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Algérie-Allemagne: Desertec, réformes et coopération

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  • Algérie-Allemagne: Desertec, réformes et coopération

    Le projet de doter l'Europe d'électricité à travers le projet Desertec est pris très au sérieux par les Allemands qui sont initialement à l'origine de cette idée, qui paraissait au départ invraisemblable. «Desertec pourrait devenir un pilier de coopération dans toute la région», a affirmé hier le ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, à l'occasion d'une conférence de presse organisée à l'issue d'une réunion qui s'est déroulée à la résidence Djenane El-Mithak, avec son homologue algérien, Mourad Medelci. Le ministre allemand, en visite dans notre pays depuis hier, soutient que « si nous sommes capables de construire des gazoducs à travers les continents, alors nous pourrons faire de même avec l'énergie renouvelable».

    «C'est un projet concret», ajoute encore le ministre allemand qui soutient que son pays dispose de technologies pour mettre sur pied cette idée.

    En matière d'énergies renouvelables, Guido Westerwelle a affirmé que l'Algérie dispose désormais de technologies nécessaires.

    «C'est un moyen de développer davantage notre coopération », a-t-il soutenu en précisant, par ailleurs, que l'Algérie, aux yeux de l'Allemagne, est « la clé de tout le Maghreb».

    Le ministre allemand a ajouté, en outre, qu'en matière de coopération, son pays cherche des partenaires et non des sites où il pourrait s'implanter. Le ministre, qui salue les réformes engagées par notre pays, un sujet évoqué avec Mourad Medelci lors de la réunion, a déclaré que «l'Algérie est très importante pour nous dans tous les domaines de coopération».

    Guido Westerwelle salue la décision d'Alger d'inviter des observateurs européens lors des prochaines élections en soulignant, en outre, que cette décision est un «signe de transparence».

    «Nous encourageons l'Algérie dans ses réformes», a ajouté le conférencier. Le ministre allemand, qui était accompagné d'une importante délégation, a tenu à rappeler que les relations entre l'Algérie et l'Allemagne se sont intensifiées depuis la visite à Alger de la chancelière allemande, Angela Merkel, et de celle effectuée en 2010 par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.

    «Notre partenariat n'est pas seulement économique mais beaucoup plus global, notamment politique et culturel», s'est félicité le Dr Guido Westerwelle.

    De son côté, Mourad Medelci a assuré que la relation avec l'Allemagne s'est intensifiée en termes de contenu et de mécanismes. Il soulignera, à cet effet, que la deuxième réunion de la commission économique mixte de coopération, qui se tiendra à Berlin le mois de mars prochain, entre dans ce cadre. L'objectif de la réunion est d'instaurer plus d'efficacité entre les opérateurs économiques des deux pays, ajoute Medelci pour qui la coopération concernera également les volets militaire, sécuritaire et culturel. «Nous voulons exploiter les atouts technologiques de l'Allemagne», a encore fait savoir le ministre des Affaires étrangères algérien.

    source: Le Quotidien d'Oran

  • #2
    j'espere que cette cooperation marchera avec l'allemagne sa sera vraiment une revolution et une gifle au nucleaire français et a un quelconque soupsson d'arme nucleaire

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    • #3
      L'Algérie fournira le gros de l'énergie vu l'immensité de son désert...Bonne initiative.

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      • #4
        Algérie-Allemagne: Desertec, réformes et coopération

        Je suis Allemande. (Excuséz mon français médiocre.) - J'exprime ici seulement mes opinions personnelles.

        Ne croyez pas aux expréssions de notre ministre Guido Westerwelle ! Ne croyez pas à notre chancelière Angela Merkel !! (Même, nous Allemands et Allemandes ne les apprécient pas en majorité !)

        Guido Westerwelle est à mon avis une marionette (dit-on cela en français ?) - comme beaucoup de politiciens.

        Citation : "«Notre partenariat n'est pas seulement économique mais beaucoup plus global, notamment politique et culturel», s'est félicité le Dr Guido Westerwelle. ....."

        Le Dr Guido Westerwelle est un homosexuel, ce qu'il avoué lui-même; il a fait des études juridiques, il y a longtemps, mais il n'a pas aucune idée concernant l'économie.

        M. Westerwelle a peut-être un intérêt politique (- à mon avis -, cela lui sert à soutenir ses propres intérèts -) , mais certainement pas à cause des raisons culturelles.

