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Le BEF à... 21 ans

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  • Le BEF à... 21 ans

    La question qui se pose " je me la pose aussi" est de savoir par quelle grâce a-t-on permis à ces adolescents de refaire plusieurs fois l’année alors qu’au-delà de 16 ans, la loi exige que l’on exclue ces apprenants récalcitrants ?


    Ils étaient 240 à se présenter aux épreuves du BEF, synonyme d’accès au lycée.
    Vu le nombre réduit des candidats, un seul centre est ouvert au niveau de la daïra de Béni Maouche, pour accueillir les élèves qui représentent dans leur intégralité ceux qui refont l’année au moins une fois. Cet examen réservé en principe aux enfants âgés de moins de 16 ans qui ont accompli normalement leur cycle d’études primaires a enregistré la présence d’un grand nombre de doublants qui ont largement dépassé l’âge requis.
    C’est dans ce sillage que nous avons remarqué la présence, sur les listes des postulants au fameux sésame d’une cinquantaine de candidats ayant largement outrepassé la norme en vigueur.
    Parmi eux, il y a quatre élèves nés en 1986 qui ont bouclé leur vingt ans sur le banc du collège et un cas très particulier qui est âgé de... 21 printemps ! Un âge où on peut quitter l’université avec un diplôme en cycle court ! La question qui se pose est de savoir par quelle grâce a-t-on permis à ces adolescents de refaire plusieurs fois l’année alors qu’au-delà de 16 ans, la loi exige que l’on exclue ces apprenants récalcitrants ? Les quelques responsables sollicités pour une éventuelle explication se renvoient la balle en accusant tantôt les enseignants, tantôt un collègue qui n’est plus sur place. Mais cette bourde est en réalité à mettre à l’actif des tenants d’un système d’évaluation basé plus sur les sentiments que sur un jugement rationnel construit sur une base scientifique avérée. Ce sont ceux-là même, qui prônent “le coup de pousse” comme solution à la déperdition scolaire sous prétexte que l’élève éjecté de l’école n’a aucun avenir devant lui, comme si ceux qui s’y éternisent ont des horizons plus ouverts.
    Si ce genre de pratique persiste, l’annulation comme base du système moderne d’enseignement, n’aura plus droit de citer et c’est dans ce sens que l’école algérienne continuera à former des incompétents.
    La solution qui devait prévaloir, c’est de réactiver le système d’orientation vers les CFPA qui, sincèrement, peuvent former ceux pour qui l’école n’a plus rien à offrir.


    - La depeche de Kabylie...

  • #2
    Il n'est jamais trop tard pour aller à l'école.
    B E F à 21 ans, pourquoi pas?
    Ici, il y a le système de l'éducation des adultes qui laisse la porte toujours ouverte à ceux qui ont décroché.
    Je crois, hélàs, que ce n'est pas le cas en Algérie.
    A l'université des quadras, il y en a des tas...

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    • #3
      une fois (ça fait quatre ans je crois) un vieux de 70 ans a eu son Bac, je me souvien plus oû !!

      il n'est jamais Trop tard
      2.7. et Dieu a scellé leur cœur et leur entendement. De même qu’un voile leur barre la vue, et ils sont voués à un terrible châtiment. (Al Baqâra)

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      • #4
        Tout-à-fait raison Bachi. Les jeunes n'évoluent pas tous au même rythme et parfois ils ont besoin d'un temps d'arrêt. Ca ne doit pas être une sentence a vie pour l'ignorance. Mon fils a décroché a l'âge de 16 ans. Apres 6 mois de travail sous-payé, il s'est rendu compte qu'il n'irait pas bien loin dans la réalisation de ses reves avec des études non complétées. Il a pu reprendre le chemin de l'école et terminer ses études.

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        • #5
          Je suis bien d'accord avec vous seulement en Algerie cela n'est pas possible (d'ou la question)... d'ailleurs la nouvelle reforme ne prevoit pas de classes spéciales pour les recalés pour l’année prochaine… " Quel avenir pour les recalés au BEF ? "

          Ce senfants se retrouve dans les centres de formation ou a la rue...ils n'ont pas d'autres choix.

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          • #6
            C’est un peu dommage que l’examen de BEF soit uniforme, et qu’on fasse recaler des étudiants à cause d’un seul thème. Il y a des gens qui sont nulle en math et le resteront quoi qu’en face, alors qu’ils sont probablement bons dans d’autres domaines tel le droit ou le marketing. Quoi qu’on disent les meilleurs CEO ont fait l’école de la rue.

            Les écoles au usa pratiquent ce qui ils appellent recovery-program, ou les étudiants continuent la class supérieurs mais refont les cours qu’ils ont échoué avec les classes inférieurs. C’est un peu plus difficile a gérer mais ça évite l’encombrement des classes, étant donner qu’un étudiant qui échoue en math ne redouble que la class de math.

            Interssant sujet, Merci Thirga.ounevdhou.

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            • #7
              Un élève de 21 ans passant le BEF c'est qu'il y a un problème dans l'enseignement qu'il a reçu car comment les professeurs ne se sont ils pas rendu compte qu'il avait des difficultés et surtout pourquoi aucune aide leurs parts ??? Manque de moyens peut être ou manque de temps mais dommage pour ces élèves.
              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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              • #8
                dommage pour ces élèves.
                non pas dommage.... C'EST UNE CHANCE OUI.

                Faire les études qu'on a pas pu faire c'est une chance inouïe

                il y a de multiples facteurs qui font qu'un élève décroche du système scolaire et JUSTEMENT le rôle de ceux qui les encadrent et de leur montrer que rien n'est perdu même si pour le moment, ils semblent s'éloigner de l'éducation proposée.

                toujours laisser la porte ouverte

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