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José Fernandez, secrétaire du département du commerce américain, “On fait de bonnes affaires en Algérie”

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  • José Fernandez, secrétaire du département du commerce américain, “On fait de bonnes affaires en Algérie”

    Le secrétaire d’État adjoint américain pour les Affaires économiques et commerciales, M. José Fernandez, a effectué une visite en Algérie. Il a rencontré, entre autres, le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication avec qui il a abordé la coopération algéro-américaine dans le secteur. Dans cet entretien, M. José Fernandez évoque la deuxième conférence USA-Maghreb pour l’entreprenariat organisée à Marrakech (Maroc), le climat des investissements en Algérie et la question de l’accession de notre pays à l’OMC.
    Liberté : Peut-on connaître l’objectif de votre visite en Algérie ?
    M. José Fernandez : Nous avons plusieurs objectifs. Ma visite a d’abord pour but de faire le suivi de la deuxième conférence sur le Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques qui s’est tenue à Marrakech et qui a connu un grand succès. La rencontre a enregistré la participation de 450 entreprises des différents pays du Maghreb, mais également des États-Unis, ainsi que des personnalités comme Mme Madeleine Albright, l’ancienne secrétaire d’État.

    Qu’est-ce qui a été fait depuis la première conférence qui s’est tenue à Alger, en décembre 2010 ?
    Nous avons beaucoup travaillé. Nous avons mis sur pied des conseils locaux, composés d’entrepreneurs de cinq pays du Maghreb et un conseil international composé de grandes sociétés maghrébines et des États-Unis, comme Coca-Cola et le groupe OCP. En octobre 2011, il y a eu la visite d’une délégation de la diaspora, composée de 15 membres qui ont rencontré des entrepreneurs locaux.
    La semaine passée, une autre délégation s’est déplacée à Alger pour promouvoir les réalisations des artistes. Nous avons également identifié 20 projets concrets. Des projets destinés à la formation à même d’offrir des compétences spécifiques pour les jeunes qui cherchent un emploi. Nous avons, aussi, créé un fonds d’investissement. Un instrument, parmi d’autres, pour soutenir des start-up et des entreprises qui démarrent avec des investissements de l’ordre 10 000 à 20 000 dollars. L’objectif premier du Partenariat nord-africain pour les opportunités économiques est de créer des liens d’affaires entre les entreprises américaines et les entreprises du Maghreb. En seconde position, nous visons une intégration économique. Effectivement, l’intégration économique est très importante, mais nous pensons que l’intégration économique passe par la mise en place de relations d’affaires entre les opérateurs. Une fois les liens tissés, les frontières n’auront pas de signification.
    Pour vous, la fermeture des frontières entre l’Algérie et le Maroc n’est pas un obstacle pour l’intégration ?
    Oui c’est un obstacle. Mais la décision d’ouvrir ou pas les frontières est une décision souveraine qui doit être prise par les pays concernés. C’est une décision souveraine. Les États-Unis n’ont rien à voir. Évidemment, le but est d’encourager l’intégration et de créer des liens d’affaires, entre les États-Unis et le Maghreb, mais également intermaghrébins, entre les cinq pays du Maghreb. Notre but est d’intensifier les relations économiques. Vous savez, la région du Maghreb est la région qui a le plus faible taux d’intégration. Il est de moins de 4% du produit intérieur brut régional. Des études ont révélé qu’une coopération entre les pays du Maghreb engendrerait un supplément de croissance minimum de 1% à 2% par an du produit intérieur brut.
    Les entreprises américaines sont plus présentes dans les hydrocarbures, mais très faiblement dans les secteurs hors hydrocarbures. Comment expliquez-vous cette frilosité ?
    Nous avons de bonnes relations économiques avec l’Algérie. Nous voulons les améliorer davantage. Les États-Unis d’Amérique sont le premier client de l’Algérie. Nous avons importé l’année dernière environ 13 milliards de dollars d’hydrocarbures.
    Le nombre de sociétés exerçant en Algérie a presque triplé depuis 1995. L’économie algérienne offre de grandes opportunités pour les sociétés américaines, dans le secteur de l’énergie, dans les domaines des énergies renouvelables, dans les produits pharmaceutiques et les produits de consommation. Les sociétés américaines expriment, également, un grand intérêt pour les projets d’infrastructures lancés par l’État algérien dans les ressources en eau, la construction de routes et autres. Les sociétés américaines sont présentes et veulent travailler en Algérie. En tant que gouvernement américain, nous essayons de trouver la meilleure manière de convaincre ces sociétés à venir travailler en Algérie. Il faut qu’il y ait un environnement plus hospitalier, plus accueillant pour l’investissement. Les sociétés américaines seraient beaucoup plus impliquées. Nous essayons de trouver les meilleures conditions pour que les sociétés américaines puissent avoir un environnement favorable.

