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Contrairement aux autres pays arabes
Contrairement aux toutes dernières années, l’Algérie n’a pas été trop critiquée par le rapport annuel d’Amnesty International de 2011. La situation socioéconomique et des droits de l’homme, très critiquée pendant de longues années par les rapports annuels de AI, a été peu évoquée, cette fois-ci. Par contre, les évènements qui ont secoué les pays arabes ont fait les choux gras d’AI.
Cependant, les émeutes « de l’huile et du sucre » de janvier dernier et qui se sont étendues à d’autres régions dans le pays, en protestation contre la hausse des prix des produits alimentaires, ont été évoquées par le rapport d’AI, qui relève que ces émeutes ont été suivies par les appels pour des réformes politiques profondes. Dans ce sens, le rapport d’AI a été tendre avec l’Algérie, cette fois-ci, il s’est contenté d’étaler les réformes politiques menées en Algérie, entre autres l’abrogation par le président Bouteflika de l’état d’urgence, décrétée il y a 19 ans, et « les promesses d’aller au bout de ses réformes et de faire baisser les prix des produits de large consommation qu’il a faites ». Les manifestations hebdomadaires menées par le RCD et certains organisations de défense des droits de l’homme ont été également mentionnées par AI. Par ailleurs, le rapport de AI a affirmé qu’une délégation s’est rendue en Algérie, pendant les mois de février et mars derniers, ajoutant que des réunions ont eu lieu avec des défenseurs des droits de l’homme et des présidents des associations de la société civile. AI a qualifié cette visite en Algérie d’ordinaire, précisant que le ministre algérien de l’Intérieur a déclaré, à l’issue de cette visite, que le gouvernement algérien ne s’oppose pas aux visites des ONG de défense des droits de l’homme
El Khabar
Contrairement aux toutes dernières années, l’Algérie n’a pas été trop critiquée par le rapport annuel d’Amnesty International de 2011. La situation socioéconomique et des droits de l’homme, très critiquée pendant de longues années par les rapports annuels de AI, a été peu évoquée, cette fois-ci. Par contre, les évènements qui ont secoué les pays arabes ont fait les choux gras d’AI.
Cependant, les émeutes « de l’huile et du sucre » de janvier dernier et qui se sont étendues à d’autres régions dans le pays, en protestation contre la hausse des prix des produits alimentaires, ont été évoquées par le rapport d’AI, qui relève que ces émeutes ont été suivies par les appels pour des réformes politiques profondes. Dans ce sens, le rapport d’AI a été tendre avec l’Algérie, cette fois-ci, il s’est contenté d’étaler les réformes politiques menées en Algérie, entre autres l’abrogation par le président Bouteflika de l’état d’urgence, décrétée il y a 19 ans, et « les promesses d’aller au bout de ses réformes et de faire baisser les prix des produits de large consommation qu’il a faites ». Les manifestations hebdomadaires menées par le RCD et certains organisations de défense des droits de l’homme ont été également mentionnées par AI. Par ailleurs, le rapport de AI a affirmé qu’une délégation s’est rendue en Algérie, pendant les mois de février et mars derniers, ajoutant que des réunions ont eu lieu avec des défenseurs des droits de l’homme et des présidents des associations de la société civile. AI a qualifié cette visite en Algérie d’ordinaire, précisant que le ministre algérien de l’Intérieur a déclaré, à l’issue de cette visite, que le gouvernement algérien ne s’oppose pas aux visites des ONG de défense des droits de l’homme
El Khabar
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