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Célébration du 1er anniversaire de la révolution du jasmin : Bouteflika regagne Alger

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  • Célébration du 1er anniversaire de la révolution du jasmin : Bouteflika regagne Alger

    Le président de la République a quitté samedi après-midi la capitale tunisienne après avoir pris part à la cérémonie commémorative du premier anniversaire de "la révolution du jasmin " qui a mis fin à plus de 30 an de dictature de Zine el-Abidine Ben Ali.

    " Nous saluons les étapes franchies par la démocratie dans notre grand Maghreb arabe tout en étant convaincus qu’elles sont susceptibles d’ouvrir la voie devant la relance de l’édification de l’Union maghrébine ", a indiqué le chef de l’état dans une allocution. Et d’insister sur la résolution de l’Algérie " à poursuivre les efforts de relance et de changement pour faire de notre région un espace de stabilité, de coopération et de prospérité ", a-t-il encore précisé.

    Exprimant sa satisfaction de sa participation aux festivités commémorant le premier anniversaire de la révolution tunisienne, le chef de l’Etat a souligné que cette révolution " a écrit une nouvelle page de la l’histoire de la Tunisie marquée par de hauts faits ".

    Le président Bouteflika évoquera dans son allocution les relations bilatérales en soulignant qu’elles étaient et qu’elles sont toujours "aussi fortes, denses et exemplaires ", ajoutant que " nous demeurerons attachés aux liens de fraternité liant nos deux peuples ". " Cette fraternité qui nous impose plus que jamais à resserrer les rangs de la solidarité et de l’entraide qui nous lient ", a encore relevé le président de la République.

    Cette brève visite du président Bouteflika à Tunis, mais ô combien symbolique aura été aussi pour lui l’occasion d’avoir des entretiens avec l’Emir du Qatar, Cheikh Hamad Ben Khalifa al-Thani, le président mauritanien, Mohamed Ould Abdelaziz, et le président du CNT libyen, Mustapha Abdeldjalil, avant de prendre part à un déjeuner officiel offert par M. Marzouki en l’honneur de ses hôtes.

    APS
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

  • #2
    Le sens du déplacement de Bouteflika à Tunis


    La présence aujourd’hui à Tunis du président Bouteflika pour célébrer le succès de la révolution mais aussi fêter la chute de Ben Ali marque incontestablement un ajustement diplomatique.

    C’est, en effet, un soutien fort et engagé que manifeste l’Algérie à l’endroit des nouvelles autorités tunisiennes. Ce 14 janvier, de fête en Tunisie, s’apparente à la fin d’une période de wait and see observée par l’Algérie par rapport à ce qui se passait dans ce pays voisin.

    Le président Bouteflika pouvait bien se contenter d’envoyer son Premier ministre ou même son ministre des Affaires étrangères. Mais il est évident qu’Alger voulait faire de cet événement un grand moment de retrouvailles entre deux pays voisins dont les relations n’ont presque jamais traversé des nuages.

    Que Bouteflika se soit déplacé personnellement est signe qu’il entend (re)construire une relation solide avec les voisins et effacer les interprétations qui ont pu être faites d’un prétendu soutien de l’Algérie au régime de Ben Ali.

    On remarquera que seule l’Algérie, le Qatar et la Libye se sont faits représenter à un haut niveau à Tunis. Le roi du Maroc, lui, n’a pas jugé utile d’y faire un crochet préférant dépêcher son nouveau ministre des affaires étrangères, Saddedine Othmani, issu du PJD, l’alter ego d’Ennahda.

    Pour l’Algérie, il s’agira de mettre fin à la polémique selon laquelle Alger voyait d’un mauvais œil la transition démocratique en Tunisie. Mais à bien y regarder, on s’aperçoit au contraire que notre pays a eu une attitude plutôt correcte avec notre voisin de l’est.

    Ajustement diplomatique

    Trois mois après la chute de Ben Ali, l’Algérie recevait le Premier ministre intérimaire Béji Caid Essebsi en mars 2011. Au terme de sa visite – c’est la première dans un pays étranger – Essebsi était reparti avec un chèque de 100 millions de dollars d’aide financière à la Tunisie. Et en prime, l’assurance que l’Algérie se tient à la disposition de la Tunisie si le besoin se fait sentir.

    Mais au niveau des visite officielles, l’Algérie s’est bien gardée d’envoyer des représentants, sans doute pour ne pas influer sur le cours de la transition, tant elle fait de la non ingérence un principe cardinal. Mais aujourd’hui que le processus politique dans ce pays a abouti à l’élection d’une Assemblée constituante et à la nomination d’un gouvernement de coalition nationale, l’Algérie à travers la présence de Bouteflika entend marquer son soutien à un "pays ami". C’est une sorte de caution de la part d’un pays frère et voisin qui consacre un retour à la normale.

    L’émir du Qatar n’est pas seul

    En assistant personnellement aux festivités commémoratives de la révolution tunisienne, Abdelaziz Bouteflika enterre aujourd’hui la lune de miel de l’Algérie avec l’ancien régime. C’est aussi un signe que l’Algérie apprécie comme il se doit la voix tunisienne sortie des urnes transparentes le 22 octobre dernier.

    Il faut dire aussi que le leader d’Ennahda Rached Ghannouchi, qui a passé récemment trois jours à Alger, a dû rassurer les responsables algériens de "laisser tranquille" nos islamistes et de ne pas se laisser emporter par l’envie "d’exporter" son modèle.

