Un important dispositif de sécurité a empêché le déroulement de la marche pour Yennayer à laquelle avait appelé le Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie.
Les réformes vont bon train, nous rassure-t-on au ministère de l’Intérieur. La preuve ? Le déploiement des centaines de policiers pour empêcher une marche pacifique pour Yennayer.
Quelque chose a changé depuis le lancement de ces fameuses réformes de Bouteflika. Ainsi, pour la première fois depuis sa création en 2001, le Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie s'est vu empêché de marcher à Tizi-Ouzou par un dispositif sécuritaire d'environ un millier de CNS, déployés aux alentours de l'université Mouloud Mammeri, point de départ de la marche, et dans les grandes artères de la ville. Dès la matinée les barrages militaires des alentours de Tizi-Ouzou filtraient le passage à la ville pour empêcher les manifestants de rejoindre la marche prévue à 11 heures. La méthode policière est rodée, bien ficelée : tout consiste à étouffer dans l’œuf les rassemblements. En la matière, il faut croire que nos forces de sécurité ont des leçons à donner.
Vers 10h30, plusieurs centaines de personnes se sont réunies à l'entrée de l'université mais les policiers veulent même interdire tout rassemblement. Cependant avec l'affluence continue des marcheurs vers l'université, les policiers tolèrent un rassemblement mais sans bloquer la voie publique.
A partir de 11 heures, les étudiants sont sortis en masse de l'université et ont occupé la chaussée faisant face aux CNS. Au bout de quelques altercations les organisateurs ont décidé d'annuler la marche aux alentours de midi.
Sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika, il est interdit de célébrer Yennayer dans la rue. Ou de clamer une quelconque revendication qui va à l’encontre des projets du régime. La république de Bouteflika se construit à ce prix, celui de la répression de toutes les libertés. Surtout identitaires.
Yacine K.
Les réformes vont bon train, nous rassure-t-on au ministère de l’Intérieur. La preuve ? Le déploiement des centaines de policiers pour empêcher une marche pacifique pour Yennayer.
Quelque chose a changé depuis le lancement de ces fameuses réformes de Bouteflika. Ainsi, pour la première fois depuis sa création en 2001, le Mouvement pour l'Autonomie de la Kabylie s'est vu empêché de marcher à Tizi-Ouzou par un dispositif sécuritaire d'environ un millier de CNS, déployés aux alentours de l'université Mouloud Mammeri, point de départ de la marche, et dans les grandes artères de la ville. Dès la matinée les barrages militaires des alentours de Tizi-Ouzou filtraient le passage à la ville pour empêcher les manifestants de rejoindre la marche prévue à 11 heures. La méthode policière est rodée, bien ficelée : tout consiste à étouffer dans l’œuf les rassemblements. En la matière, il faut croire que nos forces de sécurité ont des leçons à donner.
Vers 10h30, plusieurs centaines de personnes se sont réunies à l'entrée de l'université mais les policiers veulent même interdire tout rassemblement. Cependant avec l'affluence continue des marcheurs vers l'université, les policiers tolèrent un rassemblement mais sans bloquer la voie publique.
A partir de 11 heures, les étudiants sont sortis en masse de l'université et ont occupé la chaussée faisant face aux CNS. Au bout de quelques altercations les organisateurs ont décidé d'annuler la marche aux alentours de midi.
Sous le régime d’Abdelaziz Bouteflika, il est interdit de célébrer Yennayer dans la rue. Ou de clamer une quelconque revendication qui va à l’encontre des projets du régime. La république de Bouteflika se construit à ce prix, celui de la répression de toutes les libertés. Surtout identitaires.
Yacine K.
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