ALGER (AP) — La filiale algérienne du géant mondial de l'acier Arcelor Mittal a été déclarée en cessation de paiement dimanche par la section économique du tribunal d'El Hadjar, dans la préfecture d'Annaba (600km à l'est d'Alger), a appris l'Associated Press auprès de la direction de l'entreprise.
Le directeur général d'Arcelor Annaba, Vincent Le Gouic, son personnel technique et des avocats de l'entreprise ont procédé à la déclaration de cessation de paiement, conformément aux dispositions du code de commerce, a-t-on ajouté.
La direction de la filiale du géant indien de la sidérurgie n'avait pas réussi à obtenir de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) un prêt de 200 millions de dollars (environ 157,2 millions d'euros) pour effectuer des travaux de rénovation des installations et rembourser un prêt de 120 millions de dollars contracté auprès de cette même institution.
D'après Arcelor Mittal Annaba, la BEA a refusé ce nouveau crédit faute de garanties préalables.
Samedi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia avait critiqué l'attitude d'Arcelor Mittal et déclaré que "l'Etat algérien (allait) intervenir pour empêcher la fermeture éventuelle de ce complexe" qui emploie actuellement quelque 7.000 salariés.
La déclaration du Premier ministre réconforte le syndicat de l'entreprise, dont le patron Smaïn Kouadria s'est engagé "à appuyer toute décision émanant des pouvoirs publics et visant le maintien des activités du complexe sidérurgique d'El Hadjar et la sauvegarde de milliers d'emplois", selon une déclaration rapportée par l'agence de presse officielle APS. AP
ChallenGEs le 08/01/12
Le directeur général d'Arcelor Annaba, Vincent Le Gouic, son personnel technique et des avocats de l'entreprise ont procédé à la déclaration de cessation de paiement, conformément aux dispositions du code de commerce, a-t-on ajouté.
La direction de la filiale du géant indien de la sidérurgie n'avait pas réussi à obtenir de la Banque extérieure d'Algérie (BEA) un prêt de 200 millions de dollars (environ 157,2 millions d'euros) pour effectuer des travaux de rénovation des installations et rembourser un prêt de 120 millions de dollars contracté auprès de cette même institution.
D'après Arcelor Mittal Annaba, la BEA a refusé ce nouveau crédit faute de garanties préalables.
Samedi, le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia avait critiqué l'attitude d'Arcelor Mittal et déclaré que "l'Etat algérien (allait) intervenir pour empêcher la fermeture éventuelle de ce complexe" qui emploie actuellement quelque 7.000 salariés.
La déclaration du Premier ministre réconforte le syndicat de l'entreprise, dont le patron Smaïn Kouadria s'est engagé "à appuyer toute décision émanant des pouvoirs publics et visant le maintien des activités du complexe sidérurgique d'El Hadjar et la sauvegarde de milliers d'emplois", selon une déclaration rapportée par l'agence de presse officielle APS. AP
ChallenGEs le 08/01/12
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