        Salut à toutes et à tous !

        Brigitte (Allemagne de l'Ouest)

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        • #5
          c'est pas politique c'est economique .
          l'energie solaire et plus ecologique en plus que le model nucléaire français......
          et vu l’immensité du desert algéries c'est tous a fait realisable cette energie solaire par contre faudra encore plus le securiser avec les armes qui arrive de lybie apres l'invasion labas sa ne va pa etre evident .........

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          • #6
            Algérie-Allemagne: Desertec, réformes et coopération

            Bien sûr, l'énergie solaire est meilleure que l'énergie nucléaire. - En France, il existe 58 stations nucléaires ce que cause à nous autres Européens, surtout aux Allemands, beaucoup de problèmes.

            J'aimerais seulement souligner : Les pays qui offrent leur énergie solaire à d'autres pays devraient en profiter !

            Cordialement
            Brigitte (Allemagne de l'Ouest)

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            • #7
              Le projet Desertec freiné par la désunion européenne

              La Tribune Dominique Pialot - 09/01/2012, 07:48 |

              Quelque 400 milliards d'euros d'investissement, 1.500 centrales solaires géantes implantées dans le désert, 100 gigawatts (GW)... Desertec frappe par sa démesure. Initialement imaginé par des scientifiques allemands, le projet est soutenu par des financiers et des industriels (allemands pour la moitié) regroupés au sein de la DII (Desertec Industrial Initiative). Il vise à l'horizon 2050 la production de 100 GW d'électricité renouvelable ? solaire, éolien, biomasse ? au Maghreb et au Moyen-Orient, et l'exportation d'une partie de cette électricité vers l'Europe, pour environ 15 % de ses besoins.

              La faisabilité technique du projet, le risque d'instabilité politique au sud de la Méditerranée ou encore les conditions de son financement, régulièrement évoqués, sont mentionnés dans l'étude que consacre le cabinet BearingPoint aux facteurs clés du succès de ce type de projets. Mais il est plus rare que l'instabilité réglementaire encadrant les projets solaires européens ou le manque d'homogénéité entre États membres soit présenté comme de possibles freins à son développement.

              « Pour des investissements de 20 à 50 ans, le manque de stabilité des réglementations en Espagne, en France ou en Italie constitue un risque supérieur à celui des printemps arabes », affirme pourtant Lynn Nahmani, experte en financement de projets. Emmanuel Autier, associé de BearingPoint, souligne pour sa part la nécessité d'une réglementation cohérente à l'échelle européenne, d'un mode de collaboration nord-sud profitable aux deux parties, d'un véritable marché européen de l'électricité verte qui serait ouvert aux pays extra-européens... autant de points qui impliquent une meilleure coordination entre États membres et l'invention de nouveaux types de rapports entre les deux rives de la Méditerranée.

              Emmanuel Autier évoque par exemple des coopérations « sur le mode chinois », faisant la part belle aux transferts de technologies. Et ce, pour ne pas reproduire l'exemple du secteur pétrolier et gazier, dans lequel, selon un expert, aucun des pays producteurs du sud ne serait aujourd'hui capable de reproduire de façon autonome la technologie d'exploitation.

              Pistes de financement


              Une vision « moins exportatrice », dans laquelle la production serait plus massivement consacrée aux besoins locaux, commence aussi à être évoquée. Et même un rôle de « grenier d'énergie verte » que pourrait jouer l'Afrique du Nord, y compris vers le reste du continent. Mais l'absence de politique énergétique coordonnée au sein du Maghreb demeure un frein.

              Côté financement, les choses ne sont pas plus simples. Preuve de son gigantisme, le montant nécessaire au projet Desertec représente près de la moitié des fonds aujourd'hui mobilisés pour les énergies renouvelables d'ici à 2020. Pour favoriser le financement, Jean Christophe, de la Pfandbrief Bank, préconise un partenariat public-privé (PPP) très public au départ et se privatisant au fil du temps. Il rappelle que les banques régionales et les financements islamistes constituent des pistes à ne pas négliger, surtout en période de crise, lorsque les agences multilatérales, traditionnellement mises à contribution sur ce type de projets, sont très sollicitées par ailleurs.
              Ce que vous faites de bien et de mal, vous le faites à vous
              Mahomet

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