée, selon lui.
    S’exprimant sur la situation du secteur bancaire, le gouverneur de la Banque d’Algérie a affirmé que les banques opérant en Algérie ont consolidé leurs indicateurs de solidité financière entre janvier et septembre 2011, tout en poursuivant leurs efforts en matière de provisionnement.
    "Le ratio de solvabilité des banques reste appréciable à près de 20% à septembre 2011, pendant que les deux ratios de liquidité demeurent élevés comme à fin 2010", a-t-il indiqué sur ce point.
    Il a ainsi souligné que le niveau des créances non performantes déclarées par les banques est en baisse, passant de 19,05% du total des crédits distribués à fin 2010 à 16,08% à fin septembre 2011.
    "Cette amélioration est due à l’effet conjugué de la baisse du niveau des créances non performantes et de la hausse de l’encours des crédits distribués", a-t-il expliqué.

  • #2
    Qui a dit que l'Algérie est riche?

    L’Algérie est un pays pauvre qui a des moyens à court terme pour honorer ses engagements financiers et payer ses exportations.

    Si tu regardes bien tu verras que ce sont les agences d'assurance des exportations européennes qui disent que l'Algérie est un pays riche.

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    • #3
      Bonsoir El Bahar,

      Il m'a semblé que l'article suggère bien que le pays est riche et a les moyens de quoi je ne sais toujours pas ? momentanément soit -il !

      Je ne parle pas de la durabilité de cette situation qui n'est absolument pas à attribuer à une quelconque clairvoyance ...

      Si tu penses que ce gouvernement est à la base d'une telle gestion ... il faut exporter le ministre du budget, nos banquiers et nos traders en Europe car ils n'ont rien vu venir ... eux ...

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      • #4
        Bonsoir Aloha. (Je te souhaite une bonne et heureuse année 2012).

        Il suffit juste de regarder du coté de la source: APS? Agence de propagande socialo-populaiste.

        Je vais te poser une seule question: quel le premier rôle/objectif d'une banque centrale?
        Si tu réponds juste, tu verras que Monsieur Laksaci ne fait que tenter de maquiller son échec et celui de ses responsables (Ministres des Finances, Premier Ministre, Président et le parlement).

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        • #5
          Bonsoir Aloha,

          Bonne année et meilleurs voeux pour toi et tes proches. Ce que pointe le gouverneur de la BC, est l’inefficacité de l'utilisation des ressources financières des banques, pour la plupart publiques. L'excès de liquidité des banque reflète leur frilosité à les engager dans des opérations financières, malgré un besoin des opérateurs économique criant, et montre l'échec des politiques de réformes financières prônées depuis plus de 10 ans, avec des ministères dédiés. L’inefficacité de l'allocation des ressources financières est expliqué par plusieurs facteurs, et notamment la nature publique des établissements financiers, et la frilosité des gestionnaires (administrateurs) à prendre des risques et à accompagner les opérateurs économiques. La dépénalisation de l'acte de gestion opérée l'année dernière ne serait être une réponse seule à ce constat dramatique. Il faut opérer une véritable révolution culturelle auprès de nos établissements financiers, en privatisant quelques unes, et en augmentant la concurrence dans ce secteur, où chacun est assis sur son pre carré.
          Othmane BENZAGHOU

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          • #6
            Meilleurs vœux de santé et de bonheur à toi mon ami.
            Je vais chercher la réponse à ta question dès que je peux

            Mais là je ne sais pas ce qui se passe sur l'APS ... ils n'arrêtent pas
            En moins de 2 heures ils ont mis en ligne 5 ou 6 articles sur les finances
            Vois-tu le loup ? d'ici je ne le vois pas encore

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            • #7
              Merci ott De la santé et de la joie à toi aussi

              Je ne sais ce qu'ils veulent dire par tout ça ... je sais juste que pour venir participer à une conférence ils sont incapables de me payer le billet ...

              Alors j'ai refusé de participer ... après avoir payé deux fois mon billet avec mes propres moyens ... j'ai dit c'est dommage ... this is la réalité ...

