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Algérie: L'Urgence d’une STRATEGIE économique ALTERNATIVE

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  • Algérie: L'Urgence d’une STRATEGIE économique ALTERNATIVE

    Pour faire face à la crise financière mondiale sur le moyen terme
    L’Algérie a besoin d’une stratégie économique alternative

    19-01-2012 - La Tribune - Par Abdelkrim Ghezali

    Deux facteurs majeurs constituent pour l’heure un rempart qui protège l’Algérie des effets de la crise financière en zone euro :
    - la non-intégration du système financier algérien au système mondial et,
    - le matelas financier conséquent de près de 200 milliards de dollars qui alimente les investissements publics et finance les approvision-nements en équipements et en produits alimentaires.

    La croissance en Algérie est tirée essentiellement par le secteur des hydrocarbures, les travaux publics, les services et l’agriculture.

    Le secteur industriel demeure, quant à lui, dans un état léthargiqueet ce, en dépit du large tissu dont il dispose et des compétences humaines en jachère. La relance du secteur industriel ne peut se suffire de l’assainissement financier des entreprises.
    La mise à niveau technologique et la diversification de la production industrielle sont les conditions majeures de la renaissance d’activités productives de valeur ajoutée et génératrice d’emplois qualifiés.

    Les appréciations positives des différentes institutions financières internationales ne devraient pas voiler la réalité de l’économie nationale qui reste tributaire des recettes des hydrocarbures. Pourtant, et depuis les années 1970, les autorités politiques, conscientes de cette contrainte, ont toujours plaidé pour la diversification de l’économie, mais les choses n’évoluent pas dans le sens souhaité en l’absence d’une stratégie économique globale alternative à la rente pétrolière articulée autour de trois axes porteurs : l’agriculture, les énergies et les travaux publics.

    La crise financière internationale, qui touche désormais l’économie réelle, est un contexte favorable pour que l’Algérie s’engage résolument dans une voix volontariste qui ferait de son agriculture un secteur fort, notamment en développant les cultures stratégiques pour, d’une part, diminuer sa facture d’importation et, d’autre part, favoriser une exportation de qualité.

    Les Hauts-Plateaux algériens constituent un terreau pour ce genre de culture alors que la mise en valeur des terres dans le Grand Sahara peut permettre à l’Algérie, à terme, non seulement d’atteindre l’autosuffisance en matière de céréales mais d’en exporter une grande quantité.

    Le secteur de l’énergie ne doit plus être perçu comme une manne financière, mais comme un moteur pouvant entraîner le développement d’une industrie dont le secteur a besoin et dont les équipements sont importés à coups de milliards de dollars. Le ministre de l’Energie et des Mines a déjà abordé cette question en appelant les entreprises du secteur à s’approcher des industriels nationaux pour s’approvisionner et pour l’usinage de certains équipements.

    La perspective des énergies renouvelables devra inciter les autorités à encourager une industrie nationale qui produit les équipements nécessaires à ce secteur stratégique.

    Enfin, le secteur du bâtiment et des travaux publics en pleine croissance devra, lui aussi, stimuler une industrie nationale qui réponde à ses besoins en équipements et machines lourdes. Rappelons que le Haut-Commissariat à la planification et à la prospective (HCPP), en collaboration avec différents départements ministériels, a lancé, en octobre 2010, une réflexion sur une stratégie globale de développement économique. Le HCPP a ainsi tenu une série de réunions avec les représentants des ministères autour d’une démarche qu’on voulait «cohérente et sérieuse» pour reprendre les termes utilisés par un membre du Commissariat. Ces parties travaillent autour de cinq axes principaux :
    - les secteurs compétitifs,
    - l’énergie,
    - l’aménagement du territoire,
    - le développement humain et, enfin,
    - les institutions et les modes de gouvernance.

    L’objectif est d’identifier pour le premier axe les secteurs à développer en fonction de leur compétitivité. Le but est également de rechercher les moyens susceptibles d’assurer l’adaptation face aux changements en matière d’énergie et de clarifier les choses dans le débat sur l’épuisement des énergies fossiles et le recours aux énergies renouvelables.

