Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Air Algérie : Le DG propose un départ volontaire aux employés

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Air Algérie : Le DG propose un départ volontaire aux employés

    Air Algérie se restructure. «La direction générale élabore présentement un plan pour des départs volontaires», révèle une source proche de la compagnie aérienne nationale. Opération pour sauver le transporteur national aérien ou simple campagne de nettoyage ?

    Le président-directeur général d’Air Algérie, Mohamed Salah Boultif, «proposera aux employés de la compagnie un plan de départ anticipé, avec à la clé des indemnisations et ce, dès les prochaines semaines», indique notre source.
    Cette décision a été prise pour assainir les finances d’Air Algérie, dont l’administration, entre autres, est connue pour être une direction budgétivore. Ce plan de départ volontaire verrait la réduction de l’effectif de la compagnie, estimé actuellement à 10 000 salariés, toutes directions confondues.
    «La direction générale pense que descendre à 7000 ou 7500 employés est l’une des solutions pour la survie de la compagnie», affirme notre source.

    En février 2002, le bureau d’audit américain Booz Allen & Hamilton (spécialiste des conseils en stratégie) avait recommandé à la direction générale d’Air Algérie de fonctionner, pour la pérennité de l’entreprise, avec 5500 employés, «sans un de plus».
    C’était à l’époque du défunt M’hamed Tayeb Benouis, qui avait, selon les échos, essayé de maintenir le même nombre de salariés déjà en activité. Cependant, regrette notre source, «à partir de 2008, avec l’arrivée de l’ex-PDG Wahid Bouabdallah, l’effectif de la compagnie n’a cessé de croître». «On ne recrutait que le fils ou la fille de tel haut fonctionnaire, général, colonel ou ministre algérien.
    M. Bouabdallah avait ouvert les portes d’Air Algérie aux enfants de la nomenklatura, en dépit des problèmes financiers et sans prendre en considération les avertissements du bureau d’audit», dénonce notre interlocuteur. Toutefois, la compagnie risque de voir partir ses compétences.

    «Les cadres seront les premiers concernés», ajoute notre source. S’agissant du montant des indemnisations, elle indique que «la fourchette varie de 300 000 DA pour le simple agent à un million de dinars pour les pilotes».
    Ainsi, une question cruciale se pose : par qui seront remplacés les cadres qualifiés partants ? Notre source indique que «la politique adoptée par Air Algérie depuis 2008 ne prévoit aucune stratégie ni vision claire».
    Il faut ajouter à cela la mainmise sur le transporteur aérien public par les cercles décisionnels algériens.
    Il n’est un secret pour personne qu’Air Algérie est une arme politicienne. Une perturbation accentuée au sein de la compagnie peut ébranler tout un gouvernement. Notons que depuis son arrivée à la tête d’Air Algérie, en juin 2011, M. S. Boultif a eu à affronter, dès sa prise de fonctions, la grève déclenchée par le personnel navigant commercial (PNC), la deuxième du genre après celle du mois de mai 2011 ; puis, le 3 janvier dernier, la grève des pilotes, qui avaient protesté une demi-journée contre les mauvaises conditions de travail et l’indiscipline «des recrutés parachutés».

    Source : Elwatan

    Seule tunisair arrive à s'en sortir correctement, allez comprendre

  • #2
    Je ne pense pas qu'elle va tenir longtemps.
    Je crois que seul les troubles politique vont retarder l'échaillance, sinon elle y passera aussi.

    C'est pas propre au Maghreb, c'est mondial mon ami

    Commentaire

    Chargement...
    X