Ferhat Mehenni (MAK)
“Boycottons la révision constitutionnelle !”
Ferhat Mehenni, porte-parole du MAK, a critiqué, hier, la nomination de Abdelaziz Belkhadem en qualité de chef du gouvernement. Dans une conférence de presse animée à Tizi Ouzou, Ferhat Mehenni a indiqué que “l’arrivée à la tête du gouvernement d’un islamo-baâthiste comme Belkhadem n’augure rien de bon pour nous”. Il a rappelé les déclarations hostiles à la Kabylie, tenues sur Berbère TV en septembre dernier. Sur un autre registre, le conférencier a affirmé que son mouvement s’apprêtait à boycotter en Kabylie la prochaine révision constitutionnelle “qui ne consacrera pas le droit de la Kabylie à ses propres institutions et à son Etat régional”. Il a souhaité conjuguer ses efforts avec l’ensemble des forces démocratiques de la région pour que la nouvelle loi fondamentale soit nulle et non avenue en Kabylie et pour le peuple kabyle. Par ailleurs, le MAK s’inquiéte des conséquences de l’alliance stratégique réalisée à travers la réconciliation nationale entre l’islamisme du maquis et l’arabisme du pouvoir pour combattre la Kabylie. Le MAK revient sur la libération de 3 500 terroristes islamistes. Celle-ci, indique le MAK “ne s’est pas faite pour nous ressurer, loin s’en faut. Ces derniers à qui une prime pour crimes rendus à la nation est scandaleusement octroyée, seront sûrement les instruments d’une nouvelle barbarie programmée dans la région”. La rencontre d’hier avec les journalistes a été organisée à l’occasion du 5e anniversaire de la création du MAK. Le porte-parole de ce mouvement, non reconnu par l’Etat officiellement mais dont les activités sont néanmoins tolérées, a réitéré sa revendication principale en dénonçant le centralisme de l’Etat algérien.
A. Mohellebi ( LA DEPECHE DE KABYLIE )
“Boycottons la révision constitutionnelle !”
Ferhat Mehenni, porte-parole du MAK, a critiqué, hier, la nomination de Abdelaziz Belkhadem en qualité de chef du gouvernement. Dans une conférence de presse animée à Tizi Ouzou, Ferhat Mehenni a indiqué que “l’arrivée à la tête du gouvernement d’un islamo-baâthiste comme Belkhadem n’augure rien de bon pour nous”. Il a rappelé les déclarations hostiles à la Kabylie, tenues sur Berbère TV en septembre dernier. Sur un autre registre, le conférencier a affirmé que son mouvement s’apprêtait à boycotter en Kabylie la prochaine révision constitutionnelle “qui ne consacrera pas le droit de la Kabylie à ses propres institutions et à son Etat régional”. Il a souhaité conjuguer ses efforts avec l’ensemble des forces démocratiques de la région pour que la nouvelle loi fondamentale soit nulle et non avenue en Kabylie et pour le peuple kabyle. Par ailleurs, le MAK s’inquiéte des conséquences de l’alliance stratégique réalisée à travers la réconciliation nationale entre l’islamisme du maquis et l’arabisme du pouvoir pour combattre la Kabylie. Le MAK revient sur la libération de 3 500 terroristes islamistes. Celle-ci, indique le MAK “ne s’est pas faite pour nous ressurer, loin s’en faut. Ces derniers à qui une prime pour crimes rendus à la nation est scandaleusement octroyée, seront sûrement les instruments d’une nouvelle barbarie programmée dans la région”. La rencontre d’hier avec les journalistes a été organisée à l’occasion du 5e anniversaire de la création du MAK. Le porte-parole de ce mouvement, non reconnu par l’Etat officiellement mais dont les activités sont néanmoins tolérées, a réitéré sa revendication principale en dénonçant le centralisme de l’Etat algérien.
A. Mohellebi ( LA DEPECHE DE KABYLIE )
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