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ça grogne dans les rangs de l'éducation

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  • ça grogne dans les rangs de l'éducation

    Il ne se passe plus un mois sans que la direction de l'éducation ne se caractérise par des décisions qui prouvent, s'il le fallait, que rien ne va au niveau du département de Benbouzid.
    L'arrivée d'un nouveau directeur ne semble pas avoir apporté le plus tant attendu. La récente décision daffecter un enseignant d'EPS dans un autre établissement a suscité le mécontentement de beaucoup de parents.
    L'enseignant qui devait travailler au CEM Smili-Slimane a été déplacé au CEM Salah Si Youcef. Cette décision s'inscrit, selon la direction, dans le cadre d'un redéploiement. Rien à dire à ce sujet sauf que les enfants du CEM Smili sont sans enseignant et ne font plus d'éducation physique depuis le départ de leur prof.
    Vouloir combler un manque en créant un autre en semble être la devise adoptée par la direction de l'éducation de Bouira.
    Un autre service de cette même direction s'attire l'ire des personnels. C'est le centre payeur. Jamais et depuis la mise en place de cette structure centrale, les personnels n'ont perçu leurs dus dans les délais. Au 15 du mois de janvier, les traitements ne sont toujours pas virés.
    Le motif avancé par le service sont toujours les mêmes, à savoir incomber la responsabilité à l'administration du Trésor public, au CF (contrôleur financier). Ces deux organismes de vérification eux renvoient la balle dans l'autre camp en accusant de lenteur le centre payeur.
    Concernant toujours les défaillances, précisons que les rappels relatifs aux avancements sont versés au compte-gouttes palier par palier et corps par corps.

    «Ce n'est pas parce qu'on a reçu la prime trimestrielle qu'on nous pénalise en reportant notre mensualité. Cet argent est le nôtre et il doit nous être remis dans les délais fixés par l'accord conclu entre la direction et les représentations syndicales, c'est-à-dire entre le 1 et le 15 de chaque mois», s'indigne un enseignant.
    Les personnels contestent aussi la décision d'opérer les ponctions pour les journées de grève au mois de décembre, c'est-à-dire avec la mise en place des nouveaux salaires. Cette décision a semé le trouble parmi les concernés qui ne savent pas exactement ce qui a changé dans leurs traitements.
    Toutes ces anomalies font regretter à beaucoup l'époque de la décentralisation. Instaurée pour lutter contre les emplois fictifs, la centralisation en eu égard au nombres impressionnant de personnels (plus de 13.000) pour la wilaya de Bouira, l'effet inverse puisque et selon certaines indiscrétions, ils seraient nombreux à percevoir des salaires sans jamais rentrer dans une classe.
    Pour mettre un terme à cette cacophonie, les personnels de l'éducation revendiquent une enquête et des décisions pour mettre un terme à des situations répétitives qui pénalisent tout ce corps. «Quand je n'honore pas mes créances énergétiques dans les délais, la SDC me prive d'électricité.
    Pourquoi on n'a pas les mêmes pouvoirs quand mon salaire n'est pas versé dans les délais?» se demande notre interlocuteur. Devant cet état de fait, les enseignants envisagent de recourir à un débrayage si leurs mensualités ne sont pas versées rapidement.
    L'année scolaire, déjà largement perturbée par les grèves des enseignants, celles des corps communs, celles des élèves de terminale, risque de subir une autre déstabilisation qui nuira aux résultats de fin d'année, à moins que les responsables réagissent et rétablissent chacun dans ses droits.

    lexpression dz
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