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Lakshmi Mittal à la rescousse de sa filiale algérienne

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  • Lakshmi Mittal à la rescousse de sa filiale algérienne

    Il lui apporte une caution du groupe international
    Lakshmi Mittal à la rescousse de sa filiale algérienne

    Le groupe sidérurgique mondial ArcelorMittal poursuivra ses investissements en Algérie à travers sa filiale de Annaba. Aussi, la procédure de cessation de paiement engagée auprès de la section commerciale du tribunal d’El Hadjar sera-t-elle abandonnée.

    Ces dernières heures, le groupe (maison mère) a, selon des sources bien informées, décidé de donner une caution bancaire et de faire le nécessaire pour satisfaire toutes les garanties exigées par la Banque extérieure d’Algérie (BEA).

    La banque publique BEA a, pour rappel, exigé l’hypothèque du terrain sur lequel est bâti le complexe d’El Hadjar ou la garantie du groupe avant d’accorder un prêt à la filiale algérienne de la firme indienne estimé à 14 milliards de dinars (200 millions de dollars). Des rendez-vous seront pris cette semaine avec la BEA pour mettre en pratique la décision prise et éloigner le spectre du dépôt de bilan. Les autorités algériennes, à travers le ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion, ont été informées de cette volonté du groupe d’acier de maintenir ses activités dans le pays et de rassurer les 7000 salariés du complexe d’El Hadjar et deux mines du Luxembourg.

    D’après les mêmes sources, ArcelorMittal augmentera son capital de 150 millions de dollars et mettra en application le plan d’investissement doté de 270 millions de dollars. Des actions perçues comme une marque de confiance à «100%» en économie algérienne. Jeudi, Mohamed Benmeradi, ministre de l’Industrie, a laissé entendre qu’une solution pourrait être trouvée. «ArcelorMittal est un opérateur étranger qui doit assumer ses responsabilités. Nous sommes prêts à l’aider, mais il doit donner un minimum de garanties nécessaires, ce qu’il peut faire», a-t-il déclaré à la Radio algérienne.

    Un appel adressé visiblement à Luxembourg. Hier, le groupe a, à partir de Paris, déclaré que la filiale de Annaba ne déposera pas de bilan et confirmé l’existence de négociations pour trouver une solution à la difficulté d’accéder aux crédits bancaires.

    2006, naissance d’arcelormittal

    En septembre 2011, le gouvernement algérien a donné son accord pour renouveler le contrat de partenariat avec ArcelorMittal. Le groupe indien possède 70% du complexe d’El Hadjar, les 30% restants sont détenus par l’entreprise publique Sider. «ArcelorMittal est arrivé à un moment où il doit décider de faire un investissement complémentaire. Comme nous sommes partie prenante de la société, l’Etat a décidé de continuer l’investissement, d’autant que c’est une production très importante pour l’économie nationale», a déclaré Mohamed Benmeradi le 16 septembre 2011. Le plan d’investissement porte sur le renouvellement des équipements stratégiques de la filière fonte du complexe d’El Hadjar pour que la production annuelle atteigne 1,4 million de tonnes. Dans une deuxième phase, des installations seront implantées au même complexe pour faire augmenter la production d’un million de tonnes de sorte qu’ArcelorMittal Annaba mette sur le marché 2,4 millions de tonnes par an. Né en 2006 de la fusion entre l’indien Mittal Steel et l’européen Arcelor, le groupe est présent dans une soixantaine de pays, employant 290 000 salariés.

    Fayçal Métaoui
    El Watan
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
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