Bonjour, il y aura bien un jour une usine de montage EADS ou Airbus ou au moins une sous traitance, si c'est pas Airbus, ça sera Boieng, mais on y viendra, car les coût de maintenance aéronautiques ne sont plus rentable en France ( EADS Sogerma Services sur le site de Mérignac en Gironde ) et l'Espagne suit le même chemin.
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110 millions d’euros pour des avions militaires espagnols
Les achats algériens ont été multipliés par 4 en une année.
L’Algérie s’est hissée au premier rang des clients arabes de l’industrie espagnole de l’armement, selon le rapport 2005 du ministère du Commerce du royaume ibérique. Avec une facture de 110 millions d’euros, l’Algérie a acquis 6 avions de transport de type C295, le plus récent appareil des usines EADS Casa. Cela représente le quart des ventes d’armes espagnoles qui totalisent une entrée de 419 millions d’euros durant l’année précédente. Les achats algériens ont été multipliés par quatre en une année, passant de 26 millions d’euros à 110 millions, reléguant le client naturel de l’Espagne, le Maroc, à la seconde position.
Cela confirme la concrétisation des termes et clauses du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération signé en octobre 2002, qui inclut une clause de coopération dans le domaine de la défense. Depuis le début du rapprochement entre les deux pays, les échanges n’ont pas cessé d’augmenter, que ce soit dans le domaine économique, militaire ou politique avec des visites de haut niveau.
Évidemment, le Maroc, qui s’est offert une sérieuse brouille avec son principal partenaire dans la région, n’a toujours pas manqué de réagir négativement aux acquisitions militaires algériennes tout en la présentant, notamment auprès de l’Espagne comme une menace.
Lobbying qui a fini, paradoxalement, par dévoiler aux responsables espagnols le déséquilibre, non seulement entre les deux pays voisins du Sud, mais également un déficit dans ses ventes, particulièrement le matériel de défense, par rapport aux autres pays exportateurs. Volonté politique et pragmatisme ont fini par établir un autre type de relations entre l’Algérie et l’Espagne, basées principalement sur la compréhension et la confiance.
Les achats marocains, en provenance d’Espagne, ont commencé leur vertigineuse chute depuis 2002, date du conflit autour de l’îlot de Perjil. L’incident de l’occupation de l’îlot a donné une véritable image des velléités “guerrières” marocaines et de la menace que représente le royaume dans la région, alors qu’il est déjà en conflit avec le voisin du Sud qu’il occupe depuis 1975. Le Maroc se tourne alors vers les marchés français et américain.
Ce qui augmente la méfiance de l’Espagne à son égard. Forcée ou appuyée par les ONG, les expertises et analyses prospectives en géostratégie, notamment celles des experts et l’état-major de l’armée espagnole, l’Espagne a pris au sérieux la menace que représente le Maroc. Et le bon sens voudrait qu’elle ne fournisse pas d’armes à un pays en conflit. D’autant plus que le Maroc est une puissance occupante. Les conclusions des analyses préviennent d’ailleurs que si un conflit se déclenche, ce sera avec le Maroc.
D’où l’impératif d’armer un potentiel ennemi qui a déjà fait des tentatives. Il est donc logique, par souci de sécurité, de se déployer et de trouver des débouchés pour son industrie militaire et d’opter donc pour l’Algérie.
D’ailleurs, l’ANP sera la troisième au monde, après les armées espagnole et polonaise, à se doter de ce type d’avions.
L’autre élément, que l’on peut considérer comme une avancée majeure dans la politique espagnole, est le changement qu’opèrent les socialistes dans leurs rapports avec l’Algérie.
Plus enclins à pencher du côté marocain, ils viennent de démontrer, à la faveur de ce contrat, l’option stratégique et définitive pour Alger. Les échanges de visites ont atteint, à tous les niveaux de responsabilité, un seuil inédit avec les socialistes du gouvernement Zapatero.
Djilali B.
06 Juin 2006 Liberté
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110 millions d’euros pour des avions militaires espagnols
Les achats algériens ont été multipliés par 4 en une année.
L’Algérie s’est hissée au premier rang des clients arabes de l’industrie espagnole de l’armement, selon le rapport 2005 du ministère du Commerce du royaume ibérique. Avec une facture de 110 millions d’euros, l’Algérie a acquis 6 avions de transport de type C295, le plus récent appareil des usines EADS Casa. Cela représente le quart des ventes d’armes espagnoles qui totalisent une entrée de 419 millions d’euros durant l’année précédente. Les achats algériens ont été multipliés par quatre en une année, passant de 26 millions d’euros à 110 millions, reléguant le client naturel de l’Espagne, le Maroc, à la seconde position.
Cela confirme la concrétisation des termes et clauses du traité d’amitié, de bon voisinage et de coopération signé en octobre 2002, qui inclut une clause de coopération dans le domaine de la défense. Depuis le début du rapprochement entre les deux pays, les échanges n’ont pas cessé d’augmenter, que ce soit dans le domaine économique, militaire ou politique avec des visites de haut niveau.
Évidemment, le Maroc, qui s’est offert une sérieuse brouille avec son principal partenaire dans la région, n’a toujours pas manqué de réagir négativement aux acquisitions militaires algériennes tout en la présentant, notamment auprès de l’Espagne comme une menace.
Lobbying qui a fini, paradoxalement, par dévoiler aux responsables espagnols le déséquilibre, non seulement entre les deux pays voisins du Sud, mais également un déficit dans ses ventes, particulièrement le matériel de défense, par rapport aux autres pays exportateurs. Volonté politique et pragmatisme ont fini par établir un autre type de relations entre l’Algérie et l’Espagne, basées principalement sur la compréhension et la confiance.
Les achats marocains, en provenance d’Espagne, ont commencé leur vertigineuse chute depuis 2002, date du conflit autour de l’îlot de Perjil. L’incident de l’occupation de l’îlot a donné une véritable image des velléités “guerrières” marocaines et de la menace que représente le royaume dans la région, alors qu’il est déjà en conflit avec le voisin du Sud qu’il occupe depuis 1975. Le Maroc se tourne alors vers les marchés français et américain.
Ce qui augmente la méfiance de l’Espagne à son égard. Forcée ou appuyée par les ONG, les expertises et analyses prospectives en géostratégie, notamment celles des experts et l’état-major de l’armée espagnole, l’Espagne a pris au sérieux la menace que représente le Maroc. Et le bon sens voudrait qu’elle ne fournisse pas d’armes à un pays en conflit. D’autant plus que le Maroc est une puissance occupante. Les conclusions des analyses préviennent d’ailleurs que si un conflit se déclenche, ce sera avec le Maroc.
D’où l’impératif d’armer un potentiel ennemi qui a déjà fait des tentatives. Il est donc logique, par souci de sécurité, de se déployer et de trouver des débouchés pour son industrie militaire et d’opter donc pour l’Algérie.
D’ailleurs, l’ANP sera la troisième au monde, après les armées espagnole et polonaise, à se doter de ce type d’avions.
L’autre élément, que l’on peut considérer comme une avancée majeure dans la politique espagnole, est le changement qu’opèrent les socialistes dans leurs rapports avec l’Algérie.
Plus enclins à pencher du côté marocain, ils viennent de démontrer, à la faveur de ce contrat, l’option stratégique et définitive pour Alger. Les échanges de visites ont atteint, à tous les niveaux de responsabilité, un seuil inédit avec les socialistes du gouvernement Zapatero.
Djilali B.
06 Juin 2006 Liberté
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