    Pour les trois autres axes, le travail est concentré sur les méthodes d’amélioration des indicateurs de développement humain en Algérie, les bases de la stratégie nationale d’aménagement du territoire et, enfin, les moyens à même d’assurer une meilleure gouvernance autour de ces institutions.

    Manifestement, ce projet a été abandonné, puisque rien n’a été fait à ce sujet depuis plus d’une année. Pourtant, c’est l’occasion ou jamais d’aller vers l’élaboration d’une stratégie globale de développement tous azimuts.

  • #2
    baissé les prix et les salaire taux interet supprimé

    plus de hausse des prix égale non circulation de la monnaie
    ni le riche bénéficie de sont argent(argent bloqué) ni le pauvre profite de mangé et s’habiller ("gaspillage de bouffe de nourriture et matière 1ere)
    ont appel l'inflation et dans les banque faut récupéré l' argent et la faire cerculé la vie des entreprise dure et la société "la vie humaine"aussi taux intérêt supprimé ont récupéré les dettes pour pouvoir payé :22:
    Dernière modification par sousou35, 19 janvier 2012, 16h02. Motif: erreure

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    • #3
      sell el emjerreb ma tsellch el toubib moi

      Les politiques appliquées pour mettre fin à la crise économique[modifier]

      Le « New Deal » (1933)[modifier]

      Herbert Hoover, Président républicain des États-Unis de mars 1929 à mars 1933, tenta sans grand succès de remédier à la crise. Ses adversaires démocrates le surnommaient le « Do nothing ».

      Franklin Delano Roosevelt en 1933


      En novembre 1932, les États-Unis élisent Franklin Delano Roosevelt (démocrate) pour remplacer Hoover à la tête de l'État. Le taux de chômage approchait alors les 25 % de la population active. Roosevelt prit ses fonctions en mars 1933 et lança plusieurs programmes nationaux afin d'accroître le volume de liquidités et réduire le chômage (c'est ce que l'on nomma le New Deal).
      Article détaillé : New Deal.
      Cet interventionnisme économique très fort, conduira la cour suprême à des arrêt négatifs, immédiatement présentés par le gouvernement comme une opposition politique, cependant à partir de 1937, par l'arrêt West Coast Hotel Co. v. Parrish, la cour adapte sa jurisprudence et n'essuie plus guère cette critique.
      Le New Deal offrit une réponse politique forte aux attentes sociales nées du désastre humain de la crise dont témoigne par exemple Les Raisins de la colère de Steinbeck. Il redonne espoir aux Américains et Roosevelt sera réélu en 1936, 1940 et 1944. Il fournit aussi aux États-Unis des infrastructures - routes, aménagements hydroélectriques - encore utilisées à l'heure actuelle.
      Le New Deal est souvent crédité d'avoir permis de surmonter la crise. Ce point de vue, généralement admis jusque vers les années 1960, est aujourd'hui contesté par les économistes. Lorsque survint la Seconde Guerre mondiale, soit 8 ans après les débuts du New Deal, les États-Unis étaient encore en pleine crise.
      Certains affirment[réf. nécessaire] que l'instabilité inhérente des marchés économiques causa une crise si profonde, que même les interventions du New Deal, aussi pertinentes qu'elles étaient, n'auraient pas pu rétablir rapidement la situation. D'autres estiment que, la crise de 1929 correspondant à la période de l'histoire américaine où l'intervention du gouvernement fut la plus forte, on pourrait raisonnablement penser que l'action du gouvernement n'a fait qu'accentuer la dépression, plutôt que d'y remédier. Ils tirent entre autres arguments le fait qu'après un redressement initial, l'économie a replongé à partir de 1937, à peu près au moment où la Cour suprême a permis au New Deal de prendre plus d'ampleur. La thèse moderne dominante est que la crise fut en fait causée par les interventions politiques ayant permis le développement d'une bulle spéculative qui éclata le « jeudi noir », aggravée par la politique monétaire trop restrictive de la Fed, et qu'elle prit fin lorsque cette politique cessa, pour redevenir plus accommodante. La Fed elle-même s'est ralliée à cette thèse et gère maintenant toutes les crises comparables en conséquence : elle fait largement crédit par des taux bas, crédit qu'elle résorbe ensuite par des taux croissants. La thèse n'est cependant pas universellement acceptée, Charles Kindleberger par exemple la refuse.
      avérai dire j'ai pas tord mes idees c dans l'islam baisse "suppression" des taux recupere les dettes c coul
      Dernière modification par sousou35, 19 janvier 2012, 16h06. Motif: remarque

