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Les crédits à l’économie ont enregistré un bond de 20% en 2011 par rapport à l’année précédente, a indiqué, aujourd’hui, Djamel Bessaa, président de l’Abef et PDG de la Cnep Banque qui a affirmé que les banques ne faisaient pas preuve de frilosité dans ce domaine.
Le montant global des crédits à l’économie (non définitif) atteindrait les 5000 milliards de dinars (MDA) en 2011, a déclaré, aujourd’hui lundi, Djamel Bessaa, président de l’Association algérienne des banques et des établissements financiers (ABEF). La hausse est de 20 % par rapport à 2010 où le volume des crédits était estimé à 4500 MDA. Le président de l’Abef, qui s’exprimait sur les ondes de la radio chaine III, n’a pas donné de chiffres sur les créances non performantes. Il s’est contenté de se référer aux déclarations du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, qui avait indiqué, récemment, que le niveau du non-recouvrement était « important » mais que la tendance est « baissière ».
Djamel Bessaa, a indiqué que la CNEP Banque (Caisse nationale d’épargne et de prévoyance), dont il est le PDG, a engagé 174 MDA de crédits en 2011. Des crédits qui concernent toutes les activités économiques à l’exclusion du commerce extérieur et de la revente en l’Etat. Ce montant représente le triple des engagements enregistrés en 2010. La CNEP Banque, redevenue « banque universelle » depuis février dernier, accompagne une centaine de promoteurs immobiliers et une quinzaine d’entreprises dans diverses activités.
Les disponibilités financières actuelles de cette institution financières créée en 1964 se situent à hauteur de 350 MDA. En 2011, la CNEP Banque, a accordé, 11 613 crédits hypothécaires bonifiés (taux d’intérêt de 1%) avec une enveloppe globale de 16 MDA. Pour le crédit hypothécaire bonifié à 3%, la banque a accordé 232 crédits avec un engagement de 1.2 MDA. Ces formules de crédits sont destinées à l’acquisition du logement neuf collectifs et à la construction d’habitations rurales.
Rencontre des banquiers maghrébins à Alger
Djamel Bessaa a indiqué que les promoteurs qui adhérents au cahier des charges promulgué par les pouvoirs publics, depuis deux mois, peuvent bénéficier de crédits à taux bonifié de 4 %. Ce cahier des charges contient des conditions traitant du délai de réalisation, des procédés de distribution et du coût de revient du logement. Il a rappelé que les banques publiques ont été instruites de créer leurs propres filiales de promotion immobilière. La CNEP Banque a réactivé ses relations avec Assurimmo (ex-Cnep-Immo) qui s’occupe, actuellement, de la réalisation de la cité financière d’Alger. Il a annoncé, également, que le carnet d’épargne CNEP sera remplacé progressivement par une carte magnétique multifonctions (paiement, retrait sur DAB et GAB). L’opération test de la carte bancaire sera lancée au cours de ce premier trimestre avec 20 000 clients. Le président de l’Abef a indiqué, par ailleurs, que le colloque des banques maghrébines se tiendra à Alger durant le premier semestre 2012. Ce colloque qui accompagne l’Assemblée Générale de l’Association des banques maghrébines était prévu pour le début de l’année en cours mais il a été reporté pour des « raisons exogènes ».
Djamel Bessaa, MaghrebEmergent
Le montant global des crédits à l’économie (non définitif) atteindrait les 5000 milliards de dinars (MDA) en 2011, a déclaré, aujourd’hui lundi, Djamel Bessaa, président de l’Association algérienne des banques et des établissements financiers (ABEF). La hausse est de 20 % par rapport à 2010 où le volume des crédits était estimé à 4500 MDA. Le président de l’Abef, qui s’exprimait sur les ondes de la radio chaine III, n’a pas donné de chiffres sur les créances non performantes. Il s’est contenté de se référer aux déclarations du gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, qui avait indiqué, récemment, que le niveau du non-recouvrement était « important » mais que la tendance est « baissière ».
Djamel Bessaa, a indiqué que la CNEP Banque (Caisse nationale d’épargne et de prévoyance), dont il est le PDG, a engagé 174 MDA de crédits en 2011. Des crédits qui concernent toutes les activités économiques à l’exclusion du commerce extérieur et de la revente en l’Etat. Ce montant représente le triple des engagements enregistrés en 2010. La CNEP Banque, redevenue « banque universelle » depuis février dernier, accompagne une centaine de promoteurs immobiliers et une quinzaine d’entreprises dans diverses activités.
Les disponibilités financières actuelles de cette institution financières créée en 1964 se situent à hauteur de 350 MDA. En 2011, la CNEP Banque, a accordé, 11 613 crédits hypothécaires bonifiés (taux d’intérêt de 1%) avec une enveloppe globale de 16 MDA. Pour le crédit hypothécaire bonifié à 3%, la banque a accordé 232 crédits avec un engagement de 1.2 MDA. Ces formules de crédits sont destinées à l’acquisition du logement neuf collectifs et à la construction d’habitations rurales.
Rencontre des banquiers maghrébins à Alger
Djamel Bessaa a indiqué que les promoteurs qui adhérents au cahier des charges promulgué par les pouvoirs publics, depuis deux mois, peuvent bénéficier de crédits à taux bonifié de 4 %. Ce cahier des charges contient des conditions traitant du délai de réalisation, des procédés de distribution et du coût de revient du logement. Il a rappelé que les banques publiques ont été instruites de créer leurs propres filiales de promotion immobilière. La CNEP Banque a réactivé ses relations avec Assurimmo (ex-Cnep-Immo) qui s’occupe, actuellement, de la réalisation de la cité financière d’Alger. Il a annoncé, également, que le carnet d’épargne CNEP sera remplacé progressivement par une carte magnétique multifonctions (paiement, retrait sur DAB et GAB). L’opération test de la carte bancaire sera lancée au cours de ce premier trimestre avec 20 000 clients. Le président de l’Abef a indiqué, par ailleurs, que le colloque des banques maghrébines se tiendra à Alger durant le premier semestre 2012. Ce colloque qui accompagne l’Assemblée Générale de l’Association des banques maghrébines était prévu pour le début de l’année en cours mais il a été reporté pour des « raisons exogènes ».
Djamel Bessaa, MaghrebEmergent