Alors que le taux de chômage reste très élevé; l’Algérie, terre d’embauche pour les étrangers
Bonjour, pourquoi les sociétés étrangéres ou nationales comme Sonatrach dépensent beaucoup d'argent dans le recrutement international et dans les salaires pour attirer des expatriés, alors qu'en Algérie pour celui qui a décidé de rester, qui a des qualifications équivalentes est payé au lance pierre par les même sociétés , alors autant partir à l'étranger.
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L’Algérie figure parmi les destinations les plus recherchées par les agences internationales d’emploi en raison des opportunités d’embauche qu’elle offre à la main-d’œuvre étrangère qualifiée. C’est ce qu’ont révélé des organisateurs de la foire de l’emploi qui s’ouvrira demain dans la ville de Davao aux Philippines et qui rassemblera pendant une semaine des recruteurs du monde entier.
Quelque 4 000 offres d’emploi seront proposées par les recruteurs aux candidats répondant aux profils recherchés au cours de cette foire sur la côte sud-est de l’île de Mindanao, au sud de l’archipel philippin. L’Algérie se trouve sur une liste de pays proposés qui recherchent de la main-d’œuvre qualifiée.
Selon le directeur de l’administration philippine des travailleurs expatriés, M. A. Domingo, cité par le quotidien local Sun star, l’Algérie constitue, avec le Singapour, la Grande-Bretagne, la Malaisie, Chypre, le Qatar, le Liban, le Nigeria, la Jordanie et le Royaume de Brunei, une destination des plus proposées cette année pour la main-d’œuvre spécialisée.
Selon ce responsable, les investissements engagés par les compagnies étrangères en Algérie l’ont rendue une terre d’embauche autant pour les Philippins que pour les ressortissants d’autres pays. L’Algérie fait figure de destination aussi prisée que le Moyen-Orient, l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, le Canada et de nombreux autres pays d’Asie et des Caraïbes.
D’ores et déjà 37 agences de l’emploi accréditées aux Philippines ont inclu l’Algérie dans la liste des pays où le travail pour les étrangers est disponible. Elles sont en concurrence avec plusieurs autres centres et agences de recrutement, notamment en Asie et en Europe.
Le responsable ne précise pas le nombre des offres d’emploi disponibles pour l’Algérie mais indique qu’il existe un bon paquet dans plusieurs secteurs tels la construction, les hydrocarbures, la technologie et les industries, soulignant que les profils demandés sont souvent très élevés.
Les recruteurs sont en général des entreprises étrangères ou des sociétés mixtes travaillant dans des projets de développement local ou nouvellement implantées en Algérie qui cherchent de la main-d’œuvre qualifiée pour des contrats de courte et de longue durée.
Les offres d’embauche en Algérie sont nettement plus attrayantes et élevées que celles proposées au Koweït ou aux Emirats arabes unis, selon ce responsable. Le Koweït recherche particulièrement des employés pour le secteur de la santé (laborantins, dentistes, infirmières, chauffeurs, techniciens en informatique, jardiniers, cuisiniers, aides domestiques, agents administratifs) tandis que les Emirats sont en quête de nourrices, de cuisiniers, d’infirmières, de tailleurs, de vendeurs, de chauffeurs particuliers, de serveurs, de barmans, de livreurs à domicile, d’employés d’hôtel, d’employés d’institut de beauté ou autres opérateurs sur machines industriels.
L’Arabie saoudite et Oman réclament plutôt des ingénieurs, des techniciens en électronique, des superviseurs, des prospecteurs, des ingénieurs en bio-médécine, des techniciens de la santé ainsi que des employés pour les travaux ménagers ou des serveurs.
Les Etats-Unis, quant à eux, ont un fort déficit en enseignants, thérapeutes, menuisiers, réceptionnistes, cuisiniers, serveurs et serveuses, mécaniciens, agents de maintenance et d’entretien en hôtellerie, ingénieurs en design et ingénieurs spécialisés en fréquence radio et transmissions radio.
Les agences de travail locales affirment être en contact avec plusieurs employeurs en vue de concrétiser les offres, notamment les opportunités présentes en Algérie. L’intérêt que portent les agences étrangères pour le recrutement de la main-d’œuvre pour le marché algérien intervient alors que l’Algérie est engagée dans un vaste projet de développement tous azimuts faisant d’elle l’un des plus grands chantiers à ciel ouvert dans le monde arabe.
Mais cet immense chantier ne semble pas absorber suffisamment les cortèges de chômeurs qui grossissent au fil des années en dépit des assurances du ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès, qui soutient que le taux de chômage en Algérie est de 13 % et que son département a créé plus de 950 000 emplois en 2005.
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avait récemment affirmé que l’Algérie manquait cruellement de main-d’œuvre qualifiée déplorant la fuite des compétences durant les quinze dernières années.
