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A Madrid, Sarkozy provoque un incident avec la presse sur le triple A

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  • A Madrid, Sarkozy provoque un incident avec la presse sur le triple A

    Il l'a fait volontairement. Nicolas Sarkozy a volontairement créé un incident, lundi 16 janvier à Madrid, aux côtés du président du conseil des ministres espagnols Mariano Rajoy, avec un journaliste de Reuters qui l'interrogeait sur la perte de triple A de la France. Verbatim.
    Le journaliste de Reuters : "Considérez-vous que la perte du triple A est un échec et que le décrochage par rapport à l'Allemagne va réduire l'influence de la France en Europe ?"

    Nicolas Sarkozy : "Vous n'avez peut-être pas eu les dernières informations ? Donc pouvez-vous me poser une autre question avec les dernières informations ?"

    Le journaliste : "La question de savoir si vous considérez la perte du triple A comme un échec et si le décrochage avec l'Allemagne..."

    Nicolas Sarkozy le coupe : "Je confirme vous n'avez pas eu les dernières informations. Donc si vous me posez une question sur les dernières informations, j'y répondrai. Si vous me posez une question sur ce qui s'est passé vendredi, c'est vendredi."

    Le journaliste : "Eh ben Moody's alors que pensez-vous ?..."
    Nicolas Sarkozy : "Non, formulez une question, Moody's, cela ne veut pas dire grand chose."

    Le journaliste de Reuters : "Est ce que Moody's fait peser une épée de Damoclès après standard & Poor's sur la politique économique française ?"

    Nicolas Sarkozy : "Je ne comprends pas cette question. S'il y a quelqu'un qui veut me poser une question que je comprenne, j'y répondrai bien volontiers, je ne comprends pas votre question..."

    Une journaliste espagnole : "Je voulais vous parler de la dégradation de la dette souveraine de certains pays par les agences de notation, je pense à la France et à l'Espagne."

    Nicolas Sarkozy : "Je vais essayer d'y répondre. C'est mieux de comprendre les questions. D'abord, madame, en France et, je suppose, en Espagne, ce ne sont pas les agences de notations qui doivent définir les politiques économiques. Vendredi, une agence a fait perdre le triple A ; lundi, une agence confirme que la France garde le triple A, deux agences sur trois [Fitch est la troisième, elle aussi a confirmé le triple A].

    Il faut réagir à ces décisions avec sang froid et avec recul. Sur le fond des choses, ma conviction, c'est que cela ne change rien. Nous devons réduire nos déficits, réduire nos dépenses, nous devons améliorer la compétitivité de nos économies pour retrouver le chemin de la croissance."

    le monde
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