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Le dinar «déprécié» pour fausser les calculs

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  • Le dinar «déprécié» pour fausser les calculs

    La monnaie nationale n’a connu aucune dévaluation ces derniers jours par la Banque d’Algérie, comme rapporté par certains médias, mais son cours a connu juste une «dépréciation» par rapport à certaines devises, a affirmé, hier à Alger, le ministre des Finances, Karim Djoudi. «La Banque d’Algérie ne peut, en tant que telle, procéder à une dévaluation du dinar. La dévaluation est une décision du gouvernement qui doit avoir l’aval du Parlement», a-t-il déclaré à l’APS en marge d’une séance de questions orales au Conseil de la nation. Ces propos interviennent suite aux déclarations de Réda Hamiani, président du Forum des chefs d’entreprises, mercredi dernier, lors d’un atelier, regrettant «la décision de la Banque nationale de dévaluer de 10% la monnaie nationale par rapport à l’euro».


    Phénomène cyclique


    Alors dépréciation ou dévaluation ? Le ministre est formel : «La dépréciation est un phénomène cyclique qui peut durer une journée, deux ou trois jours avant qu’une évolution dans le sens inverse peut être opérée.». Pourquoi alors la Banque d’Algérie n’a-t-elle pas jugé important d’en informer les acteurs économiques et l’opinion publique? Pour l’expert Abderrahmane Mebtoul, «la décision de la Banque d’Algérie est purement politique». Car, à travers cette «dépréciation», le gouvernement tente de «voiler» une dure réalité politique, économique et sociale. En d’autres termes, cette dépréciation permettra de «gonfler artificiellement» le fonds de régularisation des recettes calculées en dinars et les rentrées de la fiscalité financière. Cette situation donne lieu à un semblant de bonne santé financière. Or, cela cacherait «les dépenses publiques, de surcroît le déficit budgétaire».


    Pas de vision économique


    Cette dépréciation permet une autre lecture, «la volonté des autorités de réduire artificiellement le montant des importations». M. Mebtoul s’interroge sur le timing choisi pour opérer ce changement : «Comment peut-on déprécier le dinar par rapport à l’euro alors que ce dernier est déprécié actuellement dans les marchés internationaux ? Et comment peut-on déprécier le dinar alors que le dollar est apprécié ?» Cela traduit, selon M. Mebtoul, «l’incohérence et le manque de vision économique». En gros, cette «dépréciation» décidée par la Banque d’Algérie n’est en réalité qu’une manière pour les autorités de cacher, sous le couvert d’une terminologie précise, le déficit budgétaire et les dépenses publiques liés à la politique d’apaisement social décidée dans la foulée du Printemps arabe, qui, selon de nombreux analystes, si elle perdure dans le temps, mènerait le bateau Algérie au naufrage.

    source: El Watan

  • #2
    mènerait le bateau Algérie au naufrage.
    Faudrait voir à se réveiller!... El Babor ghraq ça fait des lustres!
    Dixit S. Benaissa!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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    • #3
      Cette dépréciation permet une autre lecture, «la volonté des autorités de réduire artificiellement le montant des importations». M. Mebtoul s’interroge sur le timing choisi pour opérer ce changement : «Comment peut-on déprécier le dinar par rapport à l’euro alors que ce dernier est déprécié actuellement dans les marchés internationaux ? Et comment peut-on déprécier le dinar alors que le dollar est apprécié ?»
      M. Mebtoul s'interroge: "comment déprécier le dinar par rapport à l'euro alors que... etc.. etc.. ?"

      du moment que le Dinar n'est pas une devise flottante sur les marchés et ben, la Banque d'Algérie peut fixer la valeur du dinar souverainement par rapport à n'importe quelle devise (dollar, euro) et sans avoir forcément à respecter les taux de change entre euro et dollar sur les marchés i.e. que pour les échanges internationaux, le dinar peut avoir un taux de change pour la zone dollar et un taux de change pour la zone euro. les deux taux étant indépendants l'un de l'autre et dictés par les intérêt de l'Algérie.

      si la monnaie flotte, c'est le marché qui décide de sa valeur. si elle ne flotte pas, c'est l'Etat qui décide de sa valeur. la réponse est très simple M. Mebtoul.
      Dernière modification par Neutrino, 20 janvier 2012, 20h44.

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      • #4
        J'aimerai bien connaître ce criminel qui a "Déprécié" notre DZD!!!
        Allez y vous plaindre et portez plainte contre le marché. C'est lui le fautif...

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        • #5
          ...et dictés par les intérêt de l'Algérie.
          La dévaluation,en particulier dans une économie qui n'exporte que du pétrole, n'implique que l'appauvrissement de la communauté nationale et cela ne va pas en direction de l'intérêt national! Ça ne prouve qu'une chose, c'est la faillite des gestionnaires du pays!... Mais ça tout le monde le sait, sauf les pires aveugles...
          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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          • #6
            J'ai l'impression que ces décideurs ne maitrisent pas encore les notions de l’économie. Où est ce qu'ils ont fait leurs études ? ils ont quoi comme diplômes ?

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            • #7
              Il faut que l'algérien travaille et produit localement machi avec une politique monétaire qu'on relève un pays.

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              • #8
                Il faudra à l' Algérie un homme de cette trempe pour sortir le pays de la mouise:

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