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Le procureur près la cour d'Alger a requis la peine maximale de 3 ans de prison ferme contre le conducteur R. B. dans l'affaire du triple homicide routier du 3 août dernier, survenu sur l'avenue de l'ALN à Alger.
Dans son réquisitoire, jeudi dernier, le procureur de la République a affirmé qu'il ne s'agissait pas là «d'un accident de voiture mais d'une catastrophe», due au non-respect du code de la route. Le 3 août 2011, troisième jour du Ramadan, Mahmoud Djennaoui, 39 ans, et ses deux enfants, Hichem, 9 ans, et Manel, 4 ans, circulant dans le sens Alger-Bab Ezzouar, ont été écrasés dans leur Chevrolet Spark par la Picanto de R. B. qui venait en tonneau de l'autre côté de l'avenue de l'ALN, après avoir percuté les rails de sécurité à grande vitesse. Lors du procès de première instance devant le tribunal de Hussein Dey, le procureur de la République avait demandé deux ans de prison ferme contre le conducteur de la Picanto qui, lui, s’en est sorti indemne.
Le juge a condamné le prévenu, en détention préventive depuis le 2 novembre 2011, a une année de prison dont seulement trois mois fermes. Cette décision a été intejeté, en appel par le procureur et la famille Djennaoui. Lors du procès qui s’est déroulé à la cour du quartier Ruisseau d'Alger, le prévenu était défendu par trois avocats et la partie civile représentée également par trois robes noires. «L'enjeu pour nous n'est pas seulement de rendre justice à la famille suppliciée des Djennaoui. Il est de faire prendre conscience à l'opinion publique en Algérie à travers une décision de justice exemplaire, qu'il ne peut plus y avoir d'impunité pour les comportements routiers qui conduisent à la mort et la désolation sur nos routes», a déclaré Me Noureddine Ahmine. Le verdict sera rendu le jeudi 12 janvier prochain.
Source: Le Soir d'Algérie
Dans son réquisitoire, jeudi dernier, le procureur de la République a affirmé qu'il ne s'agissait pas là «d'un accident de voiture mais d'une catastrophe», due au non-respect du code de la route. Le 3 août 2011, troisième jour du Ramadan, Mahmoud Djennaoui, 39 ans, et ses deux enfants, Hichem, 9 ans, et Manel, 4 ans, circulant dans le sens Alger-Bab Ezzouar, ont été écrasés dans leur Chevrolet Spark par la Picanto de R. B. qui venait en tonneau de l'autre côté de l'avenue de l'ALN, après avoir percuté les rails de sécurité à grande vitesse. Lors du procès de première instance devant le tribunal de Hussein Dey, le procureur de la République avait demandé deux ans de prison ferme contre le conducteur de la Picanto qui, lui, s’en est sorti indemne.
Le juge a condamné le prévenu, en détention préventive depuis le 2 novembre 2011, a une année de prison dont seulement trois mois fermes. Cette décision a été intejeté, en appel par le procureur et la famille Djennaoui. Lors du procès qui s’est déroulé à la cour du quartier Ruisseau d'Alger, le prévenu était défendu par trois avocats et la partie civile représentée également par trois robes noires. «L'enjeu pour nous n'est pas seulement de rendre justice à la famille suppliciée des Djennaoui. Il est de faire prendre conscience à l'opinion publique en Algérie à travers une décision de justice exemplaire, qu'il ne peut plus y avoir d'impunité pour les comportements routiers qui conduisent à la mort et la désolation sur nos routes», a déclaré Me Noureddine Ahmine. Le verdict sera rendu le jeudi 12 janvier prochain.
Source: Le Soir d'Algérie
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