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      • #4
        L'Algerie n'a t-elle pas besoin d'une strategie economique tout court?
        "Le patriotisme c'est l'amour des siens. Le nationalisme c'est la haine des autres". Romain Gary

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        • #5
          Le secteur industriel demeure, quant à lui, dans un état léthargique et ce, en dépit du large tissu dont il dispose et des compétences humaines en jachère. La relance du secteur industriel ne peut se suffire de l’assainissement financier des entreprises.
          finalement c'est pas une mauvaise chose que le secteur industriel soit léthargique. c'est vrai que 'Algérie est au point de départ question développement économique mais vu que la conjoncture internationale a changé c'est clair qu'il faut adopter une stratégie alternative...

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          • #6
            article franc et sincere .
            simple remarque .....mais de taille : l'auteur a inversé les priorités!

            "Ces parties travaillent autour de cinq axes principaux :
            - les secteurs compétitifs,
            - l’énergie,
            - l’aménagement du territoire,
            - le développement humain et, enfin,
            - les institutions et les modes de gouvernance."


            je crois qu'avant toute nouvelle "tawra" economique (la bonne j'espere!) , l'Algerie a besoin :
            -une refonte complete des institutions politiques et l'intauration d'une veritable gouvernance
            -le developpement humain doit demeurer la cible principale du futur regima algerien : trop de degats et trop de dechets ont ete enregistrés dans gestion catastrophique des 5O années de l'independance
            -une refonte complete de l'economie nationale avec une supression du secteur public qui ne fait que ruiner les algeriens, la liberalisation de l'economie et l'ouverture de l'Algerie sur le monde .
            Cela suppose une revision complete de la politique de l'amenagement du territoire avec une priorité : faire aimer la "terre" algerienne par les algeriens qui doivent contribuer , eux mêmes et pas les etrangers, à sa prosperité , à sauvegarder ses equilibres ecologiques et à la rendre plus viables et plus accueillante pour les etrangers.
            -le choix des secteurs economiques à promouvoir ou , carrement, à creer de toutes pieces, devra incorporer des données de politiques etrangeres essentielles au rayonnement des futurs produits et services algeriens dans la region ou , plus lloin, dans le monde : le futur regime algerien devra abandonner l'ideologie agressive et inamicale qui l'anime actuellement
            -l'energie devra cesser d'etre le principal pourvoyeur de dollars pour l'algerie .
            Dernière modification par portorange, 30 janvier 2012, 09h36.

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            • #7
              Bonjour

              La seule et unique solution pour que l'Algérie se développe et devienne un pays riche et fort économiquement, qui exporte et qui valorise le travail et le mérite, est de donner complétement les commandes aux élites économico-financières internationales, des banquiers du FMI de la BM, de Goldman Sachs, des patrons de multinationales et des grandes entreprises, ..etc.

              C'est la seule façon de permettre une gestion ingénieuse, rigoureuse, efficace et optimale des ressources humaines, financières et naturelles.

              L’Algérie peut devenir un grand pôle de production et d'exportation grâce à sa situation géographique, son territoire varié, ses ressources diverses et abondantes.

              Elle peut devenir la première puissance africaine et rejoindre les pays émergents, concurrencer une grande partie des pays européens.

              Il suffit, en fait, d'obliger, de contraindre les fainéants algériens à se réveiller tôt pour aller bosser. Les surveiller et les punir quand ils ne font pas leur travail comme il faut. Il faut leur enlever tout ce qui leur permet de vivre de l'assistanat. L'école et la santé quasi-gratuites est une aberration d'une époque dépassée.

