La production dans la wilaya de Béjaïa représente 15% de la production nationale et parfois plus.
Deux mois après son lancement, la campagne de ramassage des olives dans la région de la basse Kabylie a permis de collecter quelque 04 millions de litres d'huile. Bien qu'on soit à mi-chemin de cette campagne, l'espoir d'atteindre le rendement de l'an passé se réduit comme une peau de chagrin. Avec un rendement moyen des premières récoltes ne dépassant pas les 18 litres par quintal alors que durant les précédentes campagnes il avait atteint les 22 litres le quintal, la récolte de cette saison s'annonce moyenne et loin des attentes, selon des chiffres de la DSA, qui annonce une prévision de 9 millions de litres pour la saison entière. L'optimisme affiché dès le lancement de la saison s'est vite estompé pour laisser place même à un doute quant aux prévisions annoncées. En effet,M.Oussalah de la Chambre d'agriculture était beaucoup plus optimiste récemment en prédisant une collecte de 12 millions de litres.
En attendant, les paysans poursuivent toujours la cueillette laquelle devrait s'achever dès le mois de mars si toutefois les caprices du temps le permettent. Le temps qui se gâte assez régulièrement ces derniers jours n'a pas manqué de provoquer un retard dans l'opération de ramassage des olives.
Face à ces mauvais résultats annoncés, le prix du litre d'huile flambe sur le marché local. Il est cédé présentement à 500 DA. Ce n'est qu'un début car si les prévisions s'avèrent fausses, la flambée sera plus conséquente. Même l'huile de l'an dernier se négocie autour de 350 et 380 DA. C'est la loi du marché qui se matérialise. Lorsque la demande dépasse l'offre, cela se traduit par une augmentation des prix. Il est utile de rappeler que l'an passé la récolte avait atteint les 15 millions de litres avec un rendement moyen de 23 à 24 litres par quintal d'olive. La présente saison est frappée par deux handicaps. La quantité d'olives qui est insuffisante s'ajoute au faible rendement au quintal.
Des paysans expliquent cette situation par le climat qui a sévi l'année dernière et les moyens dérisoires utilisés pour entretenir les oliviers. L'olivier dépérit à Béjaïa. La culture de l'olivier, qui a été toujours une exploitation familiale, est en passe de prendre une nouvelle forme et les investissements, qui s'opèrent dans le secteur, sont des indices qui ne trompent pas. Le groupe Ifri a investi plusieurs milliards ces dernières années dans ce secteur pour diversifier sa présence dans la chaîne agroalimentaire. Il a lancé «Les huileries d'Ouzellaguen» dont les diverses activités vont de la production, au traitement et au conditionnement de l'huile d'olive en passant par la culture intensive de l'olivier. Ce projet entrera incessamment en production. Le complexe en question est doté d'une capacité journalière de trituration de 40 quintaux. Il répondra aux normes européennes en la matière. L'huile va être exportée vers les marchés nord-américain et asiatique.
De leur côté, les pouvoirs publics ne sont pas restés en marge. Sachant la qualité de l'huile de la région, plusieurs actions ont été entreprises pour l'amélioration de la situation, à savoir le rajeunissement des plantations par la plantation de nouveaux arbres et l'entretien des anciens vergers, l'ouverture de pistes agricoles, etc. La direction de l'agriculture a accordé 33% du budget octroyé au secteur de l'agriculture à l'amélioration de l'oléiculture de la wilaya. La région de Sidi Aïch a bénéficié de plus de 50 hectares de nouvelles plantations d'oliviers cette année. A Draâ El Gaïd, dans la région Est, les paysans ont également bénéficié d'importants programmes pour le rajeunissement des oliveraies. Il en est de même dans les communes d'Akbou, Tazmalt, Ighil Ali et Ouzellaguen, entre autres. 440 huileries modernes, avec une capacité de trituration de 1.0164 quintaux par jour, sont opérationnelles.
La production dans la wilaya de Béjaïa représente 15% de la production nationale et parfois plus. La superficie des oliveraies de la wilaya a atteint les 50.000 ha. Elle comprend tous types d'olives confondues. Toutes ces initiatives, qui s'annoncent ici et là, permettront à coup sûr d'améliorer la situation et faire de la région un pôle économique en la matière.
