Avec ce que je viens de lire c'est le cerveau de l’Algérie qui est perdu ... il ne faut surtout pas finir ses jours en Algérie ... au moment même où des personnes assez âgées dirigent le pays d'une main de fer
De Faim vous avez dit !
Source Le Matin.dz
Au pays de 200 milliards de dollars de réserve, on meurt encore de faim.
Le septuagénaire Benguellil Benaissa, résident à l’îlot 5, n° 65 à Petit Lac relevant du secteur urbain d’Ibn Sina est décédé jeudi.
A lire cette information, certains malins diront qu’elle est ordinaire, mais lorsqu’on sait que la mort est due à la faim, cela vous hérisse les cheveux dans un pays soi-disant connu pour sa solidarité. Cinquante ans après l’indépendance, il y a des Algériens qui meurent de faim. La honte !!! Pourtant concernant le cas de ce septuagénaire, nous avions alerté à temps Nouredine Hassam, l’actuel maire d’Oran, mardi soir et mercredi. L’édile de la ville nous avait assuré qu’il prendra en charge le cas de ce couple de personnes âgées démunies. Le maire d’Oran, comme à son habitude, nous avait indiqué qu’il donnera des instructions aux responsables du secteur urbain d’Ibn Sina pour prendre les mesures nécessaires. Mais il n’a pas tenu parole, il a failli à son devoir d’homme d’abord et d’édile ensuite.
Ce décès intervient quelques mois après celui de cette jeune femme qui s’est immolé avec son enfant Amine âgé de 3 ans au mois d’octobre. L’autre cas a été ce policier est décédé également lors de l’exécution d’une décision d’expulsion au quartier de l’Hippodrome, alors que n’avions pas cessé d’appeler les responsables locaux à prendre les mesures nécessaires pour l’évacuer vers l’étranger en vue soins plus intenses, mais rien ne fût fait.
Nos responsables locaux s’étaient contentés de promesses jamais tenues. La question qui reste posée : "Et si c’était une personne connue qui était gravement atteinte ?". Bien entendu, tout le monde se serait mobilisé pour faire plaisir à certains "notables". Par ailleurs, il faut noter que la femme du défunt Benguellil Benaïssa, malade, se trouve également dans un état de santé catastrophique, car il faut noter que la veuve de cet homme est une malade chronique et le défunt ne bénéficiait d’aucune prise en charge sociale.
Pourquoi évacue-t-on un homme de 94 ans, particulièrement en fin de vie, en l’occurrence Ahmed Ben Bella par avion spécial pour Paris et pas un simple policier gravement blessé dans l’exercice de ses fonctions ? Tout le monde connaît la réponse : il y a deux Algérie. Celle des simples citoyens qui vivent de la sueur de leur travail et l'autre : celle des hommes du pouvoir et leur notabilité.
Rafik M.
De Faim vous avez dit !
Source Le Matin.dz
Au pays de 200 milliards de dollars de réserve, on meurt encore de faim.
Le septuagénaire Benguellil Benaissa, résident à l’îlot 5, n° 65 à Petit Lac relevant du secteur urbain d’Ibn Sina est décédé jeudi.
A lire cette information, certains malins diront qu’elle est ordinaire, mais lorsqu’on sait que la mort est due à la faim, cela vous hérisse les cheveux dans un pays soi-disant connu pour sa solidarité. Cinquante ans après l’indépendance, il y a des Algériens qui meurent de faim. La honte !!! Pourtant concernant le cas de ce septuagénaire, nous avions alerté à temps Nouredine Hassam, l’actuel maire d’Oran, mardi soir et mercredi. L’édile de la ville nous avait assuré qu’il prendra en charge le cas de ce couple de personnes âgées démunies. Le maire d’Oran, comme à son habitude, nous avait indiqué qu’il donnera des instructions aux responsables du secteur urbain d’Ibn Sina pour prendre les mesures nécessaires. Mais il n’a pas tenu parole, il a failli à son devoir d’homme d’abord et d’édile ensuite.
Ce décès intervient quelques mois après celui de cette jeune femme qui s’est immolé avec son enfant Amine âgé de 3 ans au mois d’octobre. L’autre cas a été ce policier est décédé également lors de l’exécution d’une décision d’expulsion au quartier de l’Hippodrome, alors que n’avions pas cessé d’appeler les responsables locaux à prendre les mesures nécessaires pour l’évacuer vers l’étranger en vue soins plus intenses, mais rien ne fût fait.
Nos responsables locaux s’étaient contentés de promesses jamais tenues. La question qui reste posée : "Et si c’était une personne connue qui était gravement atteinte ?". Bien entendu, tout le monde se serait mobilisé pour faire plaisir à certains "notables". Par ailleurs, il faut noter que la femme du défunt Benguellil Benaïssa, malade, se trouve également dans un état de santé catastrophique, car il faut noter que la veuve de cet homme est une malade chronique et le défunt ne bénéficiait d’aucune prise en charge sociale.
Pourquoi évacue-t-on un homme de 94 ans, particulièrement en fin de vie, en l’occurrence Ahmed Ben Bella par avion spécial pour Paris et pas un simple policier gravement blessé dans l’exercice de ses fonctions ? Tout le monde connaît la réponse : il y a deux Algérie. Celle des simples citoyens qui vivent de la sueur de leur travail et l'autre : celle des hommes du pouvoir et leur notabilité.
Rafik M.
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