              Il faut que les algériens apprennent à bosser dans les usines, dans les restaurants, dans les hôtels. Il faut qu'ils paient des taxes et des impôts. Il est inconcevable que 80% des algériens soient propriétaires de leur maisons, de champs d'oliviers, de figuiers, de palmerais, de bétail et ne paient pas de taxe d'habitation et taxes foncières et autres.

              Il faut une dictature économique et financière pendant plusieurs décennies afin d'obliger ce peuple parasite à connaitre ce que veut dire travailler.

              Je vous laisse réfléchir aux divers autres moyens qui contraindront le peuple jusqu'à ce qu'il finisse par comprendre la valeur travail.
              Rebbi yerrahmek ya djamel.
              "Tu es, donc je suis"
              Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

              Commentaire


              • #8
                Mdr Gandhi, mais tellement vrai.

                C'est vrai qu'en Algérie les gens ne se rendent pas forcement compte des avantages qu'ils ont ( 80% de la population est reellement proprietaire et non pas les banques comme ailleurs, energie très peu couteuse, pas d'impots) et que ce ne sont pas des banques ou des multinationales qui monopolisent les richesses.
                En France c'est les banques qui possèdent ta baraque et ont droit de vie et de mort sur toi. Les multinationales, dans leur course au profit sans limite, sont en train de les d'asphixer.
                Dernière modification par snake78, 30 janvier 2012, 12h26.
                "When I saw the Hoggar Mountains, my jaw dropped. If you think of Bryce, or Canyonlands National Park, you're close, but the Hoggar Mountains are more spectacular." David Ball, Empire of sands

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                • #9
                  Salut Snake78

                  En France c'est les banques qui possèdent ta baraque et ont droit de vie et de mort sur toi. Les multinationales, dans leur course au profit sans limite, sont en train de les d'asphixer.
                  Posséder sois même, je serai d'accord avec certains pour dire que ce n'est pas forcément l'objectif dans la vie, quoique les possessions de la majorité des algériens sont tout à fait halal et ne sont pas le résultat de vol, d'expropriation et d'extermination.

                  A l'inverse, être possédé, comme c'est le cas dans les pays développés, c'est accepter la condition d'esclave, c'est accepter d’être à la merci d'autres être humains.
                  Rebbi yerrahmek ya djamel.
                  "Tu es, donc je suis"
                  Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                  • #10
                    C'est la seule façon de permettre une gestion ingénieuse, rigoureuse, efficace et optimale des ressources humaines, financières et naturelles.
                    Piiiinaise !!!! Je suis confus j'ai zappé le plus important de tous : rationnelle

                    en claire, pour compléter :

                    C'est la seule façon de permettre une gestion ingénieuse, rigoureuse, efficace, optimale et rationnelle des ressources humaines, financières et naturelles.
                    Rebbi yerrahmek ya djamel.
                    "Tu es, donc je suis"
                    Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                    • #11
                      Envoyé par Ghandi
                      Il faut une dictature économique et financière pendant plusieurs décennies afin d'obliger ce peuple parasite à connaitre ce que veut dire travailler.
                      C'est ce que les Khmers Rouges ont déjà essayé, avec le succès que l'on sait ...

                      Commentaire


                      • #12
                        Envoyé par arazigh
                        Envoyé par Ghandi
                        Il faut une dictature économique et financière pendant plusieurs décennies afin d'obliger ce peuple parasite à connaitre ce que veut dire travailler.
                        C'est ce que les Khmers Rouges ont déjà essayé, avec le succès que l'on sait ...
                        C'est ce qui s'est passé en Europe pendant près de 2 siècles, et de manière atroce en utilisant l'esclavage et les colonies.

                        C'est ce qui est encore entrain de se dérouler devant nos yeux avec le cas de la Grèce et puis des autres pays qui vont suivre.

