L'armée algérienne a intercepté à la frontière algéro‑nigérienne un convoi de véhicules d'Africains de différentes nationalités et a saisi à cette occasion une importante cargaison d'armes et de munitions, a annoncé mercredi le ministère algérien de la Défense. L'Armée nationale populaire (ANP) relevant de la 4e région militaire a neutralisé ce convoi de quatre véhicules tout terrain « transportant des individus de nationalités africaines qui tentaient d'acheminer une importante cargaison d'armes et de munitions », indique le ministère dans un communiqué cité par l'agence APS.
L'intervention « dynamique » et « efficace » de ces unités a permis de récupérer 71 armes de guerre de type PM AK, 38 fusils mitrailleurs, deux lance‑roquettes de type RPG‑7, quatre mitrailleuses 14,5 mm, cinq fusils à lunettes ainsi que 16 fusils mitrailleurs, huit PM AK et un RPG‑7 calcinés. Des munitions de divers calibres ont également été récupérées au cours de cette opération qui n'a fait aucune victime parmi les militaires algériens, selon la même source. Aucune indication n'a été fournie sur la provenance de ces armes ni sur les nationalités des Africains arrêtés.
Alger a exprimé à plusieurs reprises, tout comme ses voisins dits du "champ", la crainte que des armes de Libye ne finissent entre les mains d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui opère dans cette région du Sahel, ou par des groupes armés Touareg qui avaient combattu en Libye aux côtés du régime déchu de Mouammar Kadhafi. Quelques centaines d'entre eux ont récemment fait allégeance au processus de paix malien mais d'autres, partis dans les montagnes du désert nord‑malien, n'ont toujours pas fait part de leurs intentions.
Communauté nomade d'environ 1,5 million de personnes, les Touareg, membres de diverses tribus, sont répartis entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye et le Burkina Faso. Des rébellions ont touché le Mali et le Niger dans les années 1990 et au début des années 2000, avec une résurgence de 2006 à 2009. A la fin de ces rébellions qui combattaient pour la reconnaissance de l'identité touareg, voire pour la création d'un État, nombre de militants sont partis en Libye où, accueillis par Kadhafi, ils avaient été intégrés dans les rangs de ses forces de sécurité.
APS
L'intervention « dynamique » et « efficace » de ces unités a permis de récupérer 71 armes de guerre de type PM AK, 38 fusils mitrailleurs, deux lance‑roquettes de type RPG‑7, quatre mitrailleuses 14,5 mm, cinq fusils à lunettes ainsi que 16 fusils mitrailleurs, huit PM AK et un RPG‑7 calcinés. Des munitions de divers calibres ont également été récupérées au cours de cette opération qui n'a fait aucune victime parmi les militaires algériens, selon la même source. Aucune indication n'a été fournie sur la provenance de ces armes ni sur les nationalités des Africains arrêtés.
Alger a exprimé à plusieurs reprises, tout comme ses voisins dits du "champ", la crainte que des armes de Libye ne finissent entre les mains d'Al‑Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qui opère dans cette région du Sahel, ou par des groupes armés Touareg qui avaient combattu en Libye aux côtés du régime déchu de Mouammar Kadhafi. Quelques centaines d'entre eux ont récemment fait allégeance au processus de paix malien mais d'autres, partis dans les montagnes du désert nord‑malien, n'ont toujours pas fait part de leurs intentions.
Communauté nomade d'environ 1,5 million de personnes, les Touareg, membres de diverses tribus, sont répartis entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye et le Burkina Faso. Des rébellions ont touché le Mali et le Niger dans les années 1990 et au début des années 2000, avec une résurgence de 2006 à 2009. A la fin de ces rébellions qui combattaient pour la reconnaissance de l'identité touareg, voire pour la création d'un État, nombre de militants sont partis en Libye où, accueillis par Kadhafi, ils avaient été intégrés dans les rangs de ses forces de sécurité.
APS
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