    Vous pensez que l’environnement des investissements en Algérie n’est pas très favorable ?
    Non, il y a beaucoup de société américaine qui trouvent que le pays est bon pour l’investissement et qui font de bonnes affaires. Mon travail, en Algérie comme ailleurs, consiste à trouver les moyens d’aider à créer des conditions d’attractivité pour attirer des sociétés américaines. J’ai engagé un dialogue avec les autorités pour promouvoir des règles administratives et d’investissement claires. Le marché algérien recèle un grand potentiel. Les entreprises américaines n’ont pas peur de la concurrence. Mais elles préfèrent opérer dans un climat de stabilité, où les règles sont claires et transparentes. En raison de la crise économique mondiale, elles préfèrent travailler là où le risque est le moindre.
    L’Algérie négocie son accession à l’OMC, et les États-Unis d’Amérique sont parmi les pays qui lui compliquent le plus la tâche…
    Nous avons toujours dit au gouvernement algérien que nous sommes disposés à travailler avec lui, pour aider l’Algérie à accéder à l’OMC. Nous avons toujours travaillé avec l’Algérie dans ce sens. Nous sommes très favorables à l’adhésion de l’Algérie à l’OMC, qui est une organisation multilatérale. Les États-Unis ne sont qu’un pays parmi tant d’autres. Nous avons des obligations au sein de l’OMC et nous les appliquons rigoureusement.


    M. R Liberté

  • #2
    Les USA ont perdu beaucoup de terrain dans la région à cause des transformations politiques où tout un paquet de pays est devenu instable et/ou en pleine transition. Nonobstant la légitimité et le système politique l'Algérie reste le plus zen aux yeux des américains, il reste à développer plus l'attractabilité et l'aura qui permettent la confiance des investisseurs.

    Analyses de quelques observateurs :

    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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    • #3
      Les USA ont perdu beaucoup de terrain dans la région à cause des transformations politiques où tout un paquet de pays est devenu instable et/ou en pleine transition. Nonobstant la légitimité et le système politique l'Algérie reste le plus zen aux yeux des américains, il reste à développer plus l'attractabilité et l'aura qui permettent la confiance des investisseurs.
      Les US ont tres bien compri,et c'est pour cela qu'ils ont changer d’âne,vu qu'ils passent des accords meme avec les revolutionnaires.Tout ce qui les interesse c'est le bizness

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      • #4
        bonjour

        Les US ont tres bien compri
        En effet, les affairistes américains ont comprit qu'il n'est pas toujours nécessaire de conquérir un pays sois même pour tirer profit des ressources humaines, naturelles et financières.

        Ils savent désormais qu'il existe une élite qui coopère et sur laquelle ils peuvent compter pour soumettre et dépouiller le pays et la populace.

        Les affairistes américains ont le savoir faire, qu'ils ont appliqué sur le peuple américain et autres, qu'ils transmettent aux élites algériennes.
        Rebbi yerrahmek ya djamel.
        "Tu es, donc je suis"
        Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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        • #5
          Les entreprises américaines n’ont pas peur de la concurrence.
          Et s'il le faut, on déclare la guerre.
          Écrire l’Histoire, c’est foutre la pagaille dans la Géographie...

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          • #6
            Et s'il le faut, on déclare la guerre.
            Ou on leur fait un blocus ex;Cuba,Corée du nord,Iran...

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