    Pour autant Alger voudrait signifier qu’elle n’est pas spécialement contre l’arrivée par les urnes, des islamistes au pouvoir pour peu qu’ils respectent les règles du jeu démocratique. Au plan international, l’Algérie qui a été tout au long de l’année 2011 désignée du doigt comme étant un pays "empêcheur de tourner en rond" du printemps arabe, entend soigner son image.

    La voix et la voie

    La présence du chef de l’Etat à Tunis est un engagement franc et fort que l’Algérie ne créera pas de problèmes à ses voisins, bien au contraire. A partir d’aujourd’hui l’image de l’Algérie va changer aux yeux de l’opinion publique internationale qui appréciera les subtilités diplomatiques et comprendra peut être les réserves d’Alger d’il y a quelques mois. Abdelaziz Bouteflika aura aussi l’occasion de rencontrer une nouvelle fois Mustapha Abdeljalil du CNT libyen, histoire de lui refiler quelques conseils.

    Enfin, la présence du président algérien est de nature à rassurer les tunisiens eux même que leur pays ne regardera pas uniquement du côté du Qatar. Le cheikh Hamad Ben Khalifa Al Thani qu’on accuse de vouloir faire main basse sur les révolutions arabes avec l’Occident, ne sera pas seul. A Tunis, l’Algérie entend faire entendre sa voix et montrer sa voie.
    Moncef Marzouki tente de rattraper ses bourdes
    La Tunisie a réaffirmé, hier soir, que ses relations " historiques et stratégiques " avec l’Algérie ne sauraient être altérées par des analyses erronées qui manquent d’objectivité et de sources sûres ".

    La présidence de la République tunisienne a fait part, dans un communiqué, de son " étonnement " des articles et commentaires publiés par certains journaux arabes qui ont " dénaturé " la teneur du discours du président tunisien, Moncef Marzouki en Libye, en insinuant qu’il s’agissait d’ "une tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie ".

    Les relations " historiques et stratégiques " entre la Tunisie et l’Algérie " sont séculaires et ne peuvent être altérées par des analyses erronées qui manquent d’objectivité et de sources sûres ", a souligné le communiqué.

    La présidence tunisienne a mis l’accent sur " le respect total et absolu par la Tunisie de la souveraineté de l’Algérie, président, gouvernement et peuple ".

    Le communiqué a, par ailleurs, rappelé la déclaration du président Marzouki dans laquelle il a fait par de son " engagement " de visiter l’Algérie au cours des prochaines semaines, " mu en cela par sa conviction de l’importance des relations entre les deux pays frères et sa volonté de les consacrer et de les promouvoir ".
    Dernière modification par djet 7, 14 janvier 2012, 19h17.
    Tout systeme logique est nécéssairement incomplet

    Gödel

    Commentaire


    • #3
      le fait marquant

      Mais il est évident qu’Alger voulait faire de cet événement un grand moment de retrouvailles entre deux pays voisins dont les relations n’ont presque jamais traversé des nuages.
      le fait marquant
      Moncef Marzouki tente de rattraper ses bourdes
      Marzouki avait accompagné l hymne national algérien en fredonnant ( à voie basse ) les paroles ...
      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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      • #4
        houari16

        le fait marquant
        Moncef Marzouki tente de rattraper ses bourdes



        Ne me dis pas Houari que tu as cru a cette affaire de Marzouki à Tripoli ? Sortie tous droit de l'imagination des fumeurs de moquette,et obligeant le pauvre Marzouki a sortir un dementi.


        Le président provisoire de Tunisie, Moncef Marzouki, a apporté lundi 09 janvier 2012, un démenti formel quant à des déclarations tenues visant «une tentative d’ingérence dans les affaires internes de l’Algérie».
        Par le biais de l’agence d’information tunisienne TAP, la présidence de la République tunisienne a fait part de son «étonnement des articles et commentaires publiés par certains journaux arabes qui ont dénaturé la teneur du discours du président Marzouki en Libye, insinuant une tentative d’ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie».

        «Dans une déclaration rendue publique, lundi soir 9 janvier 2012, la présidence de la République affirme que les relations historiques et stratégiques entre la Tunisie et l’Algérie ne peuvent être altérées par des analyses erronées qui manquent d’objectivité et de sources sûres», précise la TAP tout en ajoutant que «la présidence de la République souligne le respect total et absolu par la Tunisie de la souveraineté de l’Algérie,président, gouvernement et peuple».
        TUNISIE Numerique
        "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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        • #5
          @ AARROU
          salut
          j ai insinué sa première visite en Libye incertaine et avait parlé de l Union Maghrebine , là il se fout de la gueule de tous les pays maghrébins
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            houari16


            j ai insinué sa première visite en Libye incertaine et avait parlé de l Union Maghrebine , là il se fout de la gueule de tous les pays maghrébins


            Non, je ne pense pas que ça vient de lui, il sait très bien que valeur aujourd'hui,seule l’Algérie a fait un geste pour la Tunisie,
            "Les petits esprits parlent des gens, les esprits moyens parlent des événements, les grands esprits parlent des idées, et les esprits supérieurs agissent en silence."

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            • #7
              @ AARROU

              Donc Moncef Marzouki est une autre marionnette aprés la Libye ..Il ne sait quoi faire , carrément un novice en politique régionale..
              L avenir montrera son vrai visage , quel vent le guide .
              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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