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              • #8
                Une des décisions prises par ce gouvernement est l'obligation aux entreprises publiques de travailler avec les banques publiques, après le scandale Khalifa. Connaissant le poids du secteur publique dans l'économie nationale, je te laisse imaginer la concurrence que se livrent les établissements financiers et l’émulation qui en est générée... D'autres freins, juridiques et culturels existent à l'éclosion d'un secteur financier aux normes dans notre pays.
                Othmane BENZAGHOU

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                • #9
                  Ce que pointe le gouverneur de la BC, est l’inefficacité de l'utilisation des ressources financières des banques, pour la plupart publiques. L'excès de liquidité des banque reflète leur frilosité à les engager dans des opérations financières, malgré un besoin des opérateurs économique criant, et montre l'échec des politiques de réformes financières prônées depuis plus de 10 ans, avec des ministères dédiés.
                  Deux raisons pour cela:
                  1. La pénalisation des actes de gestion. Les banquiers des banques publiques se rappellent encore des descentes de la police judiciaire et les garde à vue en pyjamas pour un crédit octroyé.:22:

                  2. Le manque de projets viables ou faisables présentés aux banques jumelé à l'absence d'initiatives et de l'esprit entrepreneurial chez les algériens. Tout le monde est versé dans le commerce. Ce qu'il parait c'est une sounna.

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                  • #10
                    Ce qu'il parait c'est une sounna
                    Ils vont voir où va les emmener la sounna ... le modèle est mort ... et cela ne sera pas comme la Grèce

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                    • #11
                      Bonsoir El Bahar,

                      En effet, les facteurs que tu cites sont malheureusement réels, mais c'est de la responsabilité des gouvernants de changer l'état des choses, surtout quand l'avenir de l'Algérie et de l'après pétrole en dépend. Le nerf de la guerre, le financement de projet est une partie prépondérante à la réussite des projets. permettre à ce secteur de financer différend risques, à travers plusieurs mécanismes de financement sont de solutions testés et validées sur d'autres cieux. C'est l'immobilisme, issu notamment d'une culture de secteur publique, avec toutes les tares en terme d'organisation du travail, de performance et de récompense qui est aussi à mettre en exergue, et on est loin de dégager un consensus sur le sujet, surtout quand le nerf de la guerre peut être déployé pour des raisons autres....
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • #12
                        Qui a dit que l'Algérie est riche! Faite appelle à la science du mystére ou à la sicience de l'inconnaissable, vous allez trouver que l'Algérie est vraiment riche,mais appauvris par le siens.
                        Éclairer les nations encore obscures.

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                        • #13
                          Que les opérateurs économiques se tournent vers le commerce, un secteur économique à faible investissement, à faible risque, n'a rien de spécifique à l'Algérie. Faut s’interroger sur les mécanismes de concurrence, de réduction de risque et de rentabilisation de projets industriels, d'accompagnement à l'export, par les autorités économiques, qui ne permettent pas à des opérateurs économiques à s'engager vers des créneaux plus risqués et donc plus rentables. Le foncier, le droit du travail, le système d'imposition et de charges sociales, les systèmes de communication et de transport, de facilitation des transaction administratives et financières.... sont des freins à prendre des risques. Pourquoi s’embêter, si le commerce permet encore des rentabilités confortables. Il serait judicieux de garantir la concurrence et d'encadrer la collusion qui devrait pousser vers plus de rentabilité et de risque...
                          Othmane BENZAGHOU

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                          • #14
                            Bonsoir Ott,

                            Le problème est plus complexe. L'Algérie a voulu mettre les pieds dans l'étrier de l'économie de marché (pour ne pas dire le capitalisme) et tournant le dos au socialisme mais sans conviction. Pire encore, on a voulu socialiser l'économie de marché en gardant nos mentalités de socialistes au même moment que la Russie et la Chine émergent.

                            On a voulu le faire mais jamais su comment le faire.

                            On parle de privatisation de banques mais rien de concret. On perd des sommes monumentales dans la due diligence puis on annule tout. Nos banques et sociétés publiques sont toutes en sureffectif pléthorique. Personne n'aura le courage pour décider de mettre à la rue des centaines de milliers de fonctionnaires qui ne foutent rien.

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                            • #15
                              En effet, le consensus est loin de se dégager. La Russie a pillé son secteur publique en le distribuant à la nomenklatura, ce n'est pas louable, mais ça permet aujourd'hui d'avoir des entreprises gérées d'une manière plus rationnelle. Les années de terrorisme ont gelé toute velléité de mise en place d'une économie de marché, pour éviter tout risque social. Pire, sous couvert de nationalisme économique, on masque des décision qui pénalisent notre économie et sa marche vers des pratiques plus saines. Ce risque social est encore plus présent aujourd'hui, afin de contenir le risque politique. Entre temps, le pétrole nous permet encore de dormir, de rêver et de retarder l'échéance fatidique.
                              Othmane BENZAGHOU

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