                        Et c'est ce que je préconise aussi pour les peuples fainéants, bras cassés et parasites qui ne savent pas ce que c'est que la valeur travail, la compétitivité, l'agressivité commerciale, la discipline, la rigueur, ...etc.
                        Dernière modification par Gandhi, 30 janvier 2012, 17h49.
                        Rebbi yerrahmek ya djamel.
                        "Tu es, donc je suis"
                        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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                        • #13
                          Le secteur industriel demeure, quant à lui, dans un état léthargique et ce, en dépit du large tissu dont il dispose et des compétences humaines en jachère. La relance du secteur industriel ne peut se suffire de l’assainissement financier des entreprises.
                          il ne faut pas se leurrer. l'industrie c'est un domaine où il est difficile de s'imposer. prenons l'exemple russe. les russes maîtrisent pratiquement toutes les technologies (de l'automobile à l'avion). ils fabriquent des avions seuls et maîtrisent l'aéro-spatiale. mais leur industrie ne décolle pas et ne décollera pas faute de compétitivité. les chinois ont une industrie diversifiée mais c'est surtout dans le domaine électronique où ils ont pu vraiment s'imposer. l'industrie n'est pas une fin en soi mais il faudrait quand même arriver à maîtriser certaines industries. l'Algérie étant un pays destiné à produire de l'électricité à partir du solaire ce serait bien de maîtriser les technologies qui gravitent autour comme les accumulateurs (le stockage de l'électricité) en tout genre de la pile du téléphone portable à la batterie auto; les technologies basse consommation (ampoules, électroménagers...). les moteurs électriques. ça doit pas être compliqué franchement et ça va être très demandé... un autre chantier, c'est la réduction de la dépendance aux énergies fossiles notamment dans le domaine des transports urbains et interurbains. trains métros et tramway... le solaire c'est le futur mais le pétrole reste toujours d'actualité. élargir la coopération dans le domaine énergétique (pétrole) aux pays du champs. prospection et surtout maîtriser les flux en désenclavant le nord du Mali, du Niger et pourquoi pas inclure le Tchad dans cette politique de désenclavement. si des gisements dignes d'intérêts sont découverts dans ces régions les relier au réseau algérien de pipelines l'exportation se faisant via les terminaux algériens. l'offshore profond n'est pas à la portée de la Sonatrach mais elle peut toujours se lancer dans l'offshore au large des côtes mauritaniennes et sénégalaises par exemple. ce serait bien d'étendre l'intégration économique au Sénégal aussi...


                          l'importation est inévitable (c'est une culture chez nous) mais l'importation de produits de qualité (établir des normes) devrait être à l'ordre du jour. exclure les chinois du marché auto serait une bonne chose par exemple...l'exclusion de la Chine est un cheval de bataille dont l'Algérie peut se servir pour réussir une politique d'intégration des pays du champ. une telle politique peut être mal perçue par les occidentaux surtout en ce qui concerne le contrôle des flux énergétiques. faire "la chasse aux chinois" dans les pays du champ permettrait (peut-être) de ne pas s'attirer les foudres de Washington.
                          Dernière modification par Neutrino, 30 janvier 2012, 20h53.

                          Commentaire


                          • #14
                            J'ai en effet omis les miracles du développement issu de l'innovation et du savoir dans mon intervention, zut !

                            Mais on revient au même puisque l'innovation et le savoir sont la propriété de multinationales et sont tributaires de la puissance financière.

                            Donc :

                            La seule et unique solution pour que l'Algérie se développe et devienne un pays riche et fort économiquement, qui exporte et qui valorise le travail et le mérite, est de donner complétement les commandes aux élites économico-financières internationales, des banquiers du FMI de la BM, de Goldman Sachs, des patrons de multinationales et des grandes entreprises, ..etc.

                            C'est la seule façon de permettre une gestion ingénieuse, rigoureuse, efficace, optimale et rationnelle des ressources humaines, financières et naturelles.

                            L’Algérie peut devenir un grand pôle de production et d'exportation grâce à sa situation géographique, son territoire varié, ses ressources diverses et abondantes.