Par Mohamed Khellaf
06 juin 2006. Le Jeune Indépendant
Bonjour, pourquoi les sociétés étrangéres ou nationales comme Sonatrach dépensent beaucoup d'argent dans le recrutement international et dans les salaires pour attirer des expatriés, alors qu'en Algérie pour celui qui a décidé de rester, qui a des qualifications équivalentes est payé au lance pierre par les même sociétés , alors autant partir à l'étranger.
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L’Algérie figure parmi les destinations les plus recherchées par les agences internationales d’emploi en raison des opportunités d’embauche qu’elle offre à la main-d’œuvre étrangère qualifiée. C’est ce qu’ont révélé des organisateurs de la foire de l’emploi qui s’ouvrira demain dans la ville de Davao aux Philippines et qui rassemblera pendant une semaine des recruteurs du monde entier.
Quelque 4 000 offres d’emploi seront proposées par les recruteurs aux candidats répondant aux profils recherchés au cours de cette foire sur la côte sud-est de l’île de Mindanao, au sud de l’archipel philippin. L’Algérie se trouve sur une liste de pays proposés qui recherchent de la main-d’œuvre qualifiée.
Selon le directeur de l’administration philippine des travailleurs expatriés, M. A. Domingo, cité par le quotidien local Sun star, l’Algérie constitue, avec le Singapour, la Grande-Bretagne, la Malaisie, Chypre, le Qatar, le Liban, le Nigeria, la Jordanie et le Royaume de Brunei, une destination des plus proposées cette année pour la main-d’œuvre spécialisée.
Selon ce responsable, les investissements engagés par les compagnies étrangères en Algérie l’ont rendue une terre d’embauche autant pour les Philippins que pour les ressortissants d’autres pays. L’Algérie fait figure de destination aussi prisée que le Moyen-Orient, l’Europe, les Etats-Unis, la Chine, le Canada et de nombreux autres pays d’Asie et des Caraïbes.
D’ores et déjà 37 agences de l’emploi accréditées aux Philippines ont inclu l’Algérie dans la liste des pays où le travail pour les étrangers est disponible. Elles sont en concurrence avec plusieurs autres centres et agences de recrutement, notamment en Asie et en Europe.
Le responsable ne précise pas le nombre des offres d’emploi disponibles pour l’Algérie mais indique qu’il existe un bon paquet dans plusieurs secteurs tels la construction, les hydrocarbures, la technologie et les industries, soulignant que les profils demandés sont souvent très élevés.
Les recruteurs sont en général des entreprises étrangères ou des sociétés mixtes travaillant dans des projets de développement local ou nouvellement implantées en Algérie qui cherchent de la main-d’œuvre qualifiée pour des contrats de courte et de longue durée.
Les offres d’embauche en Algérie sont nettement plus attrayantes et élevées que celles proposées au Koweït ou aux Emirats arabes unis, selon ce responsable. Le Koweït recherche particulièrement des employés pour le secteur de la santé (laborantins, dentistes, infirmières, chauffeurs, techniciens en informatique, jardiniers, cuisiniers, aides domestiques, agents administratifs) tandis que les Emirats sont en quête de nourrices, de cuisiniers, d’infirmières, de tailleurs, de vendeurs, de chauffeurs particuliers, de serveurs, de barmans, de livreurs à domicile, d’employés d’hôtel, d’employés d’institut de beauté ou autres opérateurs sur machines industriels.
L’Arabie saoudite et Oman réclament plutôt des ingénieurs, des techniciens en électronique, des superviseurs, des prospecteurs, des ingénieurs en bio-médécine, des techniciens de la santé ainsi que des employés pour les travaux ménagers ou des serveurs.
Les Etats-Unis, quant à eux, ont un fort déficit en enseignants, thérapeutes, menuisiers, réceptionnistes, cuisiniers, serveurs et serveuses, mécaniciens, agents de maintenance et d’entretien en hôtellerie, ingénieurs en design et ingénieurs spécialisés en fréquence radio et transmissions radio.
Les agences de travail locales affirment être en contact avec plusieurs employeurs en vue de concrétiser les offres, notamment les opportunités présentes en Algérie. L’intérêt que portent les agences étrangères pour le recrutement de la main-d’œuvre pour le marché algérien intervient alors que l’Algérie est engagée dans un vaste projet de développement tous azimuts faisant d’elle l’un des plus grands chantiers à ciel ouvert dans le monde arabe.
Mais cet immense chantier ne semble pas absorber suffisamment les cortèges de chômeurs qui grossissent au fil des années en dépit des assurances du ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale, M. Djamel Ould Abbès, qui soutient que le taux de chômage en Algérie est de 13 % et que son département a créé plus de 950 000 emplois en 2005.
Le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, avait récemment affirmé que l’Algérie manquait cruellement de main-d’œuvre qualifiée déplorant la fuite des compétences durant les quinze dernières années.
Par Mohamed Khellaf
06 juin 2006. Le Jeune Indépendant
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