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Bonsoir, prenez 1 litre d'eau, la faire bouillir, laisser reposer, mettez au Frigo, buvez, vous pourrez dormir tranquille.
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La découverte du corps d’un chien noyé dans une bâche à eau, d’une capacité de 120 m3, desservant la cité AADL des 1 377-Logements, USTO, a mis en émoi les locataires. L’attroupement autour du point d’eau recouvert d’une tôle et d’où se dégageait une odeur de cadavre en décomposition a été l’occasion pour lâcher la bride à des reproches et des incriminations à l’adresse de l’agence responsable de la cité. “C’est intolérable, on boit de cette eau depuis presque deux ans alors qu’elle est polluée”, s’indigne un locataire, visiblement hors de lui. Il est rapidement suivi par les vociférations des autres habitants. “Pas plus tard que la nuit dernière j’ai bu de cette eau, vous vous rendez compte”, en pointant le doigt vers la bâche à eau. “On paye 3 000 DA pour des services inexistants.”
L’absence d’éclairage public, d’espaces verts, alors que le gardiennage est assuré par les locataires, ont vite fait de monter les habitants de la cité des 1 377-Logements contre leur locataire, l’AADL, rendue responsable de tous les maux. La présence du corps du chien, dans la bâche depuis une semaine, dit-on, a fait dépêcher deux techniciennes de l’ADE sur place pour des analyses bactériologiques du contenu des deux châteaux d’eau de 800m3, en attente d’une mise en service qui tarde un peu trop de l’avis des locataires.
Ces techniciennes sont catégoriques quant au danger réel de l’eau consommée. “Cette eau est infectée”, dira l’une d’elles.
En attendant, on parle de six citernes d’eau qui approvisionneront la cité en attendant la mise en marche des deux bâches à eau.
S. O.
06 Juin 2006 Liberté
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La découverte du corps d’un chien noyé dans une bâche à eau, d’une capacité de 120 m3, desservant la cité AADL des 1 377-Logements, USTO, a mis en émoi les locataires. L’attroupement autour du point d’eau recouvert d’une tôle et d’où se dégageait une odeur de cadavre en décomposition a été l’occasion pour lâcher la bride à des reproches et des incriminations à l’adresse de l’agence responsable de la cité. “C’est intolérable, on boit de cette eau depuis presque deux ans alors qu’elle est polluée”, s’indigne un locataire, visiblement hors de lui. Il est rapidement suivi par les vociférations des autres habitants. “Pas plus tard que la nuit dernière j’ai bu de cette eau, vous vous rendez compte”, en pointant le doigt vers la bâche à eau. “On paye 3 000 DA pour des services inexistants.”
L’absence d’éclairage public, d’espaces verts, alors que le gardiennage est assuré par les locataires, ont vite fait de monter les habitants de la cité des 1 377-Logements contre leur locataire, l’AADL, rendue responsable de tous les maux. La présence du corps du chien, dans la bâche depuis une semaine, dit-on, a fait dépêcher deux techniciennes de l’ADE sur place pour des analyses bactériologiques du contenu des deux châteaux d’eau de 800m3, en attente d’une mise en service qui tarde un peu trop de l’avis des locataires.
Ces techniciennes sont catégoriques quant au danger réel de l’eau consommée. “Cette eau est infectée”, dira l’une d’elles.
En attendant, on parle de six citernes d’eau qui approvisionneront la cité en attendant la mise en marche des deux bâches à eau.
S. O.
06 Juin 2006 Liberté