Le chanteur Abdelwahab Abdjaoui a tiré sa révérence, dans l’après-midi d’avant-hier, à l’âge de 86 ans, des suites d’une longue maladie.
De son vrai nom Rachid Baouche, le chanteur était absent depuis des années de la scène musicale, sa dernière apparition publique remonte à décembre dernier, à l’occasion de la première édition du festival de la chanson citadine, organisée au niveau du TRB en hommage à Sadek Abdjaoui et où il était présent en tant qu’invité d’honneur. Quelques mois auparavant, le TRB lui a dédié la quatrième édition de la chanson humoristique kabyle, un genre musical dans lequel le chanteur a excellé dans les années quarante et cinquante avec son compagnon de route, le regretté Cheikh Sadek Abdjaoui (1907 / 1995). Sous la direction de ce dernier, qui était à l’époque responsable de la section musicale, le jeune Abdelwahab faisait partie du groupe artistique de la station radiophonique de Béjaïa.
l-hub n l-hub
Une foule nombreuse l’a accompagné à sa dernière demeure
Cette station avait démarré vers1946. Pendant plusieurs années et jusqu’en 1962, les deux compères enregistrèrent avec le groupe de la section musicale des centaines de chansons, en Kabyle et en arabe. Parmi le groupe, il y avait, notamment les musiciens, Cheikh Amokrane Agaoua, Cheikh El Mouhoub, El Ghazi (interprète de la fameuse chanson “Chwingum, chwingum”) et quelques autres qu’il serait temps d’honnorer de leur vivant. Nous garderons de ce chanteur, qui fut une référence pour plusieurs générations d’artistes, ses œuvres artistiques inestimables qui ont servi, de par leur perfection et leur subtilité, la chanson Kabyle, à l’image de Alvavor Wanaa Tikli.
Célèbre interprète de Ah ! Ah ! A Belyazit, anda tensit itelli, Cheikh Abdelwahab Abdjaoui est surtout connu pour les quelques chansons qui sont, jusqu’à nos jours, fredonnées par d’aucuns. Le domicile mortuaire sis à « la rue des vieillards » n’a pas désempli depuis samedi après-midi. L’enterrement de Cheikh Abdelwahab Abdjaoui a eu lieu, hier, au nouveau cimetière de Béjaïa en présence de la famille artistique locale et une foule nombreuse d’anonymes.
M. H. K.
a ṭṭir ili-k d ccaṭer
De son vrai nom Rachid Baouche, le chanteur était absent depuis des années de la scène musicale, sa dernière apparition publique remonte à décembre dernier, à l’occasion de la première édition du festival de la chanson citadine, organisée au niveau du TRB en hommage à Sadek Abdjaoui et où il était présent en tant qu’invité d’honneur. Quelques mois auparavant, le TRB lui a dédié la quatrième édition de la chanson humoristique kabyle, un genre musical dans lequel le chanteur a excellé dans les années quarante et cinquante avec son compagnon de route, le regretté Cheikh Sadek Abdjaoui (1907 / 1995). Sous la direction de ce dernier, qui était à l’époque responsable de la section musicale, le jeune Abdelwahab faisait partie du groupe artistique de la station radiophonique de Béjaïa.
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Une foule nombreuse l’a accompagné à sa dernière demeure
Cette station avait démarré vers1946. Pendant plusieurs années et jusqu’en 1962, les deux compères enregistrèrent avec le groupe de la section musicale des centaines de chansons, en Kabyle et en arabe. Parmi le groupe, il y avait, notamment les musiciens, Cheikh Amokrane Agaoua, Cheikh El Mouhoub, El Ghazi (interprète de la fameuse chanson “Chwingum, chwingum”) et quelques autres qu’il serait temps d’honnorer de leur vivant. Nous garderons de ce chanteur, qui fut une référence pour plusieurs générations d’artistes, ses œuvres artistiques inestimables qui ont servi, de par leur perfection et leur subtilité, la chanson Kabyle, à l’image de Alvavor Wanaa Tikli.
Célèbre interprète de Ah ! Ah ! A Belyazit, anda tensit itelli, Cheikh Abdelwahab Abdjaoui est surtout connu pour les quelques chansons qui sont, jusqu’à nos jours, fredonnées par d’aucuns. Le domicile mortuaire sis à « la rue des vieillards » n’a pas désempli depuis samedi après-midi. L’enterrement de Cheikh Abdelwahab Abdjaoui a eu lieu, hier, au nouveau cimetière de Béjaïa en présence de la famille artistique locale et une foule nombreuse d’anonymes.
M. H. K.
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