Le secteur est un créneau porteur. Les industriels de la région le savent.
source: L'Expression
Deux mois après son lancement, la campagne de ramassage des olives dans la région de la basse Kabylie a permis de collecter quelque 04 millions de litres d'huile. Bien qu'on soit à mi-chemin de cette campagne, l'espoir d'atteindre le rendement de l'an passé se réduit comme une peau de chagrin. Avec un rendement moyen des premières récoltes ne dépassant pas les 18 litres par quintal alors que durant les précédentes campagnes il avait atteint les 22 litres le quintal, la récolte de cette saison s'annonce moyenne et loin des attentes, selon des chiffres de la DSA, qui annonce une prévision de 9 millions de litres pour la saison entière. L'optimisme affiché dès le lancement de la saison s'est vite estompé pour laisser place même à un doute quant aux prévisions annoncées. En effet,M.Oussalah de la Chambre d'agriculture était beaucoup plus optimiste récemment en prédisant une collecte de 12 millions de litres.
En attendant, les paysans poursuivent toujours la cueillette laquelle devrait s'achever dès le mois de mars si toutefois les caprices du temps le permettent. Le temps qui se gâte assez régulièrement ces derniers jours n'a pas manqué de provoquer un retard dans l'opération de ramassage des olives.
Face à ces mauvais résultats annoncés, le prix du litre d'huile flambe sur le marché local. Il est cédé présentement à 500 DA. Ce n'est qu'un début car si les prévisions s'avèrent fausses, la flambée sera plus conséquente. Même l'huile de l'an dernier se négocie autour de 350 et 380 DA. C'est la loi du marché qui se matérialise. Lorsque la demande dépasse l'offre, cela se traduit par une augmentation des prix. Il est utile de rappeler que l'an passé la récolte avait atteint les 15 millions de litres avec un rendement moyen de 23 à 24 litres par quintal d'olive. La présente saison est frappée par deux handicaps. La quantité d'olives qui est insuffisante s'ajoute au faible rendement au quintal.
Des paysans expliquent cette situation par le climat qui a sévi l'année dernière et les moyens dérisoires utilisés pour entretenir les oliviers. L'olivier dépérit à Béjaïa. La culture de l'olivier, qui a été toujours une exploitation familiale, est en passe de prendre une nouvelle forme et les investissements, qui s'opèrent dans le secteur, sont des indices qui ne trompent pas. Le groupe Ifri a investi plusieurs milliards ces dernières années dans ce secteur pour diversifier sa présence dans la chaîne agroalimentaire. Il a lancé «Les huileries d'Ouzellaguen» dont les diverses activités vont de la production, au traitement et au conditionnement de l'huile d'olive en passant par la culture intensive de l'olivier. Ce projet entrera incessamment en production. Le complexe en question est doté d'une capacité journalière de trituration de 40 quintaux. Il répondra aux normes européennes en la matière. L'huile va être exportée vers les marchés nord-américain et asiatique.
De leur côté, les pouvoirs publics ne sont pas restés en marge. Sachant la qualité de l'huile de la région, plusieurs actions ont été entreprises pour l'amélioration de la situation, à savoir le rajeunissement des plantations par la plantation de nouveaux arbres et l'entretien des anciens vergers, l'ouverture de pistes agricoles, etc. La direction de l'agriculture a accordé 33% du budget octroyé au secteur de l'agriculture à l'amélioration de l'oléiculture de la wilaya. La région de Sidi Aïch a bénéficié de plus de 50 hectares de nouvelles plantations d'oliviers cette année. A Draâ El Gaïd, dans la région Est, les paysans ont également bénéficié d'importants programmes pour le rajeunissement des oliveraies. Il en est de même dans les communes d'Akbou, Tazmalt, Ighil Ali et Ouzellaguen, entre autres. 440 huileries modernes, avec une capacité de trituration de 1.0164 quintaux par jour, sont opérationnelles.
La production dans la wilaya de Béjaïa représente 15% de la production nationale et parfois plus. La superficie des oliveraies de la wilaya a atteint les 50.000 ha. Elle comprend tous types d'olives confondues. Toutes ces initiatives, qui s'annoncent ici et là, permettront à coup sûr d'améliorer la situation et faire de la région un pôle économique en la matière.
Le secteur est un créneau porteur. Les industriels de la région le savent.
source: L'Expression
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