Un texte énigmatique.
Le poète raconte son histoire. Il s’agit d’une rencontre qu’il aurait fait avec un être mystérieux. Le texte laisse le doute sur le fait de savoir si c’est une rencontre réelle, ou une rencontre qu’il aurait fait durant un rêve : « bin elmnam w’el yeqdha » (mi-endormi mi-éveillé)
Ainsi, l’histoire commence lorsque le poète s’apprêtait à dormir et quand soudain on frappa à sa porte : « wedjedt wssadti, seddit qfali, edkhelt nssa3ef elmnan » (j’ai préparé mon oreiller et j’ai fermé ma porte, et j’ai commencé à draguer le sommeil.)
Mais qui pourrait venir à une heure si tardive de la nuit ? Se demanda-t-il.
Sa première réaction était de prendre son sabre « armit yeddi a3la lehssam », avant de psalmodier et de lancer un « Salam » en guise d’inviter ce visiteur à la paix. Mais ce dernier ne répondit point : « sewweltou men tkoun, ma red sou’ali ». Et c’est ici où commence le refrain du qcid : « ya dif Allah red ledjwab sghali, la tekhta redli slam » (hôte de Dieu réponds-moi, ne te dérobe pas, réponds à mon slam ».
Le poète alluma sa bougie et invite son hôte de nuit à rentrer à la maison. Il lui offrit tout ce dont il dispose. Puis rapprochant sa bougie de l’invité il découvre un visage caché par un voile, mais qui laisse deviner une beauté exceptionnelle. Et le poète s'est dit qu’une beauté pareille ne peut être façonnée qu’en s’abreuvant de coupes pleine de passion et d’amour. « hada mewlou3 b’el hwa ou kass eli mali b’el hob, w’el 3achq ou leghram. »
Entre intrigue et exaspération, le poète invite son visiteur à parler ne serait-ce que par correction : « na3l echitane qoutlou ya nour hlali, ett’eddeb wadjeb slam... »
Ce n’est qu’après tant d’insistance que l’invité parle d’une voix mélodieuse quelque peu étouffée par son voile : « je suis un disciple qui vient de l’étranger en quête d’hospitalité. C’est le destin qui m’envoya chez toi. Je te promets de t’écrire un talisman qui t’apporterai richesse. » Le poète répond à son invité qu’il était lui aussi disciple et qu’il venait de la même école que lui. Rien ne lui échappe de tout ce qu’il dit. Et c’est là que l’invité décide enfin de se dévoiler et de parler de sa vraie voix. La surprise du poète fut immense quand il découvrit que c’est sa bien-aimée qui lui rendit visite : « dehrett tadj erryam 3arrad qbali, welfi soltanet erryam, yed’har dak el djbine ki el badr ilali, w’el khed metbo3 b’el wcham » (la reine des gazelles est apparue en face de moi, le front illuminé comme la lune, et les joues tatouées)
La joie du poète ne l’empêche pas de reprocher à sa visiteuse le mensonge et lui dit que ce dernier est prohibé dans notre religion. Celle-ci répondit que c’est le manque qu’elle éprouvait pour lui qui l’a poussé à fuir en pleine nuit...
Avec une balade sur le fond d'une ballade.
Le poète raconte son histoire. Il s’agit d’une rencontre qu’il aurait fait avec un être mystérieux. Le texte laisse le doute sur le fait de savoir si c’est une rencontre réelle, ou une rencontre qu’il aurait fait durant un rêve : « bin elmnam w’el yeqdha » (mi-endormi mi-éveillé)
Ainsi, l’histoire commence lorsque le poète s’apprêtait à dormir et quand soudain on frappa à sa porte : « wedjedt wssadti, seddit qfali, edkhelt nssa3ef elmnan » (j’ai préparé mon oreiller et j’ai fermé ma porte, et j’ai commencé à draguer le sommeil.)
Mais qui pourrait venir à une heure si tardive de la nuit ? Se demanda-t-il.
Sa première réaction était de prendre son sabre « armit yeddi a3la lehssam », avant de psalmodier et de lancer un « Salam » en guise d’inviter ce visiteur à la paix. Mais ce dernier ne répondit point : « sewweltou men tkoun, ma red sou’ali ». Et c’est ici où commence le refrain du qcid : « ya dif Allah red ledjwab sghali, la tekhta redli slam » (hôte de Dieu réponds-moi, ne te dérobe pas, réponds à mon slam ».
Le poète alluma sa bougie et invite son hôte de nuit à rentrer à la maison. Il lui offrit tout ce dont il dispose. Puis rapprochant sa bougie de l’invité il découvre un visage caché par un voile, mais qui laisse deviner une beauté exceptionnelle. Et le poète s'est dit qu’une beauté pareille ne peut être façonnée qu’en s’abreuvant de coupes pleine de passion et d’amour. « hada mewlou3 b’el hwa ou kass eli mali b’el hob, w’el 3achq ou leghram. »
Entre intrigue et exaspération, le poète invite son visiteur à parler ne serait-ce que par correction : « na3l echitane qoutlou ya nour hlali, ett’eddeb wadjeb slam... »
Ce n’est qu’après tant d’insistance que l’invité parle d’une voix mélodieuse quelque peu étouffée par son voile : « je suis un disciple qui vient de l’étranger en quête d’hospitalité. C’est le destin qui m’envoya chez toi. Je te promets de t’écrire un talisman qui t’apporterai richesse. » Le poète répond à son invité qu’il était lui aussi disciple et qu’il venait de la même école que lui. Rien ne lui échappe de tout ce qu’il dit. Et c’est là que l’invité décide enfin de se dévoiler et de parler de sa vraie voix. La surprise du poète fut immense quand il découvrit que c’est sa bien-aimée qui lui rendit visite : « dehrett tadj erryam 3arrad qbali, welfi soltanet erryam, yed’har dak el djbine ki el badr ilali, w’el khed metbo3 b’el wcham » (la reine des gazelles est apparue en face de moi, le front illuminé comme la lune, et les joues tatouées)
La joie du poète ne l’empêche pas de reprocher à sa visiteuse le mensonge et lui dit que ce dernier est prohibé dans notre religion. Celle-ci répondit que c’est le manque qu’elle éprouvait pour lui qui l’a poussé à fuir en pleine nuit...
Avec une balade sur le fond d'une ballade.
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