                            Elle peut devenir la première puissance africaine et rejoindre les pays émergents, concurrencer une grande partie des pays européens.

                            Il suffit, en fait, d'obliger, de contraindre les fainéants algériens à se réveiller tôt pour aller bosser. Les surveiller et les punir quand ils ne font pas leur travail comme il faut. Il faut leur enlever tout ce qui leur permet de vivre de l'assistanat. L'école et la santé quasi-gratuites est une aberration d'une époque dépassée.

                            Il faut que les algériens apprennent à bosser dans les usines, dans les restaurants, dans les hôtels. Il faut qu'ils paient des taxes et des impôts. Il est inconcevable que 80% des algériens soient propriétaires de leur maisons, de champs d'oliviers, de figuiers, de palmerais, de bétail et ne paient pas de taxe d'habitation et taxes foncières et autres.

                            Il faut une dictature économique et financière pendant plusieurs décennies afin d'obliger ce peuple parasite à connaitre ce que veut dire travailler.

                            Je vous laisse réfléchir aux divers autres moyens qui contraindront le peuple jusqu'à ce qu'il finisse par comprendre la valeur travail.
                            Voyez comment les pays occidentaux veulent tout faire, y compris écraser les gens, les laisser mourir au travail et de maladie pour faire plaisir aux patrons, aux riches et aux banques !
                            Dernière modification par Gandhi, 01 février 2012, 11h09.
                            Rebbi yerrahmek ya djamel.
                            "Tu es, donc je suis"
                            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                            Commentaire


                            • #15
                              l'industrie à outrance, c'est du passé...

                              les chinois ont réussi à devenir une puissance industrielle sans innover. les chinois ne peuvent pas innover. c'est difficile. les chinois se sont lancés grâce au plagiat et la main d'oeuvre très bon marché. ils ne savent que copier. faut pas rêver, l'innovation (recherche et développement) n'est pas à la portée de l'Algérie. nous ne sommes pas au stade de copier comme la Chine. surtout on n'a pas la culture du travail. c'est pas parce qu'on est fainéant. c'est à cause du code du travail qui sécurise l'emploi à l'extrême et décourage tout investisseur résident ou étranger. le développement de l'industrie va de paire avec une législation très souple du travail. avec le code de travail algérien, l'industrialisation de l'Algérie est tout simplement impossible. de toute façon, le contexte économique actuel (tensions permanentes sur le marché de l'énergie et crise des dettes souveraines) montre les limites du capitalisme industriel basé sur le modèle de la croissance perpétuelle. l'industrialisation n'est possible que dans un contexte de forte croissance liée à l'abondance des ressources. le monde n'est plus dans ce cas de figure. l'industrialisation est à mon avis une fausse piste. L'Algérie est bien placée pour développer une économie nouvelle non basée sur la croissance frénétique (donc non énergivore) et génératrice d'emplois. je sais très bien qu'on ne l'a pas fait exprès mais finalement c'est une bonne chose que d'être resté à ne rien produire du tout.

                              les secteurs prometteurs sont les services. ce sont surtout ces secteurs qui sont à la porté des agents économiques algériens. y a rien à fabriquer, ça donne du travail et surtout ça nécessite pas beaucoup d'énergie. des projets immédiats à la portée d'entreprises algériennes, ce sont surtout les transports (construction de routes, de voies ferrées et leur entretien), construction de villes nouvelles à proximité des grands centres urbains comme Alger et Oran et puis il y a aussi la construction de barrages. et surtout développer les sociétés de maintenance qui vont avec ces secteurs d'activité. les projets de construction sont très intéressant car ils s'étalent dans le temps. ce sont des projets générateurs d'emplois durables....

                              pour revenir à l'industrie, je ne vois que l'électroménager et tout ce qui est relatif à la production au transport et au stockage de l'électricité. pour tout le reste, il faut au plus se contenter du montage si c'est rentable ou continuer à importer mais il faut se mettre à importer de la qualité....
                              Dernière modification par Neutrino, 03 février 